« La liberté est dans le hijab. » Ce message n’est pas diffusé par une organisation islamique, mais par le Conseil de l’Europe. Un symptôme parmi d’autres d’une dérive très grave, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère, où se mêlent entrisme, complaisance et détournement.
Entrisme : depuis plusieurs années, de nombreux universitaires et chercheurs observent et dénoncent les stratégies d’organisations islamistes, comme les Frères musulmans, pour bénéficier de fonds européens, orienter des programmes de recherche, agir sur les institutions…
J’ai souvent relayé ces alertes, comme celle de l’anthropologue @FBBlackler : amp.lepoint.fr/2401643. L’islamisme n’avance pas seulement par la terreur. En Europe comme en France, il cherche à s’installer dans les institutions chargées de défendre la liberté. Et il y parvient…
Il y parvient grâce à une complaisance qui touche au déni de réalité. Comment le Conseil de l’Europe peut-il publier que « la liberté est dans le hijab » quand tant de femmes dans le monde, et même en Europe, sont menacées ou persécutées dès qu’elles tentent de se découvrir ?
Ces institutions disent défendre le féminisme, la liberté, et n’ont pas de jugement assez dur contre quiconque ne partage pas leur progressisme affiché. Puis elles publient sans ciller que « la joie est dans le hijab »… Sérieusement ? La contradiction confine à la folie.
Tout ceci constitue un immense détournement de services publics, de fonds publics, d’institutions démocratiques, utilisés pour normaliser des interdits islamiques qui visent d’abord les femmes. Le logo de l’UE apparaît aussi sur cette campagne récente : d’où viennent ces fonds ?
Il ne faut surtout pas négliger l’ampleur de cette dérive, ni la gravité de ses conséquences. Je continuerai d’interroger, comme parlementaire, jusqu’à ce que la lumière soit faite. Ceux qui utilisent les institutions européennes pour vanter le hijab doivent rendre des comptes.
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Nouvelle terrible pour notre industrie, pour @navalgroup et ses sous-traitants, pour notre balance commerciale dont le déficit s’aggrave encore, pour les emplois et le savoir-faire français. Mais s’indigner ne suffit pas… Il faut en tirer les leçons. lopinion.fr/edition/intern…
1) Ceux qui, en Europe, croyaient au retour d’un multilatéralisme rassurant, doivent ouvrir enfin les yeux : les États-Unis défendent leurs intérêts, comme toute puissance. Être leurs alliés ne nous dispense pas de l’effort nécessaire pour nous donner les moyens de nos objectifs.
Si nous ne sommes pas capables d’assumer des rapports de force, même la signature d’un État, même l’engagement d’un pays ami, ne constituent pas une garantie. On peut le déplorer, bien sûr ; mais c’est un fait : à nous d’en tirer les conséquences.
« Les libertés fondamentales, l’égalité des droits, l’amitié civique, ne sont pas des privilèges pour temps calmes, mais des principes qui nous obligent. »
« S’opposer au #PassSanitaire n’est pas être “anti-vaccin”. La vaccination est un progrès scientifique prodigieux. Mais comment comprendre que cette tradition scientifique aboutisse à la déraison que nous constatons aujourd’hui ? »
« Pour la première fois dans notre histoire, il faudra présenter un document de santé pour effectuer les actes les plus simples du quotidien. Comment une telle révolution peut-elle s’opérer sans vrai débat parlementaire, et en caricaturant tous ceux qui osent s’en inquiéter ? »
Embryons chimériques, gamètes artificiels, bébés-médicaments... Qui sait réellement ce qui se prépare à travers la loi de #bioéthique ? À la veille de son examen définitif, nous alertons dans @lemondefr sur les dérives majeures que ce texte permettra. lemonde.fr/idees/article/…
« Le faible intérêt pour les considérations éthiques qui s’attachent à des actes très techniques explique sans doute que les manipulations génétiques, pourtant bien présentes dans le projet de loi, aient été si peu évoquées dans le débat public. » #PJLBioethique
« Ces techniques touchent, à la fois physiquement et ontologiquement, à ce qui constitue le cœur de notre condition humaine. D’abord parce qu’elles menacent l'intégrité et la protection de notre identité génétique [...] #PJLBioethique
Enfin. Enfin, nous avons réussi à mettre à l’ordre du jour cette urgence absolue : les prisonniers de guerre arméniens encore détenus en Azerbaïdjan doivent être libérés sans délai. Et l’Europe doit tout mettre en œuvre pour cela. #FreeArmenianPOWs#untiltheyarehome
L’Azerbaïdjan garde ces soldats en otage, au prétexte qu’il s’agirait de terroristes. Les seuls terroristes, dans cette histoire, sont les mercenaires djihadistes qu’Erdogan a financés et fait venir de Syrie pour attaquer le Karabakh !
Aujourd’hui même en Arménie, des centaines de familles vivent dans l’angoisse absolue de ne pas savoir si leur fils sont morts, ou prisonniers. L’Arménie a saisi la CEDH sur le cas de 19 prisonniers exécutés en détention. Misha, Narek, Yurik, Yelena... Nous devons être leur voix.