Pourquoi les citoyens doivent-ils respecter les lois ? #citoyenneté

Tout d’abord, les citoyens sont, au moins indirectement, les auteurs des lois. la Constitution précise que la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants
(ex : les parlementaires) et par la voie du référendum.
Par ces deux modes d’expression (élection de leurs représentants, vote d’une loi directement par procédure référendaire), les électeurs sont à l’origine des lois en vigueur au Cameroun.
Dans ces conditions, ils sont moralement contraints de les respecter dans leur vie quotidienne, qu’il s’agisse de textes ayant trait à leur vie privée ou relatifs à leur vie professionnelle. L’auteur, même indirect, d’une loi, ne peut se dispenser de son application.
Ensuite, les citoyens sont obligés de respecter les lois afin de permettre une vie en société organisée et d’éviter le développement de la loi "du plus fort". On serait alors dans une situation anarchique, chacun agissant selon son bon plaisir, sans souci de la règle commune.
L’obligation pour tous les citoyens de respecter les lois est la meilleure assurance que la liberté, les droits et la sécurité de chacun d’eux soient garantis de manière effective.
Il faut enfin rappeler que le non-respect des lois constitue toujours une faute qui peut, le cas échéant, conduire à de lourdes sanction pénales.
#educationpositive

• • •

Missing some Tweet in this thread? You can try to force a refresh
 

Keep Current with CameroonRoadsUntraveled

CameroonRoadsUntraveled Profile picture

Stay in touch and get notified when new unrolls are available from this author!

Read all threads

This Thread may be Removed Anytime!

PDF

Twitter may remove this content at anytime! Save it as PDF for later use!

Try unrolling a thread yourself!

how to unroll video
  1. Follow @ThreadReaderApp to mention us!

  2. From a Twitter thread mention us with a keyword "unroll"
@threadreaderapp unroll

Practice here first or read more on our help page!

More from @gampsonfranck

15 Oct
Réunion de l'assemblée territoriale camerounaise 13 février 1957
En 1922, la France obtient officiellement - sous l'égide de la Société des Nations (SDN) - le mandat sur la plus grande partie du protectorat allemand du Cameroun, tandis que le reste du territoire est confié
à la Grande-Bretagne. Le mandat que la France a reçu de la SDN se transforme en 1946 en tutelle dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Selon la charte, les puissances coloniales s'engagent à développer la capacité des zones sous tutelle à s'administrer
elles-mêmes, mais les accords de tutelle précisent que la France continue de gérer le Cameroun « comme une partie intégrante du territoire français ». Après la répression des émeutes de Douala de 1945, des intellectuels et syndicalistes camerounais fondent en 1948 l'Union des
Read 16 tweets
15 Oct
Entretien avec le Premier ministre camerounais, Monsieur Ahidjo Ahmadou 10 novembre 1958
Le 10 novembre 1958, le Premier ministre du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, est interviewé alors qu'il se trouve sur le point de se rendre à New-York pour demander la levée de la tutelle à l'ONU
et parvenir ainsi à l'indépendance du Cameroun en 1960. Il est également interrogé sur la situation intérieure de son pays, qu'il présente comme « presque normale ».
Après l'adoption de la loi-cadre en 1956, une nouvelle assemblée territoriale est élue au Cameroun, sans la participation du parti indépendantiste, l'Union des populations du Cameroun (UPC), qui est interdit depuis 1955. Cette élection donne logiquement la majorité aux candidats
Read 17 tweets
15 Oct
M. Ahidjo à l'Elysée 14 septembre 1965
Après sa rencontre avec le général de Gaulle, le président du #Cameroun, Ahmadou Ahidjo répond aux questions des journalistes sur la situation intérieure du pays et ses relations avec les autres États africains en présence de Jacques Foccart
Éclairage
Une assemblée territoriale est élue au Cameroun en décembre 1956, mais sans la participation du parti indépendantiste, l'Union des populations du Cameroun (UPC). Interdit depuis 1955, l'UPC est l'objet d'une féroce répression de la part des autorités françaises et
camerounaises. L'élection de 1956 a fait logiquement émerger les personnalités politiques les plus proches des positions françaises, notamment Ahmadou Ahidjo, qui prend la tête du gouvernement local en 1958. La France et Ahidjo demandent en novembre 1958 la levée de
Read 16 tweets
15 Oct
ANDRÉ-MARIE MBIDA, PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS : DISCOURS D’INVESTITURE PRONONCÉ, DEVANT L’ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE DU #CAMEROUN LE 15 MAI 1957 À YAOUNDÉ
Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Depuis ces derniers temps, le Cameroun et ses populations voient se succéder une longue série d’importants événements intéressant l’évolution et la vie politique de ce pays.
Ce sont, tout d’abord, les élections législatives du 2 janvier 1956, dont les résultats permirent à un nationaliste camerounais authentique, d’aller se joindre à vos représentants au Parlement français et d’apporter sa contribution aux efforts qu’ils déployaient dans cette
Read 189 tweets
15 Oct
André-Marie Mbida en séjour officiel
Première visite officielle d’un chef d’État camerounais en France
#Cameroun 1956
Le Cameroun sous une autonomie très contrôlée
Un décret signé le 16 avril ar le gouvernement français octroie au Cameroun, le statut d'Etat sous tutelle lui conférant une autonomie très limitée, étape transitoire vers l'indépendance. En effet,
la puissance coloniale continue de disposer de larges pouvoirs en matière de politique, commerce et relations internationales mais également en matière d'économie, justice et sécurité intérieure. Elle dispose donc d'un quasi droit de véto sur les affaires internes du Cameroun.
Read 14 tweets
15 Oct
Le docteur Louis-Paul Aujoulat. C’est un catholique français d’origine algérienne. Il arrive au Cameroun en 1935 dans le cadre du processus de la dé germanisation du Cameroun français. Ce jeune médecin crée dans les localités du Sud-Cameroun des dispensaires sous la dénomination
« Fondation Adlucem « . La constitution de 1946 en France crée définit les organes centraux de l’Union française. Aux élections à l’Assemblée française du 10 novembre 1946, parmi les députés du Cameroun Aujoulat est le représentant des citoyens de statut français.
En 1948, Um Nyobé et ses compagnons créent un parti, UPC, dont le programme est l’indépendance et la réunification des Cameroun français et britannique. En 1951, Aujoulat fonde le bloc démocratique camerounais (BDC)
Read 6 tweets

Did Thread Reader help you today?

Support us! We are indie developers!


This site is made by just two indie developers on a laptop doing marketing, support and development! Read more about the story.

Become a Premium Member ($3/month or $30/year) and get exclusive features!

Become Premium

Too expensive? Make a small donation by buying us coffee ($5) or help with server cost ($10)

Donate via Paypal Become our Patreon

Thank you for your support!

Follow Us on Twitter!

:(