Thread by @ActeSansParoles

L'enfance: je me souviens de mon premier jour d'école. Comme toutes les filles de mon âge en #Iran, j'étais obligée de porter une sorte de voile islamique qui couvrait la tête et le cou et qui descendait jusqu'aux coudes, 👇
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Enfant, je portais toujours la frange. Une frange tenace qui s'obstinait dans le refus de se cacher sous le voile. Avant que je parte à l'école, on avait beau essayé de les attacher sous le voile, mes mèches butées se libéraient et glissaient de nouveau sur mon front👇
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Arrivée à l'école, je vois une centaine d'écolières comme moi, avec des voiles, des manteaux bleu marine qui arrivent jusqu'aux genoux et les pantalons uniformes. Du jour au lendemain, il n'y avait plus de couleurs, plus de choix, plus d'identité et plus de liberté 👇
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Très vite, cette petite mèche de frange qui sortait de mon voile est devenue mon petit combat d'enfance. Je me souviens toujours de la peur que je ressentais de laisser cette mèche sortir du voile devant la principale de l'école 👇
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La directrice de l'école nous rappelait à chaque fois que selon #islam "lors du judgement denier, les filles qui ne couvrent pas bien leur cheveux seront pendues par les mèches qui sortent du voile". L'image qui était encrée dans ma tête toute mon enfance.
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Moi, les filles de ma génération ainsi que celles qui nous ont suivies, avons été oppressées par les lois de la charia durant toute notre jeunesse. Critiquer l'islam et le port du voile est notre droit, notre devoir! L'étiquette #islamophobie ne nous ferait pas taire!
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