Dans la Pravda, ce titre de pure falsification: l'immunité de groupe est à l'horizon. C'est évidemment faux, raison pour laquelle investir dans l'aération, après avoir enfin accepté le consensus scientifique sur la transmission aéroportée est nécessaire.
lejdd.fr/Societe/alain-…
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L'interview elle-même est plus intéressante que son titre obscurantiste: la question de la vaccination des ados est correctement posée. Peu de risque. Peu de gain. Mais un énorme gain à participer à la protection de toute la société: voir leur avenir se rouvrir. 
Cela permet de réfléchir à un gros problème du concept de balance bénéfice risque: la définir individuellement, c'est accepter le principe du "capital humain", d'une société atomisée incapable de se concevoir encore comme société.
Drosten était plus clair sur ces questions, qui dit clairement que l'immunité de groupe ne peut être atteinte et que 100% de la population finira par être en contact avec le virus, protégé ou non. Il dédramatise au lieu de mentir.
republik.ch/2021/06/05/her…
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Dans l'interview de Fischer, il y a un gros problème d'éthique: insister sur les premières doses, c'est faire prendre des risques aux citoyens. La protection, c'est 2 doses + 15 jours. La com' politicienne ne doit pas autoriser ce type de discours dangereux.
Fischer comme Drosten occultent la question centrale: que se passe-t-il si, dans les pays pauvres, il apparait un variant avec un échappement vaccinal important? On repart pour un an de merde, alors même qu'un investissement dans la réduction de risque nous tirerait d'affaire.
Fischer écarte la vaccination obligatoire. C'est une évidence, une année électorale, alors que le bloc national-identitaire rêve de mouvement de rues anti-vax, contre la "dictature sanitaire".
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