(2/6) 1. La question des pesticides doit désormais être portée au niveau européen.
Nous sommes dans un marché commun, donc cette question doit être européenne ! Sinon, nous créons juste de la compétition déloyale, sur le dos de notre agriculture et de notre environnement !
(3/6) 2. Notre position est toujours la même : « pas d’interdiction sans alternative ».
Restons pragmatiques et souverains.
Cela nécessite que notre recherche puisse avoir les moyens de travailler, ce que nous renforçons sans relâche.
(4/6) 3. Il n’y a pas de transition sans investissement. Si nous voulons accélérer des transitions, il faut donc continuer à investir. Après le plan #FranceRelance, le plan d’investissement France 2030 mettra l’agriculture au cœur de son action.
(5/6) 4. Il faut sortir de l’hypocrisie du commerce international.
On ne peut pas accepter que soient importés des produits dont la production ne serait pas autorisée chez nous.
Donc, NON au Mercosur et OUI aux clauses miroirs. Priorité de la #PFUE.
(6/6)
J’espère que cela lèvera toute incompréhension.
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Résultat :
✅-36% de vente de produits phytosanitaires
✅Bioocontrôle x2
✅Substances prioritaires en très forte baisse (-77% entre 2018 & 2019)
Si on veut aller encore + vite dans la transition, il faut créer de la valeur et avoir le courage de dire qu’un produit doit être payé à son juste prix.
Sinon la conséquence, à terme, c’est + d’importations avec des normes inférieures aux nôtres.
J’ai présenté ce matin la stratégie nationale à 10 ans pour les protéines végétales, et dotée de 100m€ pour son amorçage.
Voici pourquoi elle est si importante ⤵️
1️⃣ D’abord parce que c’est une question de souveraineté.
Alors même que la France est la 1ère puissance agricole 🇪🇺, notre dépendance aux importations reste trop importante.
Regagner en souveraineté ne va pas sans le développement d’une production 🇫🇷 de protéines végétales.
2️⃣ Relocaliser la production présente un double bénéfice environnemental, car importer du soja sud-américain revient à importer de la déforestation. Dans le même temps, la culture de légumineuses participe à la durabilité en fixant l’azote de l’air.