➡️ Pour ce quatrième jour depuis le début de la trêve hivernale, les forces de l'ordre devait expulser un campement de migrants à Calais, sans solution de relogement. Opération insupportable de harcèlement et de destruction devenue malheureusement trop banale.
Mais hier matin, les bleus sont tomber sur un bloc. Un bloc solidaire.
➡️ Très tôt dans la matinée, plusieurs membres d'associations, accompagnés de calaisiens et calaisiennes organisaient un petit-déjeuner. Celui-ci était installé à l'entrée du camp. L'objectif assumé : faire barrage aux flics et empêcher l'expulsion.
Arrivé sur place avec un escadron de gendarmerie, le commissaire menace au mégaphone, "vous avez quarante-cinq minutes pour quitter le terrain". Une menace sans effet. Personne ne bouge. Les manifestants eux demandent un logement pour toutes et tous.
➡️ Le temps est écoulé. Les gendarmes mobiles s'équipent pour dégager les manifestants. Premier contact. Les GM poussent sans succès. Les tensions continuent. Nouveau face à face.
Une compagnie de CRS arrive en renfort pendant que les habitants du camp et les personnes solidaires font bloc. Certains s'assoient pour entraver le sale boulot des policiers. Après plusieurs tentatives, les flics finissent par partir bredouille. Pas d'expulsion pour cette fois.
Une opération de police a été mise en échec grâce à un petit-déjeuner organisé par des associatifs et une énorme solidarité. Une éclaircie dans un monde toujours plus ténébreux. Et un exemple à suivre. Il est encore possible de défaire les forces du désordre.
La lutte paie !
📷 Plus d'infos et de photos sur le compte de @LouisWitter
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➡️ L'affaire date de l'été dernier. L'information était révélée par @Mediapart en début de semaine. En périphérie de Toulouse, deux jeunes exilés enfermés au centre de rétention administratif de Cornebarrieu attendent d'être expulsés.
Le 14 juillet, les deux hommes sont embarqués dans un fourgon de police vers l'aéroport de Montpellier où un vol les attend en vue de leur expulsion. N. est Afghan. Y. lui est Nigérian. Arrivés sur place, tous deux s'opposent à leur expulsion.
– 1923 : une anarchiste abat un leader d'extrême droite, elle est massivement soutenue. «La seule réponse logique que l’on puisse faire aux rugissements de haine» –
C’était il y a quasiment 100 ans, une époque révolue, celle du lendemain de la première guerre mondiale. L'Europe peine à se relever de l'atroce boucherie militariste de 1914-1918. Il y a eu des millions de morts, l'économie est en crise, la situation politique est sous tension.
Le nationalisme monte en Allemagne, en Italie et en France. Ces années sont marquées par des affrontements de rue de plus en plus violents entre l'extrême droite, essentiellement royaliste d'un côté, et les communistes et anarchistes de l'autre.
- En France il y a plus de logements vides que de sans-abris -
➡️ La dernière étude de l'INSEE sur le mal logement datant de 2012 recensait 143 000 personnes sans domicile fixe. L'enquête de l'institut prenait en compte les sans toit mais aussi les personnes vivant en bidonvilles ou au sein des dispositifs d'hébergement d'urgence.
Le rapport 2020 de la fondation Abbé Pierre annonçait, lui, le chiffre ahurissant de 300000 personnes sans-abris sur tout le territoire, reprenant pour mener son étude la définition stricte de sans domicile fixe utilisée par l'INSEE. Un chiffre en progression de 50% depuis 2001.
«NOUS SOMMES EN GUERRE» : UN PAVÉ CONTRE L'ORDRE POLICIER
– «Le seul corps intermédiaire entre le pouvoir et la rue porte un uniforme bleu marine» –
C'est le livre à lire en ce moment, alors que la propagande sécuritaire et pétainiste intoxique les esprits. #NousSommesEnGuerre
Le climat liberticide et répressif vous étouffe ? Pour affûter vos arguments contre la pouvoir, pour avoir un éclairage complet sur les techniques de maintien de l'ordre, pour comprendre le processus historique de militarisation,
pour partager l'histoire des damnés de la répression, et enfin, si vous cherchez des pistes pour résister et faire face : lisez «Nous sommes en guerre». Écrit par un nantais mutilé par la police et édité par une maison indépendante : un pavé dans la vitrine du pouvoir.
➡️ NANTES :
La @MaisonNantes donne rendez-vous à 15h devant l'ancienne Maison du Peuple rue du chapeau rouge : «on fera une action symbolique dans la continuité des événements récents et pour continuer de montrer notre présence et détermination».
Pour rappel, la semaine dernière un vaste bâtiment était investi dans le centre-ville, avant d'être évacué par un très fort dispositif policier au bout de quelques heures.
➡️ À ce jour, les élus locaux n'ont commandé aucune étude d'impact, qu'elle soit environnementale ou économique malgré le début des travaux.
Les personnes présentes sur places alertent sur le risque de saccage écologique et les destructions d'emplois encourus si l'entreprise venait à s'implanter dans la région.