C’est reparti pour la suite de ce #DealberTuto spécial tableurs !
Aujourd’hui on passe carrément la seconde, je vous montre des formules spécifiques à Spreadsheet mais surtout les tableaux croisés dynamiques, qui vont très vite devenir vos meilleurs amis.
Hier on a commencé à faire les présentations et à s’intéresser aux formules, et à quelques manipulations de données simples, pour rappel le thread est ici ⬇️
Comme Google Spreadsheet n’est jamais qu’une page internet (et pas un logiciel), il a des formules spécifiques que n’ont pas les autres. Hier on a vu =IMPORTHTML, aujourd’hui, je vous en montre deux autres.
D’abord, =GOOGLETRANSLATE, qui comme son nom l’indique, permet de convertir d’une langue vers l’autre. Très pratique notamment quand vos noms de pays sont en anglais.
Comment ça marche ? Trois arguments (maintenant vous savez ce que c’est !) 1. La cellule concernée 2. La langue de base 3. La langue vers laquelle vous voulez traduire.
Et voilà ce que ça donne avec des noms de pays.
Faites juste attention qu’il ne vous traduise pas Turkey en dinde, le fifou. Mais ça fait quand même gagner un temps fou !
Autre formule bien pratique du même genre, =DETECTLANGUAGE. Comme son nom l’indique, il trouve tout seul la langue utilisée dans une cellule.
Pareil, un repassage manuel est indispensable pour vérifier qu’il n’y ait pas d’absurdités.
D’ailleurs, dès que vous automatisez quelque chose, il faut quand même checker.
On fait confiance aux ordinateurs, mais pas non plus trop.
Astuce, si vous devez supprimer une ligne sur 2 (ou sur 3, ou 4), vous ajoutez une colonne, faites une suite de 1 et de 2 que vous tirez pour qu’elle se répète sur tte la hauteur du tableur. Vous triez le tableau par cette colonne, et vous n’avez plus qu’à supprimer tous les 2
Et d’ailleurs, c’est là que la colonne « ID base » dont je vous parlais hier devient très utile pour revenir à l’ordre initial.
Autre astuce, je vous disais hier que la règle est 1 colonne = 1 info, mais si la base avec laquelle vous travaillez n’est pas propre et que vous avez deux infos dans la même colonne, vous pouvez facilement la scinder en deux colonnes différentes (tt en bas)
Vous pouvez même indiquer vous même le séparateur qui existe entre les deux infos. Ça peut être un espace, une virgule, un tiret… Bien pratique. (C'est en bas de l'écran)
L’autre jour, je vous indiquais les outils que j’utilise pour préparer les infographies.
Parfois, ils ont besoin que le tableau soit mis dans un certain sens (que les colonnes soient les lignes ou inversement), et ça peut sembler un cauchemar de le faire à la main.
PAS DE PANIQUE !
Vous sélectionnez votre tableau, une petite copie, puis dans un autre onglet clic droit, collage spécial, coller les données transposées. Ça vous permet « d’inverser » votre tableau et de gagner des heures.
Maintenant, les tableaux croisés dynamiques : malgré leur nom légèrement anxiogène, ce sont vos meilleurs alliés pour « résumer » vos tableaux. Je m’explique :
Dans l’exemple que je prends, j’ai tous les persos de toutes les pièces de Molière (je vous ai dit qu’on sortait L’Atlas Molière chez @les_arenes le 13 janvier ?).
1 ligne = 1 personnage. Puis plein de colonnes avec plein de caractéristiques.
Comment faire si je veux par exemple savoir quelles pièces ont le plus de personnages féminins ?
VOUS L’AVEZ DEVINÉ, UN GROS TABLEAU CROISÉ DYNAMIQUE DES FAMILLES (ou TCD pour les intimes).
Vous sélectionnez toutes vos données, puis menu Insertion, et Tableau croisé dynamique.
Ça vous ouvre un nouvel onglet, dans lequel on va bien s’amuser, si si, c’est promis.
Ici, vous allez pouvoir reconstruire votre tableau comme bon vous semble et les résumés vont se faire tt seuls. On va rajouter dans « Lignes » la colonne qui contient le nom des pièces et ça va nous faire une liste de toutes les pièces mentionnées dans le tableau. Déjà, pas mal.
Ensuite, dans « Colonnes », je vais ajouter la colonne « sexe », dans lequel j’avais indiqué si le perso était masculin ou féminin.
Je me retrouve avec ça. Pour l’instant, c’est bien vide, mais on avance.
Pour calculer tout ça, il faut utiliser la dernière entrée du menu à droite, « Valeurs ».
Et là, je choisis encore la colonne Sexe, parce que c’est ça que j’ai envie de compter. Et BOUM !
Attention, ici, on compte des occurrences de mots : pour Amphitryon, il avait 3 fois le mot Féminin dans les cellules, et 8 fois le mot Masculin. Si ce sont des chiffres sur lesquels vous travaillez, vous voudrez peut être plutôt faire des calculs dessus.
Ici par exemple je compte la somme de toutes les répliques par pièce (vous voyez que COUNTA est devenu SUM), mais en utilisant le petit menu déroulant, je pourrais aussi choisir d’afficher la moyenne, la médiane, etc.
Et enfin, dans « Afficher en tant que », vous pouvez aussi lui faire calculer directement les pourcentages.
JOLI
Voilà pour les TCD, on peut bien sûr faire énoooooormément d'autres choses avec, c’est juste une intro, mais avouez que c’est déjà super puissant.
Voilà pour ce tour d’horizon des tableurs, j’espère que ça vous aura été un peu utile et surtout, vive la datavisualisation 💪📊💖
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J’ai cru comprendre qu’un petit #DealbertoTuto tableurs vous intéresserait.
Si c’est le cas, déroulez ⬇️
Je ne vais probablement pas pouvoir vous raconter en une seule fois (le travail, tout ça) donc ce sera probablement en plusieurs épisodes !
D’abord, les tableurs, c’est pour qui ? POUR TOUT LE MONDE ! S’ils vous angoissent, retenez qu’on n’est pas obligé de tout maîtriser. L’imp c’est d’arriver à faire ce que vous avez envie de faire, pas de connaître par coeur toutes les fonctionnalités ou sous-menus.
Du coup, ce qui est important, c’est surtout de savoir ce qu’il est possible de faire. Après, si vous oubliez les formules, les techniques, c’est pas grave : une petite googlisation vous rappellera tout ça. Ça m’arrive tout le temps.
On me demande souvent (en vrai, de temps en temps) avec quels outils je bosse, et comment on réalise des infographies concrètement.
Laissez-moi vous dire que cet intérêt pour la visualisation fait chaud à mon petit coeur.
Du coup, je vous explique
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Déjà, tout commence quasiment toujours par un tableur. Perso, je me sers de Spreadsheet, parce que c'est gratuit, en ligne, et qu'on peut bosser à plusieurs, mais n'importe quel logiciel de tableur permet de faire les mêmes choses. Excel, Numbers... C'est vous qui voyez.
Je ne vais pas m'étendre sur les tableurs ici, mais si ça vous intéresse, je ferai un petit récap des opérations les plus utiles (tableaux croisés dynamiques, petites formules bien utiles…). Vous me dites.
😱📕🎭 - @JulesGrandin, @cschuwey et moi, on est TRES fiers de vous présenter l'Atlas Molière, le projet qui occupe nos jours, nos soirs et nos week-ends depuis quasiment un an.
Un atlas sur Molière ?! Déroulez, je vous explique ⬇️
Le 15 janvier prochain, ce sera les 400 ans de la naissance de Molière. UNE OCCASE EN OR !
Nous, on kiffe la littérature et les datas, mais il nous fallait un spécialiste du sujet.
Pas de problème, on l'a trouvé de l'autre côté de l'océan, en la personne du formidable @cschuwey
Christophe enseigne la littérature française à Yale, il est spécialiste de l'époque de Molière (mais pas que). C'était le meilleur co-auteur qu'on pouvait rêver, d'ailleurs GO FOLLOW, ce type est beaucoup trop intéressant.
📊📣🙋♀️ - Connaissez-vous les Isotypes ?
En gros, les ancêtres des pictos, souvent associés à Otto Neurath et Gerd Arntz.
Mais figurez-vous qu’ils ne travaillaient pas seuls : il y avait aussi une femme, Marie Neurath.
Et depuis que j’ai découvert son boulot pfiou ouhlala ⬇️
Marie Reidemeister naît en 1898 en Allemagne. Elle rencontre Otto Neurath a la fin de ses études et ils vont travailler ensemble, bientôt rejoints par Gerd Arntz.
De ce que j’en comprends : Otto : récolte des données, Marie : conception de la visualisation, Gerd : pictos, illu
Leur boulot tourne autour de l’idée, qu’ils ont développée, des Isotypes : une méthode de représentation standardisée (avec des pictos mais pas que) pour traduire diverses réalités, souvent chiffrées, dans un langage graphique et non-verbal.