La situation est une formidable occasion de convergence des luttes, par delà les difficultés et les différences, de tous les sans vaccins, sans papiers, sans domiciles, sans Start Up, sans conflits d’intérêts, sans volonté de dominer & d’exploiter... contre la tyrannie des riches
Au 18è siècle, la noblesse porte la culotte et la haute bourgeoisie tend à l'imiter. Ce sont les travailleurs manuels ou autres boutiquiers modestes qui portent le pantalon. Dans ce contexte, le terme de #SansCulotte a été employé par les puissants pour dénigrer les petites-gens.
Avec un mépris de classe évident, il connotait non seulement la pauvreté, mais aussi l'inculture et la bestialité. Lorsque les "sans-culotte" s'agitent au début de la Révolution française, le terme réapparaît donc aussitôt.
L'impulsion est sans doute lancée par les députés du Tiers-État qui portent le pantalon. Après la montée en puissance des Montagnards, ce sont les #SansCulotte eux-mêmes, aussi appelés "bras-nus", qui reprennent le terme, et développent une certaine fierté plébéienne.
Dans Paris et ailleurs règne alors une ambiance révolutionnaire au son de la Carmagnole, ce chant populaire souvent repris ensuite dans les luttes.
Les sans-culotte veulent une égalité simple et fraternelle. Ils systématisent le tutoiement et s'interpellent en disant "citoyen !"
Les valeurs s'inversent à grande vitesse, les nobles et les grands hommes d'Église sont raillés, leur privilège de ne pas travailler est décrié comme scandaleux et honteux. Les hommes sont vêtus de pantalons, souvent à raies tricolores et de gilets ou carmagnoles.
A partir du 10 août 1789, le bonnet phrygien rouge est aussi arboré ostensiblement.
Politiquement, le mouvement n'avait pas de leader naturel, mais plusieurs figures qui savaient capter son énergie, notamment Jean-Paul Marat :
Les sans-culotte ne forment pas une classe sociale à proprement parler, puisqu'ils regroupent à la fois des petits-bourgeois (boutiquiers, artisans...) et les premiers des prolétaires (tapissiers de la manufacture Réveillon, typographes...).
Fruit d’un discours sur le peuple en constante évolution, le sans-culotte, conçu comme idéal ou comme réalité sociologique, symbolise le renversement complet d’un système de valorisation social.
Ils ont formé, dans les événements un bloc radical, un véritable moteur de la Révolution. Ce qui les liait, c'était une idéologie confuse mais engagée, et surtout une condition de "classes populaires" dans le besoin, qui les poussait à la révolte devant l'opulence des puissants
Le 14 juillet, les sans-culottes du Faubourg Saint-Antoine prennent la Bastille, forteresse dont le rôle était de dominer l’Est parisien, plébéien. Les masses voulaient des armes. Elles voulaient aussi détruire cette prison pour dettes, hautement symbolique.
La prise de la Bastille, qui n’était aucunement commandée par la bourgeoisie, marque l’entrée des masses parisiennes sur la scène de la Révolution comme force indépendante. Elle fait grandement écho à des événements récents
En même temps, une série d’insurrections urbaines eut lieu également à Rennes, à Caen, au Havre, à Strasbourg et à Bordeaux. Ce sont les masses urbaines qui, par leurs interventions décisives, ont contré à la fois la réaction monarchiste et les hésitations des bourgeois.
En octobre 1789, les femmes de Paris ont marché sur Versailles et sont rentrées avec le roi fait prisonnier.
De ce mouvement sans-culotte va naître une tentative de gouvernement populaire, la Commune de Paris, sorte de gouvernement municipal plébéien, organisé en sections locales sur les différentes arrondissements.
En connexion directe avec la combativité populaire, la Commune est une sorte de double pouvoir face aux Assemblées dominées par les bourgeois, et émet parfois des revendications fortement socialisantes, mais elle n'a pas la force sociale ni la conscience pour devenir hégémonique.
La fuite du roi à Varennes puis le massacre du Champ-de-Mars (17 juillet 1791) furent des preuves éclatantes qu'une partie des élites avait trahi et n'était pas dans le même camp que les insurgées. Dès lors le code vestimentaire du sans-culotte est affiché en signe d'appartenance
Pour maintenir la pression sur la Législative, puis la Convention, les sans-culotte envoyaient des pétitions et des délégués. Mais c'est surtout parce que depuis 1789, les sans-culottes étaient armés et déclenchaient facilement des insurrections qu'ils avaient un rôle décisif.
L'intervention des masses populaires atteint son paroxysme en 1792 et 1793 avec les comités de surveillance, dans lesquels les sans-culottes appliquaient avec zèle la politique de Terreur contre l’ordre bourgeois contre-révolutionnaire.
Parallèlement, les sans-culottes ont peu à peu étés plus étroitement fichés, infiltrés et surveillés par la police, et les autorités bourgeoises ont tout fait pour récupérer les armes dont disposait le peuple parisien.
Avec la défaite de cette immense force sociale, beaucoup de conquêtes démocratiques ont reculé. En revanche, les conditions étaient réunies pour le développement du mode de production capitaliste, dans lequel la lutte des classes allait prendre une forme encore plus aigüe.
Les "gilets jaunes" décryptés par l'histoire : un peu sans-culottes, avec du NTM dedans google.fr/amp/s/www.fran…
Pour l'historien Emmanuel de Waresquiel, les gilets jaunes sont les répliques fantômes des sans-culottes. Tout a changé, à commencer par le pouvoir contre lequel on se bat. On voulait encore du roi en 1789, on n'en veut plus aujourd'hui. historia.fr/actu-gilets-ja…
Au concept révolutionnaire d’égalité en droit et en dignité, inscrit dans la Constitution, l’Elysée substitut le concept réac « d’égalité des chances » : une notion anti-égalitariste justifiant l’inégalité des conditions d’existence et l’exploitation des citoyens par le Capital
Les USA ne reconnaissent que 3 vaccins : Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson. L’UE reconnaît en plus de ces trois vaccins l’AstraZeneca (uniquement s'il est produit en Europe).
Les personnes non-vaccinées et les personnes vaccinées avec des vaccins non-homologués par les agences de santé de l’UE et des USA y compris l’Astrazeneca fabriqué en Inde, auront donc interdiction d’entrer sur le territoire.
Les médias se rendent compte que la mise sous le tapis de l’hypothèse d’une fuite de laboratoire est un choix politique et économique qui va contre l’intérêt général
Ils restent bien incapables d’envisager le story-telling du vaccin miraculeux comme un choix de même nature
Mais après tout, si Macron entrave la recherche scientifique sur l’origine du COVID-19 pour ne pas froisser la Chine, peut on imaginer qu’il ferait pareil vis à vis de Pfizer, de BigPharma, des BigTech et des Sociétés financières françaises et américaines qui sont derrières ?
En rendant par exemple obligatoire un vaccin qui ne va bénéficier, en l’état actuel de notre société, qu’aux riches, en créant une société à deux vitesses, privatisée, sur-contrôlée, aseptisée autant que polluée, et dans l’optique de satisfaire un agenda politique ?
#Thread La dictature sanitaire qui éclot en France et les discriminations associées paraissent surréalistes vu de Suisse.
Les hôpitaux suisses n’ont que le mot «liberté vaccinale» à la bouche, et le simple fait de comptabiliser les vaccinés est débattu. heidi.news/sante/vu-de-su…
Le pouvoir des Suisses s’évalue dans les urnes, pas aux muscles du bras de l’exécutif. Si tu rends la vaccination Covid obligatoire en Suisse, tu auras un référendum dans l’heure et les citoyens vont voter. Et il y a de fortes chances qu’un tel projet ne passe pas... Vive le #RIC
L’OMS, dans un document paru le 13 avril 2021, dit :
« Comme pour les autres politiques de santé publique, les décisions relatives à la vaccination obligatoire doivent s'appuyer sur les meilleures preuves disponibles et être prises par des autorités de santé publique légitimes,
En 1998, au Tour de France, 99% du peloton utilisait l'EPO, entre autres produits, ce dopant si efficace pour fournir de l'oxygène aux muscles. Cette EPO est alors complètement indétectable aux contrôles, comme le sont en 2021 les nouvelles hémoglobines.
Disons que pour les nouvelles hémoglobines, nous sommes comme en 1991 : avec un nouveau «truc» miraculeux pour la performance. Ce truc «passe» aussi au travers de tous les contrôles, qu'ils soient urinaires, sanguins ou ceux du fumeux «passeport biologique».
« Les syndicats policiers décriés pour leurs positions d’extrême droite sur les réseaux sociaux n’auraient pas fait le film autrement. » cinematraque.com/2021/07/13/bac…
« La BAC prend ses racines dans la police coloniale en Algérie. Les méthodes de cette police ont été ensuite exportées dans les années 70 sur le sol métropolitain dans une ambiance nauséabonde ou les ratonnades avaient la cote, y compris et surtout à Marseille.
Le terme BAC s’officialise en 1991 sous Mitterrand. Dès le début des années 90, des BAC se déploient sur l’ensemble du territoire. Les «bavures» dont elles sont, en partie, comptable vont plonger plusieurs cités à plusieurs reprises dans des nuits d’émeutes durant les années 90.