Bonjour à toutes et à tous ! Dernier jour du procès d'Alexandre #Benalla. Ce vendredi, la parole est à la défense. @20Minutes Image
Hier le parquet a requis 18 mois de prison à l'encontre d'Alexandre Benalla 20minutes.fr/justice/313738…
On commence avec l'avocate du commissaire Maxence Creusat qui demande sa relaxe. Elle pointe "l'absence d'intention coupable". En outre, il avait "reçu un ordre a exécution immédiate" de la part de son supérieur Laurent Simonin. #Benalla
"La seule volonté qui a animé le commissaire ce soir-là, c'est celle de permettre à une institution - on ne va pas se mentir, pas n'importe laquelle, l'Elysée - de pouvoir rétablir la vérité par rapport à la version biaisée présentée par l'article du Monde"
(Petite victoire : Twitter a l'air de remarcher sur mon ordi 😀)
Je rappelle que le parquet a requis deux mois de prison à son encontre pour avoir transmis des images des caméras de surveillance à Benalla. "Tous les fonctionnaires interrogés dans cette procédure ignoraient l'illégalité de cette pratique. Ce n'est quand même pas rien."
Elle souligne aussi "l'erreur d'appréciation, ou la connerie reconnu le lendemain auprès de son directeur, Alain Gibelin". "On ne peut prendre ça pour un élément à charge contre Maxence Creusat."
Ce qui a changé entre le 18 et le 19 juillet 2018 au matin, "c'est l'ouverture d'une enquête pénale". Il se dit que "son comportement mérite une sanction administrative". Il a "oublié son devoir de discrétion et de réserve", ce qui "n'est pas une infraction pénale".
"Maxence Creusat est loyal, c'est le plus loyal de ce dossier."
Maxence Creusat ne doit pas "être le fusible que certains ont voulu faire dans cette affaire", dit son avocate. Au tour de son collègue, @MontbrialAvocat, de plaider. Il souhaite un bon départ au proc. "J'espère qu'on va se quitter sur un bonne défaite pour vous", lance-t-il.
Il parle des "parties civiles parasites", évoque le monsieur étrange d'hier, mais veut surtout parler de Taha Bouhafs "qui a été condamné la semaine dernière pour injure raciale". "Il faut que le législateur nous entendent, qu'il s'empare de cette question."
.@MontbrialAvocat parle des autres parties civiles, le syndicat Vigi, dirigé "par un policier raté, en cours de radiation qui n'a fait que 0,5% aux élections syndicales". "Une autre partie civile a pris des photos à l'audience de ma collaboratrice ou du commissaire Creusat."
"Sandra, qu'est-ce que vous êtes venu faire dans cette galère avec @UNITESGPPOLICE ?" demande @MontbrialAvocat à sa consœur qui défense le syndicat de police. #benalla
"Pour lui, il était évident, au sens premier du mot, que M. Benalla était une personne habilitée au sens de la jurisprudence." Aux yeux de "ce jeune commissaire qui a 31 ans", "il représente M. Macron sur les sujets de sécurité".
Creusat a vu aussi Benalla "faire une accolade au ministre de l'Intérieur dans la salle de commandement de la DOPC". "Le mec parle à Colomb et copréside des réunions de préparation mais il faudrait vérifier qu'il a des habilitations ?"
Maxence Creusat n'a agi "que dans un cadre professionnel", assure @MontbrialAvocat. Il n'a pas voulu "briller" en transmettant ces images à Benalla.
Il pointe la "pression du commandement légitime qu'a donné un ordre auquel il fallait obéir tout de suite". L'avocat estime qu'il a commis "une erreur de jugement". "Ce qui lui arrive, c'est dommage pour lui et pour la police nationale."
"Ce jeune fonctionnaire de police, quand il a vu le tsunami arriver, il a été d'une loyauté sans faille auprès des institutions françaises."
"Depuis la première minute de garde à vue, il répond à toutes les questions, il a tout dit, il n'a rien caché."
"Depuis la première minute de garde à vue, il répond à toutes les questions, il a tout dit, il n'a rien caché."
