Hier, Emmanuel Macron a annoncé le remboursement des séances chez le psychologue sur prescription médicale à partir de 2022 pour tous les Français.
Cette annonce fait énormément débat chez les psychologues, je vous explique pourquoi.
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Cette annonce fait énormément débat chez les psychologues, je vous explique pourquoi.
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Dès l’âge de 3 ans, il sera possible de se faire prescrire par son médecin des séances chez un psychologue qui seront remboursées à 100%.
Si cela paraît être une bonne nouvelle, les psychologues n’en sont pas vraiment satisfaits et estiment qu’il y a plusieurs problèmes.
Si cela paraît être une bonne nouvelle, les psychologues n’en sont pas vraiment satisfaits et estiment qu’il y a plusieurs problèmes.
1er problème : le remboursement est limité à 8 séances chez le psychologue maximum.
Si le patient souhaite poursuivre au-delà de 8 séances, il devra donc retourner chez un médecin généraliste qui pourra éventuellement renouveler sa prescription.
Si le patient souhaite poursuivre au-delà de 8 séances, il devra donc retourner chez un médecin généraliste qui pourra éventuellement renouveler sa prescription.
Mais alors en quoi est-ce un problème ?
La plupart des psychologues estiment que c’est un processus trop lourd qui risque de décourager le patient. Selon eux, 8 séances ce n’est pas forcément assez pour traiter correctement un patient.
La plupart des psychologues estiment que c’est un processus trop lourd qui risque de décourager le patient. Selon eux, 8 séances ce n’est pas forcément assez pour traiter correctement un patient.
2e problème : la durée des séances gratuites serait de 30 minutes, sauf que cela ne répond pas forcément aux besoins des patients.
Cela pourrait également obliger les psychologues à prendre des rdv “à la chaîne” pour rentabiliser leur cabinet.
Cela pourrait également obliger les psychologues à prendre des rdv “à la chaîne” pour rentabiliser leur cabinet.
3e problème : ils craignent que ce dispositif plonge certains psychologues dans une très grande précarité puisqu’ils ne toucheraient que 30€ par séance pour ces séances gratuites, soit moins que les tarifs habituellement pratiqués.
4e problème : les psychologues craignent aussi de perdre leur indépendance, puisque ce serait d’une certaine façon les médecins généralistes qui décideraient à leur place si un patient a besoin ou non de séances chez le psychologue.
Pour conclure, ces annonces ne font pas du tout l'unanimité et la plupart des psychologues estiment ne pas avoir été entendus.
Ils restent cependant favorables à un remboursement partiel des séances.
Ils restent cependant favorables à un remboursement partiel des séances.
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