Sur le plateau de #FaceABaba, le docteur Wargon a affirmé que seule 1% de l’aide médicale d’Etat (AME) avait été consacrée à des actes de dialyse. Il tirait ce chiffre du rapport IGAS-IGF de 2019 sur l’AME ⤵️ 
Or, quand on lit le rapport, on voit que le ratio de 1% représente la part des *bénéficiaires* de l’AME dans l’ensemble des traitements hospitaliers de dialyse en 2018 et non pas 1% du *coût*, ce qui n'est pas du tout la même chose. igas.gouv.fr/spip.php?artic…
En réalité, selon les annexes au budget de l’Etat 2022, la dialyse, un acte de soin très onéreux, a représenté pas moins de 54% de l’activité de consultation hospitalière d'AME en 2020. La dialyse représente donc sans doute bien plus que 1% du coût. budget.gouv.fr/documentation/…
Le rapport IGAS révèle même que, sur un échantillon de 99 dossiers de dialyse analysés, dans 43% des cas, le patient avait déjà été dialysé dans son pays d’origine et qu’il est donc venu sur le territoire français dans l’objectif que son traitement soit pris en charge par l’AME.
De fait, il observe que les séances de dialyse ont crû de 20% par an entre 2015 et 2018, ce qui ajouté au fait précédent suggère que nous avons très souvent affaire à une « migration pour soins » et pas à des gens qui ont eu un problème de santé après leur arrivée en France.
Eric Zemmour avait donc parfaitement raison de citer la dialyse parmi les traitements les plus significatifs pris en charge par l’AME. Loin d’être anecdotique, cette prise en charge semble même avoir donné lieu à une filière de « migration pour soins ».
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