Fin juillet, les activistes hackers biélorusses ont annoncé avoir piraté plusieurs bases de données majeures du min de l’Intérieur : registre de l’état civil, base de données des policiers, registres de la surveillance policière, audio des écoutes tel, surveillance par drones ➡️
2. Quand on écrira l’histoire des dernières années du régime de Loukachenko, nous aurons une base documentaire incroyable. Si un jour un procès a lieu, également. Mais en attendant? ➡️
3. L’exploitation d’une telle masse documentaire pour la transformer en arme politique demande du temps et des ressources. 20 jours après le hacking, les activistes tâtonnent et font quelques extractions de profil pour montrer à quoi ils ont accès. A pas mal de choses! ➡️
4. La première enquête de taille a été faite par le média Настоящее время pour comparer les stats officielles du Covid avec les données de l’état civil. Conclusion : la surmortalité est de 14 (!) fois + importante que ce qui est affiché officiellement ➡️ currenttime.tv/a/smertnost-v-…
5. Difficile de prédire aujourd’hui l’impact du hacking. Version light: circulation et commercialisation des données sensibles. Version hard: une info déterrée qui peut mettre le feu aux poudres, dans les cercles du pouvoir ou chez les opposants ➡️
6. Dans la base de données des écoutes téléphoniques, on trouve ainsi des audios des écoutes internes sur les lignes de service. On trouve aussi une base de données détaillée des délateurs. Tout ça est potentiellement très explosif. Mais l’impact est imprévisible. A suivre.⏹
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