Le docteur Louis-Paul Aujoulat. C’est un catholique français d’origine algérienne. Il arrive au Cameroun en 1935 dans le cadre du processus de la dé germanisation du Cameroun français. Ce jeune médecin crée dans les localités du Sud-Cameroun des dispensaires sous la dénomination
« Fondation Adlucem « . La constitution de 1946 en France crée définit les organes centraux de l’Union française. Aux élections à l’Assemblée française du 10 novembre 1946, parmi les députés du Cameroun Aujoulat est le représentant des citoyens de statut français.
En 1948, Um Nyobé et ses compagnons créent un parti, UPC, dont le programme est l’indépendance et la réunification des Cameroun français et britannique. En 1951, Aujoulat fonde le bloc démocratique camerounais (BDC)
sur un programme excluant toute indépendance qu’il juge irréaliste et démagique. En 1952, il s’assure la collaboration d’Ahmadou Ahidjo et André-Marie Mbida qui deviennent le 10 octobre 1953 député à l’Assemblée territoriale du Cameroun(ATCAM).
En 1955, l’UPC est rayée de la carte des partis politique. En 1956 à la faveur de la loi cadre de Gaston Déferre qui accorde une certaine autonomie aux colonies Aux élections législatives du 23 décembre1956 le BDC arrive en têt.
Il doit former un gouvernement local et le premier ministre André-Marie Mbida par le haut commissaire de la France au Cameroun. Mbida est remplacé par Ahmadou Ahidjo .
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Réunion de l'assemblée territoriale camerounaise 13 février 1957
En 1922, la France obtient officiellement - sous l'égide de la Société des Nations (SDN) - le mandat sur la plus grande partie du protectorat allemand du Cameroun, tandis que le reste du territoire est confié
à la Grande-Bretagne. Le mandat que la France a reçu de la SDN se transforme en 1946 en tutelle dans le cadre de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Selon la charte, les puissances coloniales s'engagent à développer la capacité des zones sous tutelle à s'administrer
elles-mêmes, mais les accords de tutelle précisent que la France continue de gérer le Cameroun « comme une partie intégrante du territoire français ». Après la répression des émeutes de Douala de 1945, des intellectuels et syndicalistes camerounais fondent en 1948 l'Union des
Entretien avec le Premier ministre camerounais, Monsieur Ahidjo Ahmadou 10 novembre 1958
Le 10 novembre 1958, le Premier ministre du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, est interviewé alors qu'il se trouve sur le point de se rendre à New-York pour demander la levée de la tutelle à l'ONU
et parvenir ainsi à l'indépendance du Cameroun en 1960. Il est également interrogé sur la situation intérieure de son pays, qu'il présente comme « presque normale ».
Après l'adoption de la loi-cadre en 1956, une nouvelle assemblée territoriale est élue au Cameroun, sans la participation du parti indépendantiste, l'Union des populations du Cameroun (UPC), qui est interdit depuis 1955. Cette élection donne logiquement la majorité aux candidats
M. Ahidjo à l'Elysée 14 septembre 1965
Après sa rencontre avec le général de Gaulle, le président du #Cameroun, Ahmadou Ahidjo répond aux questions des journalistes sur la situation intérieure du pays et ses relations avec les autres États africains en présence de Jacques Foccart
Éclairage
Une assemblée territoriale est élue au Cameroun en décembre 1956, mais sans la participation du parti indépendantiste, l'Union des populations du Cameroun (UPC). Interdit depuis 1955, l'UPC est l'objet d'une féroce répression de la part des autorités françaises et
camerounaises. L'élection de 1956 a fait logiquement émerger les personnalités politiques les plus proches des positions françaises, notamment Ahmadou Ahidjo, qui prend la tête du gouvernement local en 1958. La France et Ahidjo demandent en novembre 1958 la levée de
ANDRÉ-MARIE MBIDA, PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS : DISCOURS D’INVESTITURE PRONONCÉ, DEVANT L’ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE DU #CAMEROUN LE 15 MAI 1957 À YAOUNDÉ
Monsieur le Président,
Mes chers collègues,
Depuis ces derniers temps, le Cameroun et ses populations voient se succéder une longue série d’importants événements intéressant l’évolution et la vie politique de ce pays.
Ce sont, tout d’abord, les élections législatives du 2 janvier 1956, dont les résultats permirent à un nationaliste camerounais authentique, d’aller se joindre à vos représentants au Parlement français et d’apporter sa contribution aux efforts qu’ils déployaient dans cette
André-Marie Mbida en séjour officiel
Première visite officielle d’un chef d’État camerounais en France #Cameroun 1956
Le Cameroun sous une autonomie très contrôlée
Un décret signé le 16 avril ar le gouvernement français octroie au Cameroun, le statut d'Etat sous tutelle lui conférant une autonomie très limitée, étape transitoire vers l'indépendance. En effet,
la puissance coloniale continue de disposer de larges pouvoirs en matière de politique, commerce et relations internationales mais également en matière d'économie, justice et sécurité intérieure. Elle dispose donc d'un quasi droit de véto sur les affaires internes du Cameroun.
ANDRÉ MARIE MBIDA, LE PREMIER MINISTRE REBELLE :: #CAMEROON
Par Mouna Mboa
Ainsi présenté, André Marie Mbida n’apparait pas dans toute sa dimension. Il faut relever qu’il avait travaillé pour le Trésor Camerounais, avait été agent d’affaires avec à l’époque,
des revenus mensuels qui se situaient entre 500 000 et 1 000 000 de FCFA. C’est dire que l’homme disposait d’un pouvoir d’achat le mettant à l’abri du besoin. Mais pourquoi avoir embrassé la politique ?
C’est la question que beaucoup d‘observateurs se posent encore aujourd’hui. Etait-ce par conviction ou dans le but de s’enrichir ?