Les lumières artificielles de la ville : avec les lampadaires "intelligents", c'est une nouvelle étape dans l’aménagement sécuritaire de la smart city qui s'amorce
L’éclairage urbain continue d’être un enjeu de contrôle de l’espace public
On en parle ici : technopolice.fr/blog/la-lumier…
L'éclairage automatisé devient la nouvelle rengaine des métropoles pour parer de vert le déploiement des smart cities. Une borne wifi, une caméra de vidéosurveillance, un capteur de luminosité, un capteur de présence, une recharge de téléphone portable, bientôt une antenne 5G.
Comment la multiplication de ces objets technologiques gourmands en électricité sur les lampadaires intelligents peuvent-ils réduire la consommation en électricité d’un lampadaire classique ?
Sans oublier le coût humain et écologique de l’extraction des métaux nécessaire à la création de ces objets connectés et intelligents, supporté par des personnes à l’autre bout du monde.
Les lampadaires intelligents forment un couteau-suisse de la ville connectée et sécuritaire : les rues se veulent être uniquement des lieux de passages, qui s'illuminent à mesure qu'on marche.
A l’heure où les satellites de Starlink inondent le ciel, où les clignotement incessants des LED sont omniprésents dans l’espace urbain et où les humains sont envisagés comme des ressources et des flux sans cesse en mouvement, on veut pouvoir s’arrêter, éteindre la lumière...
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Présenté en 2018 par la Commission UE, le texte aura mis 2 ans à être adopté - malgré toute l'énergie que LQDN et d'autres associations auront mis dans le combat (analyses, lettres ouvertes, appel aux parlementaires)
Pour à la fin ne gagner que sur quelques exceptions à la marge
Deux lettres ouvertes, signées par des dizaines d'associations françaises et européennes, auront été encore publiées en 2021
PASP, GIPASP, EASP, SCA, Gendnotes, Datajust, ADOC... Il ne s'agit pas de nouveaux cocktails pour vos soirées mondaines ni de jeux à gratter à la mode, mais de quelques fichiers contre lesquels nous nous sommes battu·es. #LQDoN
Il faut dire qu'en la matière, le gouvernement est plein d'imagination. En plein débat contre la #PPLSécuritéGlobale, Beauvau sortait le trio du PASP/GIPASP/EASP. Au programme : ficher les opinions politiques, y compris celles des mineur·es. laquadrature.net/2020/12/08/dec…
De même, alors que Darmanin se faisait taper sur les doigts par la justice parce que sa police détournait pendant le premier confinement le fichier SCA/ADOC normalement consacré aux contraventions routières, le gouvernement a tout simplement changé les règles applicables !
3 ans après nos plaintes avec 12 000 personnes contre les GAFAM
- 2 n'ont jamais été examinées
- 2 sont perdues dans des manœuvres dilatoires
- aucune n'a abouti
La CNIL pouvait corriger la situation, nous lui avons demandé, elle a refusé
Notre plainte contre Amazon a été transférée au Luxembourg, mais nous n'avons jamais eu signe de vie de l'autorité luxembourgeoise.
Notre plainte contre Google n'a été transférée par la CNIL en Irlande qu'au bout d'un an, et son examen n'a toujours pas commencé.
Nos plaintes contre Apple et Facebook s'enlisent dans des demandes procédurales absurdes imposées par l'autorité irlandaise ou les entreprises, manifestement pour gagner du temps.
Notre plainte contre Linkedin connaît moins de péripéties mais n'a toujours rien donné après 3 ans.
1. Dites nous ce que fais votre patron avec technopoleaks !
Nous avons mis en place une plateforme sécurisée de fuite de documents pour dénoncer la #Technopolice - aidez-nous à faire reculer la surveillance !
2. Vous travaillez dans une des entreprises de la technopolice ? Dans une municipalité tout-sécuritaire ? Faites nous parvenir des informations afin qu'on puisse informer les citoyen·nes sur le déploiement de la surveillance de masse
3. Aujourd'hui, les projets sécuritaires mis en place sont totalement opaques, la population n'a pas son mot à dire. Les "expérimentations" se multiplient, cherchant à affiner ces technologies et à nous les rendre + acceptables
Tel que rédigé aujourd'hui, il permet aux autorités de n'importe quel État membre de l'Union européenne de demander à toute plateforme en ligne le retrait en 1 heure d'un contenu que cette autorité aurait considéré comme relevant d'un caractère terroriste
En donnant la possibilité à une autorité d'imposer aux services en ligne, sous la menace de sanctions, le retrait d'un contenu en 1 heure, cette proposition va renforcer le développement d'outils de filtrage automatisé et nuire gravement à la liberté d'expression en ligne