Soutien à la chercheuse qui cependant, n’a pas juste « fait son taf ». Sa critique à prétention sociologique de #Kaamelott (google.fr/amp/s/biiinge.…) est aussi de la propagande néolibérale en phase avec la ligne éditoriale de Konbini.
Passons sur le fait que Kaamelott ne prétend faire une reconstitution historique... C’est simplement une réinterprétation humoristique de la légende arthurienne, du point de vue du réalisateur, et avec les moyens humains dont il dispose (famille & amis comédiens).
Après avoir compté les blagues qu’elle catégorise « homophobes » la chercheuse dit quelque chose d’interessant : « nous acceptons lentement de déplacer les points de vue » en donnant par exemple davantage de place « aux femmes » et « aux minorités ».
Cette notion du déplacement du point de vue est cruciale. Capter et restituer au plus près le point de vue de ceux dont on étudie les mœurs et la société est l’enjeu central d’un travail de sciences sociales.
Pour autant, la sociologie n’a pas vocation à faire des procès politiques aux enquêtés. L’auteur reproche clairement à Astier de ne pas avoir déplacé son point de vue pour inclure celui « des femmes » et « des minorités » ... avant d’encenser elle même Wonder Woman et Netflix ...
Comme si un astrophysicien critiquait l’attitude des trous noirs parce qu’ils ne suivent pas les règles de la théorie de la relativité restreinte... C’est scientifiquement absurde, et pour cause, la chercheuse ne fait plus ici de la science, mais bien de la politique.
L’approche sociologique doit appréhender le multiculturalisme hollywoodien (que prône en modèle la chercheuse) comme une représentation tout aussi partielle et biaisée de la réalité que celle d’un français blanc, hétéro, occidental et centré sur son univers socio-culturel.
La sociologie ne dicte pas la bien-pensance, elle décrit et analyse comment se construisent ces représentations chez les individus & comment elles participent à produire la société. Dès lors, si elle en a les moyens intellectuelles, elle peut développer une critique metathéorique
La sociologie n’a pas vocation à distribuer des blâmes aux artistes qui s’entourent de leur famille & amis comédiens pour produire un film. À moins qu’elle soit prise en otage par une militante qui sacrifie sa portée scientifique pour en faire une arme politique du néolibéralisme
Pour rendre justice à la question de la prise en compte du point de vue d’autrui en SHS, il faut interroger la nature des liens unissant multiculturalisme & néolibéralisme dans un contexte de reconfiguration de l’État et de mobilisations sociales des groupes les plus marginalisés
De nombreux chercheurs ont présenté le multiculturalisme comme la logique culturelle du capitalisme postfordiste, observant les coïncidences entre, d’un côté, le désengagement de l’État, la privatisation, la libéralisation et la dérégulation de l’économie et du commerce,
et, d’un autre côté, la promotion de « la différence », la responsabilisation de la société civile et la mise en place de politiques participatives comme éléments centraux du processus de démocratisation des sociétés récemment sorties de l’ère des dictatures.
Autrement dit, on constate des coïncidences voire des « convergences perverses » entre l’exigence populaire de participation et de reconnaissance, d’un côté, et la colonisation du social et du culturel par l’économique, de l’autre.
Le multiculturalisme ne peut être appréhendé dans toute sa complexité que dans la mesure où l’on rend compte de la manière dont il s’articule à un mode d’exercice du pouvoir, à la rationalité économique néolibérale dominante et au processus de ré-imagination de la nation.
L’exemple des mobilisations amérindiennes est parlant. Ces sociétés remettent en cause le modèle assimilationniste mono-culturel ou intégrationniste du métissage sans déboucher nécessairement sur de l’ethnicisme ou des revendications « pro-minorités » cairn.info/revue-actuel-m…
Les mobilisations amérindiennes, loin de se confiner au local et à l’ethnique, ont contribué à « démocratiser la démocratie », à faire émerger une autre manière de penser et de faire de la politique, et à redynamiser les luttes anticapitalistes et donc antinéolibérales.
Il faut lire Pierre Clastres pour comprendre que les sociétés amazoniennes se caractérisent mieux par l’absence d’autoritarisme et le refus de l’Etat que par de quelconques particularités culturelles propres à leur « minorité ».
Il faut lire Eduardo Viveiros de Castro pour comprendre que les sociétés amazoniennes se caractérisent mieux par une « philosophie de la perspective » dont ignorent tout les sociologues parisiens que par de quelconque particularités culturelles propres à leur « minorité »
L’ironie étant que le perspectivisme amérindien se pose précisément contre le paradigme de la représentation sur lequel se base toute l’analyse des travaux de sociologie diffusés sur les médias néolibéraux par des sociologues néolibéraux.
Le multiculturalisme néolibéral participe à la production d’un champ ethno-politique au sein duquel de nouveaux agents différemment dotés en capital économique et culturel s’affrontent autour de nouvelles procédures de légitimation, d’authentification et de consécration.
En Amérique du Sud, l’enjeu est de savoir « qui a le pouvoir de dire qui est Indien » et « ce qu’est la culture indienne authentique ». Au sein de ce nouveau champ, les savoirs, rituels et systèmes de représentations autochtones sont convertis en « capital culturel »,
et les relations sociales qui lient les membres des communautés entre eux deviennent du «capital social». En conséquence de cette assimilation forcée au néolibéralisme, les luttes sociales indiennes se déployant en dehors du nouveau champ sont délégitimées ou déclarées illégales
Les mécanismes de légitimation et de normalisation qui fonctionnent au sein du champ ethno-politique produisent des effets de standardisation des cultures indiennes, de professionnalisation des individus porteurs de cette culture standardisée et de délégation du pouvoir politique
Les nouveaux dispositifs de gestion de la différence et de la pauvreté contribuent à les englober au sein de ce nouveau champ dans des positions de dominées. Bref, le multiculturalisme néolibéral est une machine de guerre qui continue de coloniser avec des armes idéologiques.
Ce multiculturalisme néolibéral finit de détruire les institutions des sociétés amerindiennes jugées incompatibles avec le capitalisme, et avec elles, le point de vue particulier de leurs membres, sensibilisé par la socialisation à ce que les anthropologues ont nommé «l’animisme»
Les informations actuellement disponibles permettent d’affirmer que :
2014-2019 : les NIH (Gvt US) financent des chercheurs de Wuhan pour développer des coronavirus (SARS et MERS) génétiquement modifiés capables d’infecter l’humain via Spike.
Le vaccin ZyCoV-D contient un brin d'ADN synthétique qui code pour la protéine Spike, ainsi qu'une séquence génétique activant le gène injecté.
Une fois que l’ADN pénètre dans les noyaux de nos cellules, il est converti en ARNm, et ce dernier est ensuite traduit en protéine S.
C’est la différence avec les vaccins à ARN dont la substance active vise le cytoplasme, et n’a pas besoin d’aller dans le noyau de nos cellules pour être traduit en protéine Spike. nature.com/articles/d4158…
@force_ouvriere s’est positionné contre les sanctions prévues par la loi sur la crise sanitaire le 10 août.
La CGT et SUD exigent le retrait du Pass sanitaire et demandent plus de moyens et de personnels pour les services de santé, ainsi que la levée des brevets, notamment.
SUD exige clairement l’abrogation de l’obligation vaccinale.
* Devons-nous modifier génétiquement les espèces qui nous entourent avec des ciseaux génétiques mal-maîtrisés, éradiquant ainsi à jamais le fruit de millions d’années d’évolutions naturelle, au risque de foutre en l’air leur ADN, pour les modeler aux besoins du capitalisme ?
Exemple typique d’une volonté aberrante de la Start Up Nation anglaise et de la bourgeoisie locale d’opérer le forçage génétique de l’écureuil gris alors que favoriser simplement le retour de la biodiversité dans les campagnes aurait exactement les mêmes effets :
1/6 Dans un avis publié cet été, l’@Anses_fr recommandait de "respecter strictement" la règle de séparation des espèces et d'éviter tout cannibalisme : ne pas donner à manger du cochon aux cochons. gouvactu.adminet.fr/des-proteines-…
2/6 Les farines animales sont composées de carcasses broyées (museaux, pattes, os...) d’animaux.
Les poissons d'élevage et les animaux de compagnie pouvaient déjà être nourris avec ces farines. Il sera désormais possible de nourrir volailles et porcs.
3/6 La Commission européenne et l’agroindustrie mettent en avant que ces produits peuvent se substituer à l'importation de protéines végétales alors que le prix des céréales et oléagineux augmente.
« Une semaine après le lancement de la campagne de rappel en France, l’Agence européenne du médicament (EMA) se lance tout juste dans l’évaluation des effets d’une 3e dose du vaccin Pfizer » legeneraliste.fr/actu-medicale/…
2/4 « L’agence planche sur les informations transmises par le laboratoire Pfizer, notamment des données incomplètes d’un essai clinique encore en cours conduit auprès de 300 adultes ayant accepté de recevoir un rappel à 6 mois. »
3/4 « Quoi qu’il en soit, en attendant les conclusions de ces évaluations, et vu le manque de données permettant de confirmer le rapport bénéfice/risque d’un rappel, le régulateur appelle à nouveau les gouvernements à ne pas se précipiter pour autoriser la 3ème dose »