Naftali Bennett, Premier Ministre d’Israël : « Les vaccins à eux seuls ne résoudront pas le problème. La protection vaccinale est « plus faible que nous ne l'avions espéré » contre Delta (…) le gvt cherche à approuver les kits de test à domicile ».
Plusieurs enseignements dans cet article : 1) Raoult, qui ne voit de vraie solution aux COVID que dans les vaccins tradis (Valneva, Novavax) et les traitements, a encore raison. 2) La protection des vaccins actuels contre la transmission est mauvaise, comme on le soupçonnait.
3) L’idée des kits de dépistages individuel est une excellente proposition : la protection contre la transmission serait bien meilleure s’ils étaient en vente en grande surface ! Ce serait une mesure positive de responsabilisation des individus, respectueuse des libertés.
4) En attendant des vaccins plus efficaces et des traitements, les confinements menacent toujours même avec une grande partie de la population vaccinée : « Je pense qu'il se pourrait que nous arrivions au point où nous dirons" nous avons besoin d'un verrouillage " a dit le DGS.
5) Les vaccins actuels sont-ils pour autant inefficaces ? Trop tôt pour le dire. Les cas graves semblent plafonner, signe encourageant. Si la tendance se confirme, cela signifierait que la vaccination se justifie pour les personnes à risque, mais moins pour les jeunes.
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Les leçons de que l’on peut tirer de la baisse de l’efficacité du vaccin Pfizer :
1) L’équation vacciné = testé dans le pass sanitaire est fausse.
Fiabilité tests PCR et antigéniques fréquents : >90%.*
Fiabilité vaccination face à Delta : <64%.
2) La baisse de la protection contre les formes graves rend nécessaire le recalcul de toutes les balances bénéfice / risque pour la population entre 12 et 65 ans. Dans tous les cas, la vaccination obligatoire dès 12 ans est remise en question par ce type d’efficacité.
3) Même si le vaccin confirme une efficacité forte chez les personnes à risque contre le Delta (>70%), la nécessité d’un testing performant, d’une prise en charge des malades en ambulatoire et de traitements efficaces est plus que jamais d’actualité.
L’excellent @dperetti a calculé la protection du vaccin Pfizer contre les infections en Israël : chute libre. Cela signifie que les vaccinés peuvent transmettre le variant Delta. Ces résultats questionnent la pertinence du #passesanitaire, qui met à égalité testés et vaccinés.
Ce mauvais taux de protection explique l’approbation par le premier ministre israélien des tests à domicile en dépit d’une population adulte vaccinée à 80%.
Mauvaises nouvelles d’Israël. A partir des premières données d’hospitalisations, une tendance s’affirme : une forte diminution de la protection contre les hospitalisations (en vert, les vaccinés, en rouge les non-vaccinés). La promesse d’une protection absolue (>90%) s’envole.
Données préliminaires, donc on va attendre pour vous donner un chiffre. Ce n’est pas 0%, car plus il y a de vaccinés, plus il y a de vaccinés hospitalisés. Mais c’est bien - que 90%. Cela pose la question de la balance bénéfice / risque du vaccin pour les jeunes face au Delta.
Je regarde un peu les plateaux et ce qui se dit sur le discours de Macron, et ce que je vois m’horrifie. C’est un défilé de gens qui répètent un gloubi-boulga d’approximations scientifiques pour valider la décision de Macron. Aucun vrai connaisseur du sujet pour leur répondre.
Ils martèlent que la vaccination obligatoire se justifie parce qu’il est prouvé que le vaccin empêche la transmission alors que c’est faux, faux et re-faux. C’est une hypothèse, surtout avec le variant Delta, qui bouleverse les résultats préliminaires.
Et alors côté vaccination des enfants, ça passe comme une lettre à la poste. Y’a un seul petit essai sur 2000 patients à ce jour, aucun calcul bénéfice risque sérieux de publié, on commence à peine à identifier plusieurs ES sur les moins de 30 ans mais…
Vous oubliez en permanence d’ajuster ces groupes au nombre de personnes vaccinées : il y a plus de vaccinés que de non-vaccinés désormais, c’est donc normal qu’il y ait plus de personnes vaccinées qui meurent. Ces chiffres montrent probablement un effet positif du vaccin.
En faisant de rapides produits en croix, je calcule au moins 33% de réduction de la mortalité chez les complètement vaccinés (3,37 morts / M d’hab. vs 4,38), sachant que les groupes ne sont pas ajustés par âge, donc efficacité probablement très supérieure.
En effet, le groupe vacciné a 17 fois moins de morts sous les 50 ans (1,72% < 50 ans dans le groupe 2 doses vs 29,2% < 50 ans dans le groupe non-vacciné), ce qui déséquilibre complètement le résultat. Je laisse de vaillants statisticiens calculer le vrai résultat.
Il faut d’abord rappeler que démonstration de l’étude Pfizer ne portait pas sur la positivité PCR, mais sur la fréquence des cas symptomatiques dans le groupe traité. Pfizer n’a jamais voulu démontrer la négativité PCR des vaccinés.
En l’occurrence, la sévérité des malades est plus faible actuellement que l’année dernière à la même période. Cela signifie-t-il qu’il faut crier victoire ? Non. Seulement qu’il faut attendre pour voir si la tendance se poursuit.