D’après l’Université d’Oxford, la revue BMJ, BFM, des médecins…
l’Aspirine n’améliore pas la survie des patients COVID hospitalisés.
=> conclusion erronée.
Il n’y aurait pas de sous groupe interessant.
=> fake.
3- Les critères d’exclusion comprenaient l’usage d’un autre anti-plaquettaire, mais il n’y avait d’exclusion en cas d’usage d’un anti-thrombotique tel que l’Héparine.
Le GROS PROBLÈME: plus de 93% des patients ont reçu une thrombo-prophylaxie, notamment avec de l’Heparine.
4- Low Molecular Weight Heparin = LMWH
=> 6885 sur 7351 (93,7%) dans le groupe
=> 7028 sur 7541 (93,2%) dans le groupe contrôle
Evaluer un médicament anti-thrombose avec un groupe controle qui a une médication anti-thrombose
=> BIAIS majeur
⁃un effet SIGNIFICATIF interessant sur la DECHARGE à l’hopital ++
⁃Un effet interessant (// Dexa) non significatif / mortalité
⁃Un effet interessant non significatif / réa
Le faible effectif peut expliquer l’absence de significativité
6- « En outre, des analyses exploratoires POST-HOC des résultats primaires et secondaires par traitements de thromboprophylaxie veineuse lors de la randomisation ont été réalisés. »
POST-HOC:
=> Recovery s’est rendu compte tardivement de son erreur avec le biais de l’Héparine?
7- Il y a de nombreux autres traitements reçus. Il s’agit d’évaluer l’impact d’autres traitements. Un biais de confusion est présent par association de plusieurs médicaments.
Le + important: Recovery ne mentionne pas la prise d’Heparine. Il faut cacher?
8- 10,4% du groupe traité n’a pas reçu d’Aspirine. Soit 1528 patients où aucun effet n’est possible
11% ont reçu moins de la moitié des doses
3% du controle a eu de l’Aspirine
=> Pour près d’UN QUART de l’effectif total, la posologie est donc PROBLÉMATIQUE
9- Quelle est la population étudiée dans Recovery ?
Avec 17% de décès, il s’agit de patients très très sévères.
En comparaison, la mortalité chez les patients sévères de Discovery est de 10,9%,
et 3,8% pour la gravité modérée.
11- Notons également que Recovery n’est pas en double aveugle.
=> Le praticien pouvant s’investir ou déclarer des données en fonction du traitement, l’ANSM, l’EMA et l’OMS vont-elles la classer en biais critique ?
12- Sur la diminution du risque de thrombose, le groupe traité est très très proche d’être significative.
Un effet anti thrombosique pourrait être présent.
13- Cependant Recovery constate un pb hémorragique
Mais
=> Le mélange aspirine + Heparine peut augmenter le risque hémorragique car on augmente l’anti-coagulation
=> Recovery inclut des patients à risque d’effet indésirable grave, tels que patients sévères, cardiaques ou âgées
14- + l’âge est élevé + le risq hémorragique peut paraitre élevé…
En regroupant les 2 sous groupes (moins de 70 et 70-80) l’analyse est proche d’être significative.
Certes pour un effet minime, mais il peut correspondre au % de décès/ thromboses.
15- Afin de maximiser le rapport bénéfice/ risque, un bilan et un traitement au cas par cas peuvent paraitre pertinent.
C’est ce que fait l’IHU M.
Stratégie de dépistage des thromboses réalisé à l’IHU en traitement précoce:
16- Recovery:
- faible effet significatif sur le taux de décharge.
- effet significatif sur le risque d’hémorragie
- possible effet sur la prévention de thrombose
Hors héparine++
- un effet significatif sur le taux de décharge
- un possible effet sur la mortalité, hors héparine
17- Attention au raccourcis induit par Recovery Aspirine.
Beaucoup vont croire que les anti-thrombosiques sont à exclure, alors qu’ils sont PRESENTS EN MASSE dans les groupes contrôles.
Les anticoagulants OU l’Aspirine semblent bel et bien des traitements interessants.
18- On voit ici une limite des RCTs en lien à une présomption d’efficacité des anti-thrombosiques.
Il n’est pas possible de faire un RCT sans anti-thrombosique.
Les RCTs comparent des dosages et/ou un ajout de médicament aux propriétés proches.
19- Chez les patients très sévères, un dosage d’héparine sup à l’usage habituel ne semble pas nécessaire.
Chez les patients très sévères, généraliser l’aspirine ne semble pas nécessaire si le patient est déjà sous héparine,
mais un effet est présent en cas d’absence d’héparine
20- En complément, dans la littérature sur l’Aspirine, il y a cette meta-analyse publiée le 21/05,
=> sur 6 études (limite d'inclusion au 21/04),
=> 13 993 patients,
=> => => RR : 0,46 (0,35 ; 0,61),
=> "faible preuve, besoin de confirmation"
@EnqueteExclu 1- a charge contre DR. Les personnes interrogées sont anti DR, sans possibilité d y repondre
2- les RCTs sont la règle. Mais une epidemie dure normalement peu de temps. Ce n est pas adapté en cas de presomption d efficacité d’un medoc connu, safe et disponible.
@EnqueteExclu 3- une etudiante qui n a pas aimé etre avec DR... autoritaire et sur de lui : bah c est normal, c est une reference. DR confirme etre exigeant. Il est possible de changer de responsable, si c est trop dur
@EnqueteExclu 4- falsification : c est un auteur qui a fait un Fake, pas lui. Il ne pouvait pas le savoir. Le reviewing ne l a pas vu.
@EChabriere Le sujet de cette lettre est la publication de Gautret en mars-avril 2020, sur 36 patients positifs, avec un GROUPE CONTROL (contrairement à certaines rumeurs).
C’est ancien,
et cette étude était sur la CHARGE VIRALE avec un résultat positif.
Par exemple, dans sa lettre de refus de RTU / HCQ, ils citent des 7 études observationnelles de référence, dont certaines sont totalement aberrantes.
@biobiobiobior@pdousteblazy 1- On notera qu’Arshad est incluse alors que Fiolet l a exclu dans son cherry picking...
L’inclusion de cette étude (positive pour l’HCQ) aurait totalement modifiée la conclusion de sa méta-analyse.
Cela interroge sur la qualité de cette méta.
@biobiobiobior@pdousteblazy -2a- Pour Fried cité en exemple...
Sur un total de 16,8% d’intubés, 6,7% des patients ont été intubés dès le 1er jour. Le traitement n’est pas responsable de ces 6,7 % d’intubations. Le traitement a pu être donné après intubation. Association ne veut pas dire causalité.