La Drees dévoile de premières données des tests positifs et des hospitalisations selon le statut vaccinal... en prenant en compte les rappels.
Chez les 60-79 ans (à gauche) comme chez les plus de 80 ans (à droite), le rappel fait nettement diminuer le risque. #Covid19
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Les mêmes graphiques, mais en dézoomant pour englober la quatrième vague (logiquement, la courbe pour les personnes vaccinées il y au moins six mois et ayant reçu une dose de rappel ne débute que mi-septembre).
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Que constate-t-on ? On savait que déjà que le taux d'incidence (PCR uniquement) et le taux d'hospitalisation étaient nettement moins élevés chez les personnes vaccinées que chez celles non vaccinées, comme expliqué à plusieurs reprises. 👇
On voit désormais que plus on s'éloigne du jour de la vaccination initiale, plus les taux augmentent (courbes bleues).
Et on voit aussi qu'une dose de rappel chez les personnes vaccinées il y a au moins 6 mois permet de faire nettement diminuer le risque (courbe verte).
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Cela vaut pour le taux d'incidence et encore plus pour le taux d'hospitalisation (ici, de nouveau, les 60-79 ans).
Chez les + de 60 ans, une dose de rappel + de 6 mois après la primo-vaccination complète fait remonter la protection contre le risque d'hospitalisation à 95 %.
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Evidemment, vu qu'on s'intéresse aux doses de rappel, seules les données chez les personnes âgées ont du sens (la campagne de rappel n'est ouverte à tous que depuis ce samedi et les dernières données de la Drees s'arrêtent au 14 novembre).
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⚠️Il y a plusieurs limites à ces données, comme l'indique elle-même la Drees.
D'une part, ce sont parfois de petits effectifs (d'où des courbes pas toujours lisses).
Ensuite, cela ne prend pas compte les comorbidités, les infections antérieures, etc
Par ailleurs, on ne peut pas ignorer le variant #Omicron. S'il est véritablement résistant aux vaccins et qu'il se propage en France ces prochaines semaines, ce serait une toute autre affaire.
À l’origine, un changement a cristallisé leur grogne : celui du taux de "remise" autorisé.
Les officines achètent leurs médicaments auprès des fournisseurs non pas au prix réglementé, mais moins cher grâce à des remises commerciales. Cet avantage est encadré par la loi.
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S’agissant des génériques, le taux maximum de remise autorisé est de 40 %. Autrement dit, pour un médicament à 10 euros, la pharmacie peut l’acheter 6 euros minimum.
Mais ce taux passera à 30 % à partir du 1er septembre puis 25 % en juillet 2026 et 20 % un an plus tard.
Après la sanction visant le Dr Damien Barraud, ciblé par un groupe antivax, l'Ordre des médecins veut désormais "agir systématiquement"...
... mais répond que "se faire justice soi-même, par des propos injurieux ou diffamatoires, expose à des conséquences disciplinaires".
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Rappel : le Dr Barraud a reçu 3 mois d'interdiction d'exercice de la médecine (dont un ferme) par une juridiction indépendante après des plaintes lui reprochant notamment des "injures publiques".
Le conseil départemental de Moselle de l'Ordre s'est associé à l'une d'elles !
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Ce qui n'a pas été du goût d'un collectif de médecins (dont Agnès Buzy) : "L'institution censée protéger la médecine, les patients comme les praticiens face aux abus de procédure a pris parti… pour leurs harceleurs, détracteurs et désinformateurs."
🌡️🥵 Mais pourquoi risquons-nous d'aller aux #urgences quand il fait très chaud ? Réponse dans cette étude 👇
• Tout-petits de moins de 6 ans : surtout déshydratation
• Jeunes de 6 à 40 ans : surtout hyperthermie
• Personnes âgées : surtout déshydratation et hyponatrémie
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Pour cette étude, les experts de SPF ont analysé les 16 361 passages aux urgences pour iCanicule (un indicateur composite qui regroupe plusieurs diagnostics possibles liés à la chaleur) durant l'été 2023, et pas seulement dans les périodes de vigilance canicule.
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Sans surprise, les personnes âgés sont les plus à risques.
Par ailleurs, rapporté à 100 000 habitants, le taux de passage aux urgences pour des troubles liés à la canicule est plus élevé chez les femmes que chez les hommes.
Alexis, 28 ans, est mort malgré un appel au Samu puis un passage aux urgences. Sa famille a porté plainte : "Il me manque chaque jour, il était plus qu’un frère."
Margaux parle avec émotion de son conjoint, "un homme simple, qui ne créait jamais de conflit". "Il était généreux, un pilier pour ses trois sœurs, avec le cœur sur la main. Lors de l’enterrement, certains ont été surpris du monde qu’il y avait", abonde la mère d’Alexis.
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La vie de Margaux, de ses trois enfants et de sa belle-famille a basculé en trois jours.
Le 11 mai 2022, Alexis appelle le Samu car il a mal au thorax : "Ça me prend dans les poumons, ça se diffuse dans le dos, les épaules et les bras, ça devient douloureux de respirer."
Le SARS-CoV-2 n'ayant pas du tout disparu, il est normal qu'il continue à évoluer.
De nouveaux variants apparaissent en permanence, avec un profil de mutations un peu différent à chaque fois. Certains d'entre eux se démarquent, car plus transmissibles, plus sévères, etc.
Les prothèses de hernie, nouveau "scandale de santé publique" ?!
De nombreux patients se plaignent de douleurs après l'opération et appellent à l'aide : "Je prenais tous les médicaments de la planète pour me calmer."
@le_Parisien Commençons du départ. Une hernie de la paroi abdominale survient au niveau de l’aine (hernie inguinale) ou du ventre, quand un morceau d’intestin s’enfonce au niveau d’un trou et vient cogner contre la peau.
En général, on opère car il y a un risque de grave complication.
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@le_Parisien Longtemps, le chirurgien faisait de la suture pour réparer. Désormais, il place généralement une prothèse d’une dizaine de centimètres de long, sorte de "morceau de voile de mariée, qui fera office de rustine comme sur la chambre à air d’un pneu crevé".