C'est Staline qui fait un discours. Soudain quelqu'un éternue dans la foule. Alors Staline crie : "Qui a éternué pendant mon discours ?"
Personne ne répond.
Staline dit : "Si le coupable ne se dénonce, je fais fusiller le premier rang !"
Personne ne se dénonce.
"Fusillez le premier rang !"
Les soldats fusillent le premier rang.
"Qui a éternué ? S'il ne se dénonce pas, je fais fusiller le deuxième rang !"
Personne ne se dénonce. Le deuxième rang est fusillé.
Puis le 3e. Puis le 4e.
Là, un vieux monsieur au dernier rang se lève et dit :
"Camarade Staline, c'est moi qui ait éternué".
"C'est toi ? hurle Staline.
- Oui...
- C'est vraiment toi ?
- Oui...
- Alors à tes souhaits, camarade".
Et Staline reprend son discours.
Je ne sais pas pourquoi cette blague m'est revenue en tête. Je l'avais apprise dans une pièce de théâtre que j'avais vu au lycée, avec ma classe de première.
C'était une pièce où une jeune femme reconstituait la vie d'un de ses ancêtres en URSS. En fait, ça s'était déroulé en deux ans. En seconde, la troupe était venue en classe sans dire qu'il était question de théâtre : c'était présenté comme des archives, une histoire vraie.
Une semaine après leur intervention, la prof nous avait lu une lettre de leur part expliquant que c'était une expérience de théâtre. Une grande partie de la classe avait été indignée (moi j'avais trouvé ça cool).
L'année suivante, on avait assisté à la pièce au théâtre de la ville, le Cratère. La même troupe avait une autre pièce qu'une autre classe avait vu et qui s'appelait "Marx encule Hegel" si je me trompe pas.
En tout cas, voilà, si quelqu'un de cette troupe de théâtre venait à passer par là, sachez que j'ai encore ça en tête.
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*Le voile d'ignorance est une notion du philosophe John Rawls. Pour définir des principes de justice pour une société, il recommande de se placer sous un "voile d'ignorance" c'est-à-dire en imaginant que l'on peut occuper n'importe quelle position au sein de la dite société
C'est-à-dire qu'il faut se poser la question : "si je peux être n'importe quelle personne, favorisée ou défavorisée, sans avoir possibilité de choisir ou de l'influencer, quelle société est-ce que je préfère ? "
Il y a tellement de trucs affreux et d'une rare bêtise dans cette vidéo, mais franchement, le moment où le mec explique qu'il a été, lui, victime de l'esclavage parce que Napoléon a supprimé l'académie des sciences morales et politiques...
Est-ce qu'on peut pas faire plaisir à tous ces gens qui veulent se victimiser et supprimer l'académie française, l'institut et tous ces trucs qui ne servent qu'à donner une vague existence à des gens qui ne produisent rien ?
Je veux dire : regardez les membres de l'académie des sciences morales et politiques academiesciencesmoralesetpolitiques.fr/membres-titula… S'ils disparaissaient tous par magie, personne ne s'en rendrait compte nulle part.
Je suis désolé de poser la question mais pourquoi on écoute l'avis de l'auteur de cet article ? C'est pas comme si on manquait d'économistes pour faire le boulot. lemonde.fr/idees/article/…
Je sais que c'est dur de s'orienter dans la discipline sue ce genre de questions parce que ce sont des questions complexes de modélisation et qu'il y a des choix et des jugements pas exempts de politiques mais justement en fait
Justement autant rendre compte de cette complexité et rendre compte des points de débats, des choix, des dissensus... C'est pour ça qu'il faut de bon•ne•s journalistes spécialisé•e•s en shs y compris en économie.
On sait depuis Tocqueville que non, la démocratie ne repose pas avant tout sur le fait majoritaire.
Tocqueville met en garde contre la tyrannie de la majorité, c'est à dire contre l'usage du fait majoritaire pour nier les droits des minorités. Il notait donc que la démocratie devait impliquer l'existence de droits qui ne pouvaient pas être soumis au fait majoritaire.
C'est ce qui s'appelle l'Etat de droit. Une condition de la démocratie, à la fois pour faire obstacle au risque de dictature et à l'arbitraire du pouvoir et pour protéger les individus. C'est ce que remettent en cause les gens comme Chevenement ou l'extrême droite.
C'est intéressant la panique morale de Marianne et l'UNI, parce que, en fait, si pour quelque raison que ce soit le nom de Samuel Paty n'était pas sélectionné, ils auraient fait le même scandale.
Si les étudiant•e•s n'avaient pas assez voté pour => panique morale
Si un autre nom avait finalement remporté la sélection => panique morale
Si quelqu'un avait exprimé la moindre préférence pour un autre nom => panique morale