"Le départ de Simonin et Creusat quelques semaines avant le début des gilets jaunes a été une perte considérable" pour la police, estime @MontbrialAvocat
Maxence Creusat a tenu a être présent à l'audience alors qu'il a eu une petite fille il y a quelques jours, explique son avocat. Si le tribunal devait quand même le condamner, il demande une amende et pas de prison avec sursis (sans inscription au casier).
Il demande à la présidente de prononcer cette formule le jour du délibéré. "Le tribunal vous relaxe mais ne recommencez pas." En retournant s'asseoir, l'avocat lui fait une petite tape sur l'épaule.
Au tour de l'avocat de Laurent Simonin. "De sens politique, Laurent Simonin en a clairement manqué", commence-t-il.
Me Antoine Maisonneuve raconte "la tournante médiatique" dans laquelle s'est retrouvée Laurent Simonin qui a ensuite été muté à Dreux puis Mayotte. Alors qu'il a "conduit les manifestations les plus difficiles pendant 30 ans" à Paris.
"Il n'existe aucun témoignage, mail ou SMS" prouvant que Laurent Simonin était au courant avant le 19 juillet de l'existence de ces bandes issues des caméras de surveillance. #Benalla
L'audience est suspendue 15 min
L'audience est reprise. Au tour de @ChStPalais, l'avocat de Vincent Crase de plaider. Un an de prison avec sursis a été requis contre son client.
L'avocat fait rire la salle. Il explique en substance que les manifestants, le 1er mai 2018, pouvaient s'attendre à une réplique des forces de l'ordre. Comme lorsque les avocats ont tenté de forcer la porte de la Chancellerie.
Vincent Crase reconnait l'infraction concernant le port d'arme. Concernant les interpellations qui lui sont reprochés, il invoque également l'article 73.
Pourquoi s'est-il doté d'une arme le 1er mai 2018 ? "Déjà, je ne laisserai pas dire qu'il avait pris cette habitude à l'Elysée de sortir armé", affirme @ChStPalais.
@ChStPalais "Il ne s'arme pas pour participer à une opération de maintien de l'ordre. Il a bien compris qu'il ne serait qu'observateur." L'avocat remarque également qu'il n'avait pas d'équipement de protection, comme un casque.
@ChStPalais "D'aucuns peuvent espérer que le destin va vous mettre dans une situation qui fera de vous un héro." Vincent Crase s'est dit quen venant armé, il pourrait intervenir en cas d'attaque terroriste. Cela aurait été "l'apothéose de son parcours".
"Cet homme s'est muni à un moment donné et on le lui reproche, du brassard police", rappelle aussi @ChStPalais
@ChStPalais Vincent Crase n'avait "pas pour intention de tromper autrui sur sa qualité de policer" mais "d'expliquer aux effectifs de policiers qu'il est des leurs", affirme @ChStPalais.
@ChStPalais Vincent Crase ne s'est pas dit le 1er mai 2018 "vivement un flagrant délit que je puisse invoquer l'article 73", explique @ChStPalais
@ChStPalais Chloé P. "a été l'auteure d'un délit flagrant" et a été condamnée, rappelle @ChStPalais. En revanche, il n'invoque pas l'article 73 pour les faits commis sur Simon D.
@ChStPalais "En matière de flagrant délit il n'y a pas d'actes réserves dans les textes aux policiers ou aux gendarmes" explique-t-il. Le "nombre de policiers présents au km" n'est pas un critère à prendre en compte. #Benalla
Il faut l'avouer : Me @ChStPalais est en forme et très éloquent. Il enchaîne les punchlines, un peu Wojtek au RC .
Lorsque Vincent Crase maintient Khélifa M., @ChStPalais estime qu'il s'agit "un geste proportionné et nécessaire".
Quant aux violences présumées sur Georgios D., @ChStPalais explique que Crase lui a dit "calme toi", qu'il était "le seul avec qui dialoguer".
Il assure que "il y en a un qui n'a pas porté de coup (sur Georgios D.) c'est Vincent Crase". Il passe à l'interpellation de Simon D. et note "les déclarations évolutives" du plaignant.
Simon D. avait eu un "flash" après la révélation de l'affaire dans la presse et pense avoir été victime de Crase. "Un souvenir revenu très opportunément à la surface", juge @ChStPalais
@ChStPalais Quant aux violences présumées sur Mélisande C., l'avocat se dit pas "convaincu" et explique ne toujours pas "comprendre la scène".
@ChStPalais "On ne sait pas qui la projetée sur un arbre, personne ne peut le dire", poursuit @ChStPalais
@ChStPalais L'avocat rappelle que Crase à eu plusieurs distinctions au cours de sa carrière et qu'il s'est montré " à la hauteur des missions qui lui ont été confiées". Il demande au tribunal de prendre ça en considération.
Crase "a eu une faiblesse de quelques dans un parcours de 45 ans qui pourrait être loué", estime son avocat. #Benalla
"Il a payé, il a tout perdu (il s'est viré de LREM) et il essaie de reconstruire à la hauteur de son ambition."
Au tour de Jacqueline Laffont, l'avocate de Benalla, de plaider.
"les réquisitions du ministère public ont introduit pour la première fois depuis des années un brin d'empathie et d'humanité envers Alexandre Benalla". Pour lui, tout à basculé après les révélations du Monde.
Elle dénonce "un raz de marée médiatique qui a entrainé des excès". Benalla "a été l'homme à abattre, la proie idéale pour une opposition déboussolée" qui a crié "au scandale politique du siècle".
"Il faut se débarrasser des fantasmes et des rumeurs, sans diaboliser" Benalla, estime Jacqueline Laffont. Elle rappelle qu'il a été placé en garde à vue le week-end de son mariage, qu'il a déménagé 7 fois en 18 mois.
"Ca a été difficile, ça a été chaotique", poursuit-elle. "On a du mal à admettre qu'il soit debout, devant vous", "digne". "On lui a tout daigné."
"On lui a même daigné le droit de s'appeler Alexandre, parce qu'il s'appelle Benalla. La question a même été posée devant une mission parlementaire."
"Est-ce qu'on doit lui reprocher aussi son intelligence exceptionnelle ?" demande l'avocate. Elle aussi affirme que l'article du Monde était "tronqué". "Est-ce que m'histoire aurait été la même si elle avait été replacée dans son contexte ?"
L'affaire aurait-elle été la même si Benalla n'avait pas été un collaborateur de Macron ? Non, affirme Me Laffont.
Benalla "peut avoir des déclarations qui semblent excessives, peut s'emballer". Ce qui est sûr "c'est que la violence subie par Alexandre Benalla a été terrible, difficile à vivre". Il a été obligé de chercher du travail à l'étranger.
"Il a été obligé de quitter la France alors que son rêve, c'était de la servir", affirme Me Laffont, l'avocate de #Benalla
Le jeune Alexandre Benalla (26 ans au moment des faits) "a fait l'unanimité sur le plan professionnel", rappelle au tribunal Me Laffont. "On ne se transforme pas en délinquant en 24h."
L'avocate trouve "indigne", "méprisable", que son client soit toujours "rabaissé" et qu'on le compare "à un vigil de supermarché qui a voulu, un jour de 1er mai, venir donner le coup de poing."
Me Jacqueline Laffont : "On a essayé d'additionner des petits cailloux pour en faire un gros." #Benalla
Concernant l'affaire du selfie, Benalla a affirmé devant le juge d'instruction qu'il s'agissait "d'une arme factice". "Depuis le premier jour, c'est la position d'Alexandre Benalla."
Il détenait des Glock "de façon toute à fait régulière depuis longtemps". Les personnes présentes ce soir-là disent qu'elles n'ont "jamais vu Alexandre Benalla avec une arme". D'ailleurs il ne pouvait pas la transporter car il prenait l'avion ou le train durant la campagne.
Elle aborde désormais les faits du 1er mai "à l'origine de cet enchainement qui a conduit Alexandre Benalla devant vous".
Me Laffont explique que Benalla "a été invité" à suivre, en tant qu'observateurs", les policiers le jour du 1er mai.
C'est une "pratique courante", rappelle l'avocate.
D'autant qu'il avait "l'accord de sa hiérarchie", assure l'avocate de Alexandre #Benalla. Même Alain Gibelin, le DOPC, "était informé de sa présence le 1er mai en qualité d'observateur".
"Des mensonges il y en a dans ce dossier et la palme n'est pas à décerner à Alexandre Benalla", estime son avocate. #Benalla
Jacqueline Laffont cède la parole à son collègue Me Charles Chambenois.
Me Chambenois est un peu plus technique que sa consœur. "L'article 73 ne prévoit pas l'absence des forces de l'ordre pour quelqu'un puisse intervenir", explique-t-il notamment au terme d'une longue démonstration.
Khélifa M. "a jeté un projectile sur les policiers et a pris la fuite". Alexandre Benalla et Vincent Crase l'ont poursuivi. Des policiers de la CSI les voyant vont l'immobiliser. Avant de le remettre à Benalla.
Benalla va ensuite remettre Khélifa M. aux policiers de la BIPP pour qu'ils finalisent son interpellation.
"Sa participation a bien été nécessaire."
Certains avocats devraient se rappeler ce conseil de feu Me Philippe Lemaire. "Tu plaides pour le gendarme qui dort. S’il se réveille, c’est que tu plaides bien." On peut remplacer "gendarme" par "journaliste", ça marche aussi.
Me Jacqueline Laffont reprend la parole.
Elle explique qu'en fait, il y avait au moins 1500 personnes place de la Contrescarpe et que nombre d'entre elles voulaient troubler l'ordre public.
"Et puis il y a les images qu'il faut prendre dans leur globalité", explique-t-elle. Certaines personnes "entament des chants antipolice". "La situation était tendue", "les vidéos montrent des scènes de caillassage intense."" Ce sont "des faits objectifs, avérés."
Jacqueline Laffont. "Ce contexte là, comme dans n'importe qu'elle autre affaire, il doit être pris en compte." Son client "a cru bien faire" en apportant son aide "aux policiers qui étaient en charge du maintien de l'ordre". #Benalla
"Benalla ce jour là n'a rien fait d'autre que d'apporter son aide pour deux interpellations", affirme son avocate.
"Il n'y a pas de maintien de l'ordre", tout ce qu'il a fait relève du fameux article 73 du code de procédure pénale.
Ce jour-là, "la violence est incontestable" et Alexandre Benalla "assiste" à la scène.
Jacqueline Laffont : "Si le couple (Georgios D. et Chloé P.) n'est pas arrêté dans la fuite, l'interpellation ne pourra pas avoir lieu. C'est ce que comprend Alexandre Benalla."
Alexandre Benalla "regrette profondément" la présence de Vincent Crase à ses côtés sur le banc des prévenus, affirme son avocate.
"Alexandre Benalla, il a cru bien faire."
"Cette interpellation (de Georgios D.) est légitime, il y a un délit flagrant, une fuite, un ordre d'interpellation", estime Me Laffont. #Benalla
Jacqueline Laffont : "Il n'y a aucune violence volontaire de la part d'Alexandre Benalla."
"Vous n'êtes pas en train de juger un symbole, vous jugez des faits et vous relaxerez Alexandre Benalla des violences volontaires."
Je m'interroge sur la capacité de concentration des magistrats après 6 heures de plaidoirie...
Bon j'avoue, j'ai décroché. Je comprends juste que Benalla n'avait pas conscience d'être dans l'illégalité.
Me Laffont : "J'en termine avec l'affaire des passeports, je vous demande encore un peu de temps car ce n'est pas la plus simple..." Quelqu'un vient de souffler dans la salle.
Sérieusement, les avocats, vous pensez vraiment qu'au bout de trois heures de plaidoirie, les juges vous écoutent encore ?
"Alexandre Benalla n'a jamais voulu commettre de faux."
Vendredi, 20h03 : "C'est compliqué alors je voudrai reprendre la chronologie des faits"...
Force et honneur à @arianegriessel qui poursuit son LT alors que plus personne n'écoute dans la salle.
Je vous laisse avec elle, je rentre écrire mon article. En tout cas, merci d'avoir suivi à mes côtés ces trois semaines d'audience. C'était chouette de vous faire vivre ça.
Procès #Benalla : « J’ai toujours voulu bien faire… » L’ex-chargé de mission de l’Elysée reconnaît une « erreur de jugement » 20minutes.fr/justice/313820… @20Minutes

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