#Thread « Ce que nous voyons se dérouler sous nos yeux, dynamisée par l’épidémie de Covid, est la fin programmée de notre système de soins et de sa protection sociale, pour le plus grand profit du capital. »
Dès sa création la Sécurité Sociale suscita la haine des capitalistes. Un budget en 1946 équivalent à la moitié de celui de l’État sans épargne ni emprunt ; un pognon de dingue échappant à l’appétit du capital. Dès lors les assauts n’ont eu de cesse :
Le remboursement des médicaments est devenu un poste essentiel. En 2020, le montant pris en charge par la Sécu était de 27,7 milliards € (dont une proportion importante pour les nouvelles molécules « innovantes » vendues à prix d’or et dont l’efficacité est souvent controversée.
La fixation du prix des médicaments et de leur taux de remboursement est une manière dont les pouvoirs publics « soutiennent » l’industrie pharma. Les 10 médicaments les plus onéreux ont coûté 3,3 milliards € à la Sécu en 2018 bastamag.net/prix-medicamen…
En France, l’instance chargée de négocier ces prix avec les laboratoires, n’est pas la Sécurité Sociale, mais un comité interministériel (CEPS), placé sous l’autorité des ministères de la Santé et de l’Économie, qui a pour mandat de préserver la « compétitivité » des industriels.
La privatisation
Depuis la signature en 1994 de l’accord sur les services (Accord Général sur le Commerce des Services) de l’OMC, il est acté que les services publics de santé sont destinés à être privatisés.
L’existence de cliniques et hôpitaux privés fait, de facto, tomber notre service public de santé dans le champ de l’accord, le condamnant à terme à être totalement privatisé.
Cependant, la privatisation d’un service public, surtout lorsque les citoyens y sont très attachés, est toujours un exercice à haut risque politique. Madsen Pirie, de l’université de Saint Andrews, a fourni aux gouvernants la « technologie politique » à adopter pour y parvenir.
Dans son ouvrage de 1985, il décrit les mécanismes, qu’à partir des années 1980, l’ensemble des dirigeants des pays industrialisés ont mis en pratique pour démanteler et privatiser les services publics.
Le moyen ne sera ni la persuasion par le discours, ni la contrainte, mais une ingénierie sociale qui reconfigure les situations de choix par des mécanismes d’incitations économiques. Cette « ingénierie » est décrite dans un rapport de l’OCDE de 1996, dans lequel on peut lire :
Les brevets
L’Accord sur les Droits de Propriété Intellectuelle liés au Commerce (ADPIC) de l’OMC, une extension du droit de propriété du matériel à l’immatériel, est un autre instrument mis à disposition de l’industrie (en particulier pharma) pour réaliser des profits monstres.
L’industrie pharmaceutique a connu une transformation profonde de son modèle de production avec, durant les années 2000, la fin des brevets sur un grand nombre des médicaments qui avaient assuré leurs profits historiques – les « blockbusters ».
Alors que l’immense majorité des molécules d’antan étaient d’origine chimique, les firmes misent désormais sur les traitements basés sur les biotech. Elles se concentrent sur un petit nombre de pathologies « stratégiques » (d’un point de vue financier).
Il n’est plus question d’investir dans des recherches internes, via leurs propres équipes : les dirigeants préfèrent racheter des « start-up » détentrices de brevets, les labos prenant en charge les étapes ultimes du développement, la commercialisation et le lobbying.
Alors que les prix des médicaments étaient fixés sur la base des coûts de production et de la recherche-développement, en ménageant une marge de profit « raisonnable », ils sont désormais de + en + déconnectés de ces coûts, et fixés en fonction de la capacité à payer des clients.
2 – Les conséquences
A- Hôpital public en voie de privatisation
B – L’industrie pharmaceutique privatisée : un pognon de dingue !
C – Le Crédit Impôt Recherche
D – La pharmacovigilance
E – Les liaisons dangereuses
En janvier 2021, Agnès Buzin fut parachuté au cabinet du DG de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, ex-ministre de la santé de l’Éthiopie de 2005 à 2012 puis membre du Conseil d’administration du GAVI.
Le 29 septembre 2020, le Conseil d’administration de GAVI s’est doté d’un nouveau président, José Manuel Barroso. 1er ministre du Portugal de 2002 à 2004 et Président de la Commission européenne de 2004 à 2014. Il est actuellement président non exécutif de Goldman Sachs.
L’un des principaux financeurs du GAVI est la fondation Gates que l’on retrouve en 2nd place des contributeurs de l’OMS. Entre sa fondation et sa participation dans le GAVI, Bill Gates, un simple individu, pèse pratiquement le même poids que les États-Unis dans le budget de l’OMS
La revue The Lancet relève que « la Fondation Gates lutte prioritairement contre les maladies qui appellent la diffusion de vaccins et néglige les autres ». lemonde.fr/culture/articl…
Il est admis aujourd’hui, que sous l’influence de Gates, l’OMS a demandé aux firmes pharma de cesser de commercialiser des antipaludiques à base d’artemisia afin de favoriser le déploiement du vaccin antipaludique Mosquirix de GSK, qui a l’appui financier indirect de Gates.
Aujourd’hui au sein même de l’OMS des voies commencent à se faire entendre pour dénoncer l’ingérence des fonds privés, car l’OMS n’est plus en position de fixer ses priorités de santé globale en étant pareillement redevable à un acteur privé. slate.fr/story/104235/m…
Le dernier acte de ce détournement est en train de se dérouler sous nos yeux : l’obtention de l’immunité au personnel politique qui s’y sera engagé. La mise en examen de Buzin pour « mise en danger de la vie d’autrui » en inaugure les prémisses.
F – Vers la supra-nationalité contraignante de l’OMS
3 - Pour conclure
Nous consacrons un pognon de dingue à l’enrichissement du monde financier capitaliste, et l’épidémie de covid que nous traversons a mis en lumière les dérives de 40 années d’obscurantisme économique.
#Thread « Ceux qui peuvent renoncer à leur liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni la liberté ni la sécurité... Ils finissent toujours par perdre les deux. »
Un texte exemplaire et plus que jamais d’actualité
Le pass sanitaire vise en priorité une classe précise, celle des travailleurs et des exploités qui doivent se soumettre à ces restrictions de liberté pour échapper à la discrimination.
Les riches eux ont tous les moyens d’échapper à ces mesures, que ce soit dans les conseils d’administration, en accumulant des fortunes sans travailler via des plateformes financières, ou en fréquentant des clubs privés et des villégiatures où le pass ne leur sera pas demandé.
Il est génial ce type, c’est le summum du fact-checking. Il a trouvé le moyen d’être rémunéré par de l’argent public en retweetant du contenu avec pour seul commentaire « ah ».
L’extrême droite ne monte pas toute seule, il faut des type comme @JulienPain pour nourrir et radicaliser la bête en déployant contre elle un point de vue néolibéral. C’est aussi pourquoi on ne le voit jamais « debunker » la désinformation diffusée par les lobbys industriels...
#Thread Fiona Godlee, rédactrice en chef du British Medical Journal (@bmj_latest), a écrit une lettre ouverte à Mark Zuckerberg accusant la plate-forme de fact-checking de Facebook d’être inexacte, incompétente et irresponsable ainsi qu’un outil de censure newyorknationalreview.com/health/faceboo…
Facebook a censuré cet article de @thackerpd considérant qu’il contient de « fausses informations » car il ne fait pas l'éloge inconditionnel des vaccins #Covid et ne part pas du principe que ces vaccins sont forcément sûrs et efficaces. bmj.com/content/375/bm…
Facebook a empêché les internautes d’accéder à l’article.
Facebook a utilisé un titre absurde : « Vérification des faits : le BMJ n’a PAS révélé de rapports disqualifiant les essais de vaccins Pfizer COVID-19. »
Facebook a qualifié à tort le BMJ de « blog d’actualités ».
En vrai qui finance l’eugénisme ? Ce sont précisément les firmes qui vendent ces vaccins surévalués, survendus et sur-utilisés et qui centrent leur R&D sur les technologies génétiques, cellulaires et transhumanistes. usbeketrica.com/fr/article/le-…
Les biotechnologies sont adossées à de puissants marchés qui les développent dans le but d’affranchir l’Homme riche de ses limites et combler ses désirs : homme augmenté, eugénisme, enfant parfait, bébés médicaments, privatisation du vivant etc. amp.ouest-france.fr/societe/famill…
Ça c’est la #GaucheLaser soit t’es pour la stratégie sanitaire de McKinsey, Macron, Laurent Alexandre et Pfizer, soit t’es un conspi... Comment débattre avec de tels extrémistes psychorigides ?