1/ L'Elysée fixe comme objectif à treize personnes cooptées, sans activité scientifique, de "définir le consensus scientifique" sur un sujet mal posé.
Il faut décomposer minutieusement la somme de problèmes énormes posés par la tâche assignée au miniver de brobro.
Il faut décomposer minutieusement la somme de problèmes énormes posés par la tâche assignée au miniver de brobro.
2/ Un "consensus scientifique" ne se décrète pas. Il est, dans la communauté savante, ou il n'est pas. Du reste, ce concept a peu ou pas cours dans le monde scientifique, c'est un concept employé surtout dans le milieu de la désinformation sur les sujets agro-industriels.
3/ Le débat scientifique a lieu entre pairs, c'est-à-dire entre ceux ayant, dans le cadre de l'éthique intellectuelle du monde scientifique, produit des savoirs selon les normes de véridiction scientifique.
4/ Ici, AUCUN membre ne répond, même minimalement, à cette définition même de ce que serait une approche "scientifique" — Bronner lui-même est essentiellement un essayiste, sans travail de terrain.
5/ Ensuite, une close essentielle pour pouvoir parler de science, c'est l'indépendance vis-à-vis de toutes les formes de pouvoir: économique, politique et religieux. Ici, on a au contraire une instrumentalisation hétéronome d'une (pseudo) science.
6/ Ce à quoi nous avons affaire, ce sont des usurpateurs, des bateleurs, des intellectuels d'Etat cooptés pour prétendre détenir la Vérité, comme on le fait dans les théocraties et les régimes totalitaires.
7/ On ne peut pas laisser faire cette dérive qui commence à se généraliser, depuis le conseil pseudo-scientifique de Blanquer… Là, on atteint des sommets dans la supercherie.
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