Si on lève des restrictions, charge à l'exécutif de nous marteler que ça s'inscrit bien dans le cadre d'une accalmie - avec tout ce que cela comporte d'incertitudes.
Et surtout, ne plus évoquer prématurément la « sortie de crise ».
2/
En effet, c'est aussi la délivrance continuelle de faux espoirs qui épuise les gens.
« On nous dit que ça va aller, que c'est fini, et puis en fait ça ne va pas du tout... Je ne sais plus où donner de la tête, moi ! On veut de la transparence ! »
3/
L'assouplissement des contraintes, cela doit faire suite à de mûres réflexions et s'accompagner impérativement d'une pédagogie sans faille de la part de l'exécutif !
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Ah, on me souffle dans l'oreillette que l'obligation du port du masque à l'école primaire va tomber « là où c'est possible »...
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Évidemment, je ne souscris pas à ce choix, d'autant mieux qu'il s'appuie sur le taux d'incidence dans la population générale, et non pas dans la population directement concernée - qui, rappelons-le, n'est guère vaccinée et ne le sera toujours pas dans un futur proche.
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On avait dit que la rentrée scolaire et la baisse des températures étaient deux évènements charnières, propres à faire basculer (ou non ?) le destin de l'épidémie dans les prochaines semaines.
Avec la tombée du masque à l'école, on en tient donc un troisième.
7/
Soutien à @Ecole_Oubliee et à tous les parents d'élèves angoissés.
8/8
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Je vais le dire sans ambages : moi, j'aimerais bien que l'on s'habitue à porter le masque pendant la saison des infections respiratoires.
Alors, peut-être pas à l'école, mais au moins par les adultes - ne serait-ce qu'en présence de personnes dites à risque.
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Rappelons que la grippe saisonnière, par exemple, s'accompagne d'une mortalité non négligeable (pas du même ordre de grandeur que le COVID) et d'un impact économique important qui se chiffre en millions de journées de travail perdues et en centaines de millions d'euros par an. 3/
Tiens, ça me rappelle l'imbroglio autour des AINS. Un article du Lancet avait suggéré en 03/2020 qu'ils augmentaient le nombre d'ACE2, donc de portes d'entrées pour le virus - ce qui devait forcément induire une charge virale supérieure et donc des formes cliniques plus sévères.
Non, un vaccin ne « crée » pas des variants.
Il s'agirait d'être rigoureux et précis dans le choix des mots.
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Lors d'une infection, le virus détourne nos cellules pour leur faire créer des copies de lui-même, mais ce processus de réplication s'accompagne d'un taux d'erreur non nul.
Résultat, des copies « imparfaites » émergent.
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En général, ces mutants passent sous les radars et disparaissent car ils ne présentent aucun avantage sélectif (en terme de contagiosité ou d'échappement aux anticorps, notamment) sur le virus d'origine.
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Bonjour ma TL,
Si jamais vous vous sentez nul, dites-vous qu'à Marseille, un charlatan démasqué reçoit ses patients dans un cabinet sans fenêtres dont il met un point d'honneur à fermer la porte tout en laissant la clim.
Ce charlatan, je lui ai rendu visite ce matin.
Malgré le port d'un FFP2 (normalement bien ajusté), je n'ai pu m'empêcher de lui faire quelques remarques. Ses réponses ?
Lui : Ça va, on est vaccinés tous les deux.
Moi : Cela n'empêche pas totalement la transmission.
Lui : Vous avez eu quelle « marque » de vaccin, vous ?
Moi : Pfizer. Bref, on peut quand même l'attraper dans un lieu clos comme celui-ci.
Lui : Faut pas s'inquiéter, on nous serine avec le masque mais ça s'attrape surtout par les mains, venez vous asseoir, les fauteuils son désinfectés tous les matins.
On nous dit qu'avec 10µg d'ARNm contre 30 habituellement, la proportion d'effets indésirables chez les 5-11 ans serait similaire à celle observée chez les 16-25 ans.
Mais on passe à côté de l'EI principal car pas assez d'inclus. 🙄
Résultat, on ne peut qu'extrapoler, c'est-à-dire faire du vent.
Une chose est sûre : si on retrouve la même fréquence de myocardites chez les 5-11 ans que chez les 16-25 ans, ce ne sera pas neutre.
Cela voudrait dire que les 5-11 ans présente le même risque que les 16-25 mais
Raoult disait : « A mesure qu'on progresse vers le pic d'une épidémie (NDLR : vague), les contaminations s'accélèrent et les cas se font de plus en plus graves, sans qu'on sache vraiment pourquoi. »
Mais il peut y avoir une explication qui tient en deux mots : charge virale. 1/
Quand le taux d'incidence est faible, autrement dit, quand le virus circule peu sur un territoire donné, il y a peu de risques de tomber sur un lieu clos avec beaucoup de virus à l'intérieur (oui, oui, on vulgarise vraiment). 2/
Or, il semble que la dose de virus absorbée au moment de l'infection joue un rôle direct sur la sévérité de la maladie.
Attention ! Dans tous les cas, ce n'est pas LE seul facteur impliqué dans l'évolution vers une forme sévère. Faut-il le rappeler.
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