#Thread La Justice du pays des droits de l’Homme affichée dans le monde entier comme réactionnaire en matière de droits humains et d’écologie.
La Justice française aurait pu écrire l’Histoire, elle a choisi de courber l’échine face à Dow Chemical et Bayer-Monsanto.
La Justice française aurait pu écrire l’Histoire, elle a choisi de courber l’échine face à Dow Chemical et Bayer-Monsanto.
Ce procès que se refuse lâchement d’ouvrir la Justice française aurait été le plus important de l’Histoire récente depuis Nuremberg pour les droits de l’Homme et du vivant.
La France, dont le Vietnam est une ex-colonie, a préféré donner une claque sévère aux vietnamiens.
La France, dont le Vietnam est une ex-colonie, a préféré donner une claque sévère aux vietnamiens.
https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1333571039494856705
L’agent orange utilisé pendant la guerre du Vietnam a donné naissance au concept juridique d’écocide. Depuis les années 1970, une longue bataille s’est amorcée pour inscrire ce crime dans les textes de lois des Etats et dans le droit international.
Tout commence avec Arthur Galston, un éminent prof. de biologie à l'université de Yale qui a aidé à développer les substances que l'on retrouve dans l'agent orange, dans le but de développer l’agrochimie et d’augmenter la productivité du travail agricole. france.attac.org/pdf/possibles/…
En 1961, l’armée américaine fait appel aux industriels qui vont lui vendre des herbicides, tout comme IG Farben (devenu Bayer/BASF/Agfa) fournissait le Zyclon B au IIIe Reich...
..le cartel 🇺🇸 de la chimie a fourni les herbicides pour empoisonner et tuer les vietnamiens en masse
..le cartel 🇺🇸 de la chimie a fourni les herbicides pour empoisonner et tuer les vietnamiens en masse
Dans un document daté de 1965, Monsanto évoque ce produit comme «cancérigène puissant». Les firmes étaient parfaitement conscientes de la grande toxicité du produit pour la biodiversité et pour la santé humaine. politis.fr/articles/2021/…
Lorsque Galston apprend que l’armée américaine utilise ces substances comme arme de destruction massive dans la guerre du Vietnam, il est révolté et se mobilise avec ses collègues contre la guerre et surtout contre l’usage de ces substances qu’il sait ultra-toxiques.
Les pontes de la biologie de l’époque se rassemblent sur les campus universitaires et donnent l'alerte en 1964. Les autorités leur ont répondu : « Ne vous en faites pas, c'est sans danger pour la population. »
À l'occasion d'une conférence scientifique à Washington en février 1970, Arthur Galston prononce alors un mot qui marque les esprits : pour stopper l'opération Ranch Hand, il propose de passer par la loi et suggère "un nouvel accord international pour interdire l'écocide".
Car aucun texte ne permet alors de contraindre les Américains à arrêter l'épandage de ces pesticides sur le peuple vietnamien, pas même le protocole de Genève qui, en 1925, a interdit l'usage des armes chimiques, après les horreurs liées à l'usage du gaz sarin et du gaz moutarde.
Dans le but d’arrêter le massacre, Galston définit alors le concept d’écocide comme "la destruction délibérée de l'environnement", telle qu'elle est pratiquée au Vietnam par les Etats-Unis.
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