Et il n'y a même pas de #ZeroCovid.
Juste une meilleure discipline que nous sur le port du masque.
Une compréhension de la transmission par aérosols.
Des efforts concentrés sur les lieux de superspreading.
Bravo à eux.
Alors c'est vrai qu'ils testent peu par rapport à la France (euphémisme).
Mais leurs tests sont mieux ciblés, et de toute façon, si le virus circulait intensément dans la population, ça se verrait très rapidement dans les chiffres de la mortalité (surtout que la moyenne d'âge au Japon est supérieure à la nôtre).
Or, on meurt très peu du COVID au Japon.
Et sur le plan de la vaccination, là encore, les Japonais font mieux que nous malgré un certain retard à l'allumage.
Il faut vraiment saluer la réussite de ce pays qui n'avait pas les moyens légaux pour imposer un confinement obligatoire...
Alors, je n'ai évidemment pas le temps de faire la conversation à tout le monde, mais après lecture des « C'est pas pareil, c'est une île, etc », on se demande bien ce qui relève de l'exploit surhumain dans le respect du port du masque,
la compréhension de la transmission par aérosols et le traçage rétrospectif (oui, les trucs que j'évoque dans le premier tweet, en fait).
Cette idée selon laquelle tout ça nous était hors de portée me dépasse vraiment.
Oui, le Japon est une île. Oui, c'est un avantage. Non, ça ne fait pas tout. D'autres îles ont géré cette crise comme des truffes.
Et il ne s'agit même pas de dire qu'on pouvait gérer ça strictement aussi bien que le Japon, mais plutôt de mettre en exergue ce dont on aurait pu s'inspirer pour faire mieux.
Car entre la réussite japonaise et notre bordel, il y a plusieurs paliers intermédiaires à franchir.
« Oui mais ça va remonter, rira bien qui rira le dernier. »
« Donc quand ça montait, ils n'étaient pas disciplinés ptdr ? »
Sérieusement, vous avez vu la gueule des vagues japonaises ? Une seule d'entre elles a été significativement plus haute que les creux FR et UK.
On n'est vraiment pas en position de fanfaronner, vraiment pas.
« Oui mais ils viennent de vacciner, ça joue sur la circulation du virus. »
Certes.
Mais lors des vagues précédentes, ils ont bien fait sans - contre des variants moins transmissibles que Delta. L'un dans l'autre...
Donc voilà, si on pouvait seulement réfléchir avant de rejeter en bloc tout ce dont on pourrait s'inspirer venant d'ailleurs sous prétexte qu'il s'agit d'une île, ce serait quand même pas si mal.
À moins de se satisfaire de la gestion qui a été la nôtre.
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Pour éclaircir viteuf' : lors d'une infection à SARS-CoV-2 ou d'une vaccination, nous sommes exposés à la protéine Spike, ce qui va induire la production d'anticorps dirigés contre cette protéine S.
Chaque anticorps est composé d'une partie variable, spécifique d'une zone de l'antigène ciblé (dont la forme lui sera donc complémentaire), et une partie constante qui interagit avec d'autres acteurs du système immunitaire.
Si on veut tout miser sur le vaccin, encore faudrait-il rouvrir les centres.
A titre d'exemple, celui dans lequel j'ai fait mes deux premières doses ne prévoit pas une réouverture (et de toute manière, dois-je prendre la place d'une personne à risque juste pour garder mon pass
sanitaire ? Non.)
Si on veut lutter contre l'épidémie par des mesures non-pharmaceutiques, c'est raté.
On n'a que les restrictions à la bouche alors qu'il suffirait d'une meilleure communication, de plus de pédagogie et d'un certain nombre de mesures pas si contraignantes.
Aujourd'hui, ma mission consiste à vous présenter le PAXLOVID™, un nouveau candidat-traitement contre le COVID-19.
Je finis mon sport et je suis à v...
Ouch !
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Pas d'inquiétude, je vais bien !
Passons dès maintenant aux choses sérieuses, avec, pour commencer, un focus sur le SARS-CoV-2, agent responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée COVID-19.
Au coup d'envoi de l'infection, la protéine Spike du virus se lie à l'enzyme ACE2 présente à la surface de notre cellule.
Le RBD et le NTD sont deux régions de la protéine Spike.
(Ci-dessous, à gauche, D614, la souche sauvage apparue à Wuhan ; à droite, G614, le variant majoritaire lors de la première vague en Europe.)
Le RBD c'est la région de Spike qui se lie directement avec notre récepteur cellulaire ACE2.
Il s'agit donc d'un point chaud que tous les observateurs surveillent comme le lait sur le feu. Une mutation du RBD peut augmenter son affinité pour ACE2 et donc l'infectiosité du virus.
Vaccin : l'exemple du tétanos nous montre qu'à chaque nouvelle injection, le taux d'anticorps atteint est supérieur à celui obtenu lors de la vaccination précédente.
On s'éloigne toujours plus du taux minimum pour être protégé, ce qui permet d'espacer les rappels petit à petit.
Le COVID-19 n'est pas le tétanos, et on ne connaît pas non plus le taux minimum d'anticorps pour être protégé d'une infection à SARS-CoV-2 (surtout qu'il dépendra de la charge virale), mais non, rien ne dit qu'après cette dose de rappel, il faudra encore se vacciner dans 6 mois.
Car cette fois-ci, on partira d'un taux d'Ac bien supérieur.
Ci-dessous, le calendrier vaccinal classique.
On voit bien que pour être tranquille face à une maladie pour laquelle on n'a aucune immunité préexistante, il faut pas mal de doses.
Les centres médicaux à Marseille dans les quartiers Nord, ce n'est toujours pas ça : des fenêtres fermées et beaucoup de masques sous le nez, voire pas de masque du tout. L'air était pesant.
On comprend pourquoi l'épidémie s'accélère - mais ça convient à tout le monde donc trkl.
Dans le cabinet, on me reçoit fenêtres fermées. Je demande immédiatement qu'on les ouvre.
« Oui bien sûr. »
Vu le ton employé, elle sait qu'il s'agit d'un geste barrière contre le virus (ALORS POURQUOI TU NE LE FAIS PAS DE TOI-MÊME ???)
Problème : elle ne fait que les entrouvrir.
Je m'en vais donc les ouvrir en grand. 🙄
Tout de suite après, je lui passe une feuille : elle se lave les mains à la SHA avant de la saisir « si ça peut vous rassurer ».