Une caissière fait perdre un bifteck à sa boîte ? Elle risque le licenciement. Mais quand Macron, Le Maire, Kohler organisent le pillage des autoroutes et font perdre 15 milliards aux Français, sont-ils sanctionnés ? Jamais. Au contraire, ils obtiennent des promotions !
Thierry Breton, Bruno Le Maire, Dominique de Villepin, Elisabeth Borne, Alexis Kohler, Emmanuel Macron…
Qu’ont en commun tous ces noms ?
Ils ont organisé, ensemble, par leur incompétence, ou par leur malveillance, le pillage des autoroutes de France.
Ils ont transformé les automobilistes en vaches à lait de la Sanef, de Eiffage, de Vinci. Ils ont fait perdre à l’Etat, à l’Etat français, 15 milliards d’euros. 15 milliards.
Qu’on imagine le salarié, la cadre, la caissière, qui fait perdre à sa boîte €, 1 € ou 100€ euros, ou parfois même juste un bifteck, même un stylo à papier, cet employé-là est convoqué devant sa direction, a droit à un conseil de discipline, risque le licenciement pour faute.
Breton, Le Maire, Villepin, Borne, Kohler, Macron quand furent-ils sanctionnés pour ce pillage géant ? Jamais. Quand furent-ils poussés devant une arène, un tribunal pour se justifier, s'expliquer ? Jamais.
Au contraire, le plus formidable, le plus extraordinaire, c'est que depuis, ils ont obtenu une promotion. Les uns sont devenus ministres ou commissaires européens, ou secrétaire général de l'Elysée ou carrément Président.
En 2006, Raffarin part de Matignon et Bercy prend sa revanche. Les autoroutes sont soldées en 2006 à Vinci et cie pour 10 milliards. Sous le prix : 10 milliards au moins. Et les dividendes pleuvent sur les actionnaires.
C'est la première gabegie venue de la droite,
Contrairement au déni de @Djebbari_JB, des rapports de la Cour des comptes, des rapports du Sénat, des rapports de l'Assemblée sur, je cite, "la rentabilité exceptionnelle des autoroutes assimilables à une rente."
La gauche y ajoute une deuxième couche. Elisabeth Borne, qui a travaillé chez Eiffage, qui fut directrice des concessions d'Eiffage, est chargée de renégocier avec la société d'autoroutes, dont Eiffage.
On imagine que le dialogue ne fut pas trop tendu.
En compagnie d'Alexis Kohler, ils proposent un protocole d'accord, un nouveau désastre : allongement de la durée des concessions de dix ans, tarifs des péages en hausse, etc. Un cadeau estimé à 5 milliards d'euros. 10+5 = 15 milliards de cadeaux au total.
Le bilan : un gavage gigantesque des sociétés autoroutières, de leurs actionnaires. Des dizaines de milliards qui manquent pour le fret ferroviaire, pour les lignes du quotidien. Le bilan, ce sont des péages qui, pour tout un chacun, augmentent plus vite que l'inflation.
2% d'augmentation des péages prévus au mois de février. @Djebbari_JB, allez-vous valider ou non cette hausse ? Que peut-on faire ? "Rien", on nous répond. L'Etat s'est lié les mains.
Mais derrière vos airs navrés, derrière vos : "On ne peut rien faire", derrière vos faux regrets, je perçois trop encore votre complicité. "On ne peut ne rien", si. Si, nous pouvons. Nous pouvons toujours. Mais vous ne voulez pas.
Pire, ça n'a même pas servi de leçon. Vous poursuivez la grande braderie : la Française des jeux, les aéroports, Engie, les routes nationales désormais. Une à une, vous offrez à vos amis les poules aux oeufs d'or.
En finançant vos campagnes, les riches, les actionnaires n'ont pas fait un don : ils ont fait un investissement. Et j'espère que les Françaises et les Français ne confieront plus le pouvoir à des hommes et des femmes qui font le choix de l'argent plus que des gens.
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Je veux remercier l'instit de ma fille, les profs de mon fils, tous les enseignants, qui continuent de faire le boulot malgré le covid, le confinement, les protocoles, les réformes. Hier, ils ont fait la démonstration que quand on lutte, on peut gagner. #BourdinDirect
Depuis deux ans, ils sont maîtrisés. Maîtrisés par Blanquer. Maîtrisés par le management. Ils peuvent être fiers. C'est une leçon pour toutes celles et tous ceux qui veulent se bouger. #BourdinDirect
Hier la manif, c'était pas contre le virus. Le sujet : dans la Somme, y a une collège en plus en nombre d'élève, et y a un collège en moins en nombre d'enseignants. Mon gosse est en REP, ils étaient 20 en classe hier, ils sont à 26 aujourd'hui. #BourdinDirect
J’éprouve une évidente solidarité avec les soignants. J’adresse tous mes vœux de courage aux malades, aux familles endeuillées. Ce virus n’est pas une blague, j’ai pu le mesurer dans mon entourage.
Et pourtant, en leur nom, je vais dire "non" au confinement le weekend. 1/20
Lorsque le Covid est apparu, je n'ai pas protesté contre le confinement total. Un an plus tard, nous en sommes toujours au point de départ : la restriction des libertés semble la seule option pour le gouvernement. Pour la majorité, "le confinement c'est comme un robinet." 2/20
C'est une mauvaise habitude qui s'installe, de comparer nos libertés à un robinet qu'on ouvre ou qu'on ferme, d'en faire une variable d'ajustement. Et qui a des conséquences sur la santé : 50% des jeunes se disent "inquiets pour leur santé mentale". 3/20
Samedi j'estimais "scandaleux" que Trump soit évincé de Twitter, soulevant l'indignation. Y a des fois où ces critiques minent de l'intérieur. Et d'autres fois où déplaire, même à ses amis, ne gêne pas. C'est mon cas, en ce moment. Thread sur la liberté de parole.
1. "Les nôtres d'abord". J'ai déjà réagi, publié des posts, suis même intervenu à l'Assemblée, quand des proches se virent censurés : les manifestants Alternatiba au G7, Eric Drouet, ou ma propre page Facebook, qui connut quelques jours de gel. 2/20
Mais justement : avec Donald Trump, c'est l'occasion non pas de défendre une personne, un groupe mais de poser le principe. Si l'on estime qu'un homme doit être réduit au silence, c'est au peuple, à sa justice, à ses représentants d'en décider. Pas à une firme privée. 3/20
« Louis-Charles Viossat ». Alors que les Français sont méfiants envers le vaccin, c’est lui qu’Emmanuel Macron a choisi pour organiser la campagne de vaccination : un pro du lobbying de Big pharma.
Prenez votre téléphone portable. Tapez « Louis-Charles Viossat LinkedIn ». Vous descendez sur la page. Que découvrez-vous ? « Government Affairs Senior Director, Western Europe & Canada/ EU », Abbott. (capture d'écran)
Pour les non-bilingues : Chef des lobbyistes, dans un géant de l’industrie pharmaceutique Abbott. Là-bas, durant cinq années, il a – je cite – il a « lobbied ex-US governments », il était dans des « key national and international professional associations ».
Ceux qui ont refusé d'accueillir l'Aquarius, qui laissent l'extrême-droite faire la chasse aux migrants dans les Alpes, qui se font condamner par le CEDH pour la rétention d'enfants dans les centres, sont ceux qui marchent sur un impératif d'humanité, inexistante, que je pose.
Depuis la fondation de Fakir, membre du RESF amiénois, Réseau Education Sans Frontière, j’ai participé à des parrainages républicains, ai signé des pétitions, accueilli la Marche des sans papiers, etc.
Mais oui, je crois à des espaces, délimités, où l'on se fixe des règles communes. Pour les capitaux, d'abord. Pour les marchandises, ensuite. Pour les gens, enfin, et surtout pour les riches, à qui il faut poser des limites à leur hyper-mobilité.
Pour éviter un énième drame, pour empêcher la rupture de confiance entre la société et la police, il faut commencer par retirer l’article 24 de la PPL Sécurité globale, urgemment. Et toute la proposition de loi, tant qu’à faire. Mais il faut aller plus loin. Thread (1/13)
Il y un an, suite à l’affaire Chouviat, j'auditionnais sociologues, direction de la police, syndicats, assos de victimes pour une proposition de loi pour l'interdiction du plaquage ventral. J’en ai tiré plusieurs propositions, formulées dans un rