On ne trouve pas de remplaçants en temps normal. Parce que les postes ont été supprimé, la rémunération est ridicule, les conditions d'emplois impossibles. Et la solution géniale du gouvernement, c'est "mettre littéralement n'importe qui devant les élèves".
Quand vous prenez quelqu'un d'absolument pas formé au métier de prof, que vous le balancez avec un service complet, des classes à 35, et rien d'autre, vous créez de l'échec et vous créez de la souffrance. C'est ce qui se fait depuis trop longtemps.
Rajoutez-y une période de pandémie, des élèves qui n'en peuvent plus, au lycée, la pression des évaluations de spé en Mars (MARS !), et vous pensez que ça va finir comment cette blague ?
Blanquer sacrifie vos gosses. Leur éducation. Il s'est déjà débrouillé pour fermer les portes du supérieur. Pour détruire le peu de sens et d'égalité qu'il y avait dans le bac. Et il continue. Et il va continuer.
J'en ai marre de dire que Blanguer détruit l'école publique. C'est impersonnel. Blanquer détruit vos gosses. Pas l'école. Vos enfants.
Oui, il veut qu'on se tourne vers le privé, c'est son objectif. Mais ça revient à sacrifier l'écrasante majorité qui ne pourra pas avoir accès à un privé de qualité. Et qui se verra de toutes façons fermer les portes du supérieur parce qu'il y aura pas de places.
Les gens qui s'en sortiront malgré tout s'en sortent déjà avec le système actuel. Donc redisons-le : Blanquer sacrifie vos enfants. Pas l'école. Vos enfants.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Rajoute "dans le respect des gestes barrières" à une citation de SHS
"Nous estimerions que nos recherches ne mériteraient pas une heure de peine si elles devaient avoir qu'un intérêt spéculatif dans le respect des gestes barrières"
"Le barbare c'est avant tout celui croit à la barbarie dans le respect des gestes barrières"
C'est drôle : il y a visiblement une bande de bras cassés qui essaye de troller ce thread en mode "ahah mais bien sûr que le niveau baisse". Bon c'est vrai qu'ils en sont là parfaite illustration mais quand même.
J'ai le plus grand mépris pour les gens qui proclament "oui mon diplôme est nul et ne vaut rien et je n'ai rien appris dans mon école/université". J'en ai trop fréquenté. Et surtout je n'en ai jamais vu aucun abandonner son diplôme ou quitter son école.
Il y a quelque chose de profondément aristocratique à se présenter comme le produit de la décadence, quelque chose qui demande une confiance absolue dans ses propres privilèges.
La justice, parce qu'il n'y en a qu'une forme possible bien sûr, c'est quand on a tous la même chance de se prendre une balle de base-ball dans la gueule.
J'en peux plus de ce dessin. Arrêtez. Arrêtez de le partager ou d'essayer de le compléter.
J'ai déjà dit ce que j'en pensais ici uneheuredepeine.blogspot.com/2015/05/en-fin… TL;DR : les trois dernières images sont toutes des formes d'égalité et donc toute des formes de justice pcq toute justice repose sur l'égalité.
"Plutôt que de retirer ces albums des écoles, on devrait les discuter et les analyser avec les élèves". L'argument semble pertinent. Il pose un problème : le temps. Quand on enseigne, on n'a pas le temps de traiter chaque œuvre, chaque exemple, chaque cas en cours.
Si on pouvait arrêter de croire que les œuvres que l'on aime/que l'on a lu dans notre enfance sont les seuls qui existent, on aurait des conversations plus intéressantes.
Ça peut être pertinent d'étudier une œuvre raciste pour analyser le racisme. Mais pas à tous les niveaux d'enseignement et pas toujours de la même façon. Et surtout il y a plein d'autres choses à enseigner aussi.
La victime idéale n'existe pas et les priorités nationales ont tôt fait de revenir quand on se confronte aux victimes réelles cairn.info/revue-cahiers-…
La délicate fabrique des victimes : un processus de victimisation complexe mais nécessaire à l'action franceculture.fr/emissions/la-s…
La construction sociale de la souffrance au travail : le statut de victime comme construction collective et intersubjective cairn.info/revue-travaill…