Retour à Lens et au musée du @MuseeLouvreLens pour l'exposition "Tables du pouvoir".
En arrière plan et en toute objectivité : le plus beau stade du monde, le stade Félix Bollaert.
Première réflexion en arrivant : ça a bien poussé !
Le parc qui entoure le musée a visiblement atteint les formes désirées par le paysagiste. L'entrée du musée n'apparaît aux yeux du visiteur qu'après la traversée de ces beaux massifs.
N'oublions pas que le musée est construit sur un ancien puits de mine, comme le rappelle discrètement ce petit cratère et, plus clairement, la maquette qui trône au centre du hall du musée.
Le Louvre-Lens c'est, grosso modo, deux espaces : la galerie du temps (avec des collections permanentes mais pas tout à fait), et un vaste espace pour accueillir une collection temporaire.
D'ailleurs, passons à table !
Pour sa réouverture, le Louvre-Lens a misé sur une belle exposition dédiée aux "tables du pouvoir". Des banquets de l'antiquité au plan de table du dîner officiel Kennedy/de Gaulle à l'Elysée, vous serez servis !
Mais d'abord, lavons-nous les mains.
Petite présentation sélective des pièces de l'exposition à travers le regard d'un moderniste (je jure que je me suis pourtant efforcé de ne pas sauter trop vite les premières salles).
La preuve :
L'expo montre évidemment beaucoup de vaisselle (très belle) mais ne se limite pas à cela. Manuels de cuisine, peintures représentant des scènes de repas, menus de la cour de Versailles, plans de tables, etc.
Le tout sobre mais souvent en état d'ébriété...
Évidemment, vous ne serez pas déçus en ce qui concerne l'argenterie. Le service de George III trône au cœur de l'exposition.
Les productions de la manufactures de Sèvres sont évidemment présentes, de la vaisselle de Louis XV jusqu'à des créations du XXe siècle très étonnantes.
Ce chemin de table a clairement décroché la palme de l'originalité. De quoi tenir les enfants occupés jusqu'à la fin du dîner
L'exposition vaut clairement le détour et se termine par un message émouvant qui en dit long sur le plaisir de renouer avec ces pratiques culturelles là.
En sortant du musée, vous pourrez prendre une bonne bière et un repas en terrasse "Chez Cathy" ou dans les deux autres estaminets à proximité.
Envie de pendre l'air ?
Les terrils de Loos en Gohelle (les plus hauts d'Europe) attendent votre ascension.
Bon à savoir : l'office du tourisme de Lens loue des bâtons de marche pour monter sur le terrils (pour l'avoir escaladé plusieurs fois, on peut aussi s'en passer mais cela dépend de votre assurance en terrain incliné).
Voilà, il ne vous reste plus maintenant qu'à aller sur @ouisncf prendre vos billets pour une journée à Lens !
Bon ça commence à bien faire cette histoire autour de la statue de #Colbert. Franchement, beaucoup d'hypocrisie encore une fois sur ce sujet de la part des élus de la République (et pas seulement eux). D'abord ces statues sont des moulages (les originaux ont été remisés en 1989)
Ensuite, qu'est-ce que des ministres de l'Ancien Régime viennent faire sur la façade de l'Assemblée nationale ? Pour le dire autrement, pourquoi des figures du pouvoir Exécutif (et pas n'importe lequel) gardent la porte du pouvoir Législatif ? C'est ça la Rép du 49.3 me direz-vs.
Où sont les statues de Mirabeau, de Camus, de Siéyès, de Robespierre, etc. ? Il y en a bien quelques-unes, à l'intérieur du palais. Mais même là, le programme iconographique reste assez déroutant également. Et ce n'est pas @Ugobernalicis qui me contredira sur ce point...
La plupart des gens n'ont pas idée du nombre d'excellents jeunes chercheurs qui passent des années à NE PAS TROUVER de postes. Pourquoi ? Tout simplement parce que les créations de postes ne couvrent pas les besoins des universités en enseignement.
Qu'on se comprenne bien : il n'y a pas moins d'étudiants qu'avant, au contraire. Il n'y a surtout plus de volonté politique de consacrer de l'argent public pour créer des postes d'enseignants-chercheurs. Donc les facs recourent massivement aux vacataires pour les cours.
Tout ce petit système fonctionne à merveille parce que tout le monde y consent. D'excellents jeunes chercheurs vont accepter la précarité afin de "garder un pied à l'université", "pour la ligne sur le CV", "dans l'espoir d'avoir un jour un vrai poste".