La vaccination ne favorise pas le développement de variants
Un préprint suggère que les vaccins COVID-19 restreignent fortement la diversité des lignées, les voies d'échappement évolutives du SARS-CoV-2 et empêchent le virus de muter au même rythme que chez les non-vaccinés
C'est assez logique vu que plus le virus circule, plus on a de chance de voir apparaître de nouveaux variants et nouvelles lignées, or les vaccins réduisent la circulation du SARS-CoV-2V
Sur une analyse de 1,8 millions de génomes de SARS-CoV-2, on voit que la diversité diminue
Ils ont comparé les génomes de 23 sujets vaccinés et immunisés qui ont été infectés après (percée vaccinale) avec 30 personnes non vaccinés infectées
Les non-vaccinés ont plus de mutations sur l'épitope des protéines Spike de leur SARS-CoV-2 que les vaccinés
La multiplication des variants est provoquée par la circulation abondante du coronavirus et non par la vaccination. Tout ce qui est capable de réduire la circulation intense d'un virus est susceptible de réduire l'apparition des variants. Et non l'inverse
Pour mettre un coup d'arrêt à la pandémie, il faut qu'il y ait un niveau élevé d'immunité dans la population mondiale. Et là, on en est loin
Étude sur 508 707 participants 🇬🇧 sur le covid long (non reviewée)
Prévalence autodéclarée de COVID-19 : 19,2%
37,7% des 76 155 cas symptomatiques ont eu au moins 1 symptôme (prévalence pondérée pour la représentativité de 5,7%) et 14,8%, 3 symptômes ou + durant >11 semaines
La prévalence de symptômes persistants n'est pas nulle chez les plus jeunes
La prévalence de symptômes persistants à 12 semaines ou plus était d'environ 50 % ou plus parmi les personnes déclarant des comorbidités
Ce qui donne une prévalence pondérée (représentative de l'Angleterre) de 5,8% pour 1 symptôme persistant (potentiel COVID long) et 2,2% pour 3 symptômes ou plus
La prévalence des symptômes persistants
était plus élevé chez les femmes que chez les hommes et augmentait avec l'âge
1⃣ Ne pas contracter la COVID-19 et éviter des formes graves (efficacité quasi à 100% contre l'hospitalisation)
2⃣ Protéger son entourage et les personnes les plus vulnérables. Les vaccins réduisent la transmission
3⃣Pour une retour à la vie "normale". Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre l'immunité collective sans vaccin
4⃣ Pour soutenir le système de santé, cela soulage la pression sur le personnel du système de santé et libère des ressources pour soigner d'autres maladies
5⃣ Pour économiser du temps et de l'argent, la vaccination est rapide et gratuite. Les vaccins permettent de prévenir l'infection au SARS-CoV-2, ce qui est beaucoup moins coûteux pour la société que traiter la COVID-19, les frais médicaux, l'absence au travail ou l'école
Thread sur la⚖️bénéfice/risque pour les vaccins COVID-19 chez les enfants/ados
Seul le vaccin de Pfizer (BNT612b2) est autorisé chez les 12 ans et plus
✅ Efficacité de 100% (75.3-100) contre le COVID-19, 7 jours après la 2nd dose (essai de Phase III)
🇺🇸 Aux USA, >4 millions d'enfants de 12-15 ans ont reçu une 1ère dose
A gauche : effets attendus classiques (douleur au site d'injection, fatigue, mal de tête) plus importants après la 2nd dose de Pfizer
A droite effets indésirables : vertiges, mal de tête, syncope, nausées
Pour les 12-15 ans : 5,7% (pour 2 540 enfants) événements indésirables sérieux
Effet grave et rare : myocardite/péricardite = inflammation du muscle cardiaque/de la membrane recouvrant le cœur (âge médian : 30 ans après dose 1 et 24 ans après dose 2, cela touche plus les hommes
Mon CV est facilement trouvable sur Linkedin, j'ai bossé (ou fait des stages) dans le public depuis plusieurs années : Ministère 🇧🇪, ANSES, agence fédérale Sciensano, INSERM
Il y a des postes où j'avais des déclarations de conflits d'intérêts (voici à quoi ressemble une DOI)
Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage. Sur le net c'est encore plus simple de façon anonyme d'inventer une vie ou de diffamer quelqu'un
C'est ironique parce que si ça n'avait pas d'importance pour lui, il n'en ferait pas tout une histoire et des mois plus tard à continuer
40 ans de lutte
Thread sur l'évolution des messages de santé dans la lutte contre le #VIH
On est passé des messages anxiogènes et stigmatisants avec une faucheuse des années 80 à aujourd'hui qu'on peut vivre (quasi)normalement et qu'on a les outils pour stopper cette pandémie
1981 : Premiers cas de SIDA décrits par l'US CDC. Description d'une infection pulmonaire rare chez 5 jeunes gays de Los Angeles, avec des co-infections inhabituelles et un système immunitaire déficient