Le 29/04/2021, je raccompagnais un rdv et attendais avec lui un taxi, au centre de Boulogne-Billancourt. Nous fumions une cigarette. Des policiers arrivent, nous dévisagent. Ils font le tour de la place, puis reviennent. Sortent tels Starsky et Hutch de leur voiture.
Papiers ! Nous nous exécutons. Ils commencent à rédiger des PV. Nous leur posons poliment la question : pour quelle raison ? Vous n’avez pas remis le masque assez vite après avoir fumé votre cigarette ! Nous leur demandons s’ils sont sérieux, nous sommes dehors, seuls dans la rue
Ils ricanent et poursuivent leur besogne. En remontant dans sa voiture, l’un nous lance : désormais vous saurez qu’à Boulogne règnent l’ordre et la sécurité ! Je conteste, d’autant que le PV indique que je fumais « au sein de mon entreprise », ce qui évidemment était faux…
… puisque nous fumions à l’extérieur. Je reçois aujourd’hui, 9 mois plus tard, la réponse de l’officier du ministère public, qui a le regret de m’informer que mes arguments ne lui permettent pas d’abandonner les poursuites. Soit je paie 135 € tout de suite…
… soit je suis poursuivi, ce qui peut aller jusqu’à une contravention de 4e classe, soit 750 €. J’ai donc payé, comme le con que je suis. Qu’est-ce que le fascisme ? Le fascisme c’est ça. Des policiers qui se sentent tout-puissants, emmerdent la population en faisant du zèle…
… mentent de façon éhontée et une hiérarchie qui couvre de façon systématique. Cela n’est pas grand chose, certains ont perdu un œil -et même la vie. Mais c’est le même processus à l’œuvre, qui participe à la déliquescence de notre société et rend les gens fous, à juste titre.
Il n’y a rien à espérer de ce monde-là, ni des donneurs d’ordres, ni des abrutis qui les exécutent, non seulement sans discernement, mais avec un plaisir sadique. « On étouffe », oui. Mais ça ne durera pas.
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Les citoyens ont-ils envie de savoir ? C’est une question parfaitement légitime. Rien n’est moins sûr. C’est un peu comme dans « La vie est belle » de Roberto Benigni : si on ne les regarde pas, les choses n’existent pas. Ou encore comme dans « Paludes » d’André Gide :
« Etre aveugle pour se croire heureux. Croire qu'on y voit clair pour ne pas chercher à y voir puisque :
L'on ne peut se voir que malheureux ».
Ou bien :
« Etre heureux de sa cécité. Croire qu'on y voit clair pour ne pas chercher à y voir puisque :
L'on ne peut être que malheureux de se voir ».
« Dieu dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi ».
Dans quel texte trouve-t-on ceci ?
« Que les femmes se taisent dans les assemblées : elles n’ont pas la permission de parler; elles doivent rester soumises, comme dit aussi la Loi ».
Dans quel texte trouve-t-on ceci ?
« Si elles désirent s’instruire sur quelque détail, qu’elles interrogent leur mari à la maison. Il n’est pas convenable qu’une femme parle dans les assemblées ».
Nous sommes entrés dans une phase de révélation. Non pas au sens religieux, simplement la technologie nous donne plus facilement à voir ce que nous sommes vraiment, les uns et les autres. Rien de plus. Notre nature fait que tout doit changer pour que rien ne change…
… comme l’écrivait Lampedusa dans « Le Guépard ». De fait, nous allons voir notre être profond à travers les événements que nous allons vivre encore et dont le #COVID19 n’est que le début. Durant cette campagne présidentielle, toute la palette de nos sentiments sera déclinée.
Nous assisterons, médusés, au déroulement de nos insuffisances, au travers de ce que nous appelons « humanité » ou « civilisation ». Nous penserons que tel ou tel est « horrible ». Mais tel ou tel c’est nous, nous tous, absolument. Quand on se plonge dans l’histoire du monde…
J’ai toujours dit ce que je pensais et je ne vais certes pas changer aujourd’hui. Depuis que j’ai abordé le sujet Z, c’est un déferlement continu de haine. Oui, je trouve qu’il dit pas mal de bêtises, sur l’Histoire de France, les femmes, les religions.
Certains de ses propos me choquent profondément. D’aucuns me disent que j’ai « vrillé et ferais mieux de me concentrer sur la critique de la politique de Macron ». Merci pour le conseil, mais je ne les ai pas attendus. L’un comme l’autre sont cultivés et intelligents. Et alors ?
L’un comme l’autre sont portés par le système, avec la même ferveur et la même fougue. Ils déchirent la société française, qui n’a pas besoin de ça, surtout après les mois passés en liberté très surveillée, avec des confinements qui n’ont pas encore produit tous leurs effets.
Ce soir, j'ai le coeur serré.
Je sais que je ne suis pas le seul et que, vaccinés ou non, nous sommes des millions.
Des millions de Français, de tous âges, de toutes conditions, avec nos parcours familiaux, nos couleurs de peaux, nos patronymes…
… nos gueules d'anges ou nos gueules cassées.
Nous ne sommes pas lisses.
Bourrés de défauts : nous sommes.
Quand on s'engage pour des causes plus grandes que soi, on perd forcément pléthore de repères, de certitudes, des compagnons aussi, que l'on croyait solides et qui nous…
… abandonnent, le moral parfois, du confort, toujours, une position sociale, nous disparaissons jusque dans le regard de certains de nos proches, qui nous noient alors dans les éléments du décor.
Objets, nous devenons : pour eux.
Dans le groupe 1 nous avons 9 999 décès et dans le groupe 2 nous en avons 3 333, ce qui nous donne un pourcentage relatif d’efficacité de 66,67% et un pourcentage absolu de 66,66 %. Jusque-là tout va bien. Tout le monde suit bien hein ?!
Poursuivons. Dans le groupe 3 nous avons 3 décès et dans le groupe 4 un seul décès. Quelle est l’efficacité relative ? Toujours 66,67 %. En revanche, nous avons cette fois un pourcentage d’efficacité absolu de 0,02% ! Elle est là, l’escroquerie de ce raisonnement mathématique.
Dans un cas (groupes 1 et 2) comme dans l’autre (groupes 3 et 4), nous avons la même efficacité relative, mais nous obtenons évidemment un pourcentage d’efficacité absolue de 66,66 % dans le premier cas et de 0,02 % dans le second.