Le Maghreb est une zone géographique située au nord-ouest de l'Afrique qui comprend 5 pays : la Libye, la Tunisie, l'Algérie, le Maroc et la Mauritanie. Il est habité par plus de 100 millions de personnes.
Il y a eu de nombreuses tentatives dans l’histoire pour inclure cette région dans un seul ensemble nommé: al-Maghreb al-‘Arabi (le Maghreb Arabe).
Le Maghreb tel que nous le connaissons fut unifié culturellement pour la première fois de son histoire avec fois la conquête Omeyyade du 7ème siècle.
L’unité politique apportée par la dynastie arabe des Omeyyades y fut ainsi sans précédent bien que brève, 30 ans, elle marque le début d’une nouvelle ère pour la région.
l'Union du Maghreb arabe a été créée en 1989, mais l’organisation est gelée depuis 1994. Ce sont des choses connu du grand publique mais c’est le nom « Maghreb Arabe » qui créer le plus de débats et d’hystéries de nos jours.
Les populistes anti-Arabes (Shu’bi) prétendent que la France est celle qui a nommé cette région « Maghreb arabe », comme si la France avait fait des efforts conséquents pour unir le Maghreb sous l'égide d'une identité arabe unificatrice !
La France aurait voulu unir les pays du Maghreb arabe alors qu'elle les a divisés, colonisés et pillé leurs richesses de fond en comble ?
En réalité, le terme: Maghreb arabe est très ancien et bien antérieur à la France. Par exemple, Shams al-Din al-Maqdisi dans son livre composé au Xe siècle, mentionne que le Maghreb fait partie des régions arabes.
Le terme المغرب العربي « al-Maghreb al-‘Arabi » est explicitement mentionné pour la première fois dans le livre « L’histoire du Maghreb arabe au Moyen Âge » écrit par l'historien andalou Lisan Al-Din Ibn Al-Khatib au 14ème siècle.
Il s'agit d'une mention claire de cette notion avant l'occupation française et sa prétendue fabrication du terme « Maghreb arabe ».
Le héro de la chute de Grenade, dernier bastion musulman d’Al-Andalus
﷽
Le 21 Mouharram de l’année 897 de l’Hégire (le 24 novembre 1491), le ministre Nasride Aboul Qassim se rendit chez les époux royaux espagnols pour conditionner la reddition de la ville. Les époux acceptèrent ses conditions et l’accord fut conclu.
Le massacre de Kulthūm ibn ʿIyāḍ al-Qushayrī et de ses compagnons (lors de la bataille de Bagdoura en 741 près de Fès, qui suit la bataille des Nobles à Tanger l’année d’avant) fut cause que le calife Hishām ibn ʿAbd al-Malik envoya en Ifrīqiyah Ḥanẓalah ibn Ṣafwān al-Kalbī
Qui était alors gouverneur d’Égypte, où il avait été nommé en 119; il arriva en Rabiʿ al-Thānī (février-mars 742), dans son nouveau gouvernement. Sur la demande que lui adressèrent les Andalous, Ḥanẓalah leur envoya en qualité de gouverneur:
La Médina de Fès a été fondée par le chérif Idrīs Ier en 789 à l’emplacement de l’actuel quartier des Andalous, mais la trace la plus lointaine de Fès est au niveau de la numismatique avec une pièce frappée en 801 et Idrīs Ier étant déjà mort, ce fut sous la régence de Rashid.
En 808, le régent Rashid ibn Morshid fonde « Al-Aliya » sur l'autre rive de l'oued de Fès.
Al Aliya se développe très vite et devient une véritable ville avec mosquée, palais et kissariya (halle, marché).
«Al Andalus est comparable au Sham pour la pureté de son air et de ses eaux, au Yémen pour la douceur de sa température partout égale, aux Indes pour sa profusion de plantes aromatiques et médicinales, à l’Iraq pour la magnitude de ses fleuves,...
...à la Chine pour son abondance de minerais et de pierres précieuses, à Aden pour le nombre de ses ports et la sécurité de ses côtes »
Cette étude a été menée sur le cimetière musulman de Pampelune, découvert en 2002 dans le nord de l’Espagne. L’importance de l’étude réside dans la rareté de son genre et dans la vision plus ou moins précise
qu’elle nous transmet sur l’identité des conquérants musulmans et de la société andalouse primitive, le cimetière datant entre l’an 714 et 770.