La mondialisation des fake-news.
Un jour un ami proche m'a envoyé un lien vers un documentaire "très factuel sur le covid". Mon pote était enthousiaste.
C'était ce machin :
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Un jour un ami proche m'a envoyé un lien vers un documentaire "très factuel sur le covid". Mon pote était enthousiaste.
C'était ce machin :
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Ce machin, qu'on pourrait croire destiné à un public belge, circulait sur les RS, même pas chez moi en Suisse, les gens se le partageaient en mode "Regarde ! Il dit la vérité !"
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Je savais que les fake-news circulaient, étaient traduites, recyclées, retransformées, adaptées parfois à tel ou tel public.
Et en bossant sérieusement sur le débunk de ce pseudo-docu, je me suis rendu compte de l'ampleur du phénomène.
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Et en bossant sérieusement sur le débunk de ce pseudo-docu, je me suis rendu compte de l'ampleur du phénomène.
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Fabriquer du bullshit et le partager est infiniment plus facile et rapide que de vérifier et débunker.
Alors on tend à ne pas trop s'intéresser à ce qu'il se passe ailleurs, on en a assez avec ce qui circule chez nous...
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Alors on tend à ne pas trop s'intéresser à ce qu'il se passe ailleurs, on en a assez avec ce qui circule chez nous...
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Sauf que les amateurs de faits alternatifs ne connaissent pas de frontière. On traduit, on sous-titre, on repartage, on transforme...
Et j'ai des tas d'exemples très concrets...
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Et j'ai des tas d'exemples très concrets...
https://twitter.com/Grompf3/status/1361781593019400203
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Bref, ça vaut la peine de s'intéresser à ce qu'il se passe chez les autres, et à faire connaître aux autres ce qu'il se passe chez nous.
Le bullshit, c'est comme la pollution atmosphérique : ça circule par dessus les frontières et on ne s'en rend pas toujours compte.
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Le bullshit, c'est comme la pollution atmosphérique : ça circule par dessus les frontières et on ne s'en rend pas toujours compte.
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