2/ Le Stade de France est un vaccinodrome. En principe, on vaccine “à tour de bras” (c’est évidemment l’expression du moment…) mais vu de l’extérieur, vers 17:30, y’a pas grand monde…
3/ Et surprise… à l’intérieur, il n’y a pas foule non plus. Le personnel, je précise, est très accueillant. Le protocole sanitaire est strict, cohérent, respecté.
4/ Mais très honnêtement en arrivant sur place, j’imaginais me retrouver comme un lundi matin, sur un quai bondé en attendant le métro, masqué, blasé… Bah non en fait. Les rames sont vides et y’a de la place.
5/ Après avoir répondu aux questions d’usage… avoir donné mon âge (hors cible), précisé que je n’étais pas personnel de santé… vient enfin mon tour. Je n’ai pas attendu très longtemps. En fait, entre mon arrivée et la piqûre, il m’a fallu une quinzaine de minutes. Pas plus.
6/ Et après 15 autres minutes de “repos” post vaccination… Le précieux sésame vous est remis. Première dose administrée. Données transmises à l’Assurance Maladie. 2nde injection en juin prochain. Dans 1 mois et 10 jours ! Sur ce point, la stratégie vaccinale a largement évolué.
7/ Je file. À l’extérieur, une 60aine de personnes sans Rdv. Ceux qui en avait, comme moi (et toute la demontration tient ici), sont passés en quelques minutes. En fait, j’ai pris rdv via doctolib (fin d’aprem) en contournant les indications (âge et comorbités). Et c’est passé…
8/ Morale de l’histoire : il y a dans le pays les doses (7,5 millions de Pfizer supplémentaires ont été livrées) et la place pour vacciner à beaucoup plus large échelle. Les photos le prouvent. Je n’ai jamais eu l’impression de “voler” une dose. J’ai été accueilli à bras ouvert.
9/ Mon sentiment c’est que la bureaucratie freine la stratégie vaccinale. Si j’avais un conseil à donner au gouvernement, vu du terrain: élargissez la vaccination à d’autres cibles, il y a urgence ! Au stade de France, on m’a dit ouvertement avoir ”du mal à remplir les créneaux”
10/ Les variants inquiètent, les français fulminent. Sous cloche et en mode metro-boulot-dodo, des millions n’attendent qu’une chose, être vacciné. Pour retrouver leur liberté, leurs proches, leurs terrasses, leurs vies et 1 peu de sourire. De grâce @EmmanuelMacron, accéleréz !
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Il y a en ce moment aux US une controverse très intéressante qui dit beaucoup de notre époque. Haine, mensonges et réseaux sociaux. Avec
•@realDonaldTrump
•La star d’une chaîne info @JoeNBC
•@Twitter & son boss @jack
•TJ Klausutis, veuf de Lori Klausutis, décédée il y 19 ans.
Lori Klausutis avait 28 ans, en juillet 2001, lorsqu’elle a été retrouvée morte, allongée dans son bureau. La jeune femme travaillait pour Joe Scarborough, AKA @JoeNBC. À l’époque, avant d’être présentateur vedette de TV, il était engagé en politique, élu Républicain de Floride.
Sur place, après investigation, la police ne trouva aucune preuve de crime. De plus, l’examen médical montra que Lori Klausutis, souffrant de problèmes cardiaques, avait heurté son bureau avec la tête, après s’être évanouie. Conclusion sans appel de l’enquête : décès accidentel.
Michel Houellebecq et l'épidémie de #coronavirus.
"Un virus banal, un virus sans qualité."
Le romancier ne s'était pas exprimé jusque là. Il a écrit une lettre le 3 mai 2020 à Augustin Trapenard, lue le lendemain matin à l'antenne de France Inter. Texte intégral en thread.
Paris, le 3 mai 2020.
"En peu pire. Réponse à quelques amis."
Il faut bien l’avouer, la plupart des mails échangés ces dernières semaines avaient pour objectif de vérifier que l’interlocuteur n’était pas mort, ni en passe de l’être.
Mais cette vérification faite on essayait quand même de dire des choses intéressantes. Ce qui n’était pas facile parce que cette épidémie réussissait la prouesse d’être à la fois angoissante et ennuyeuse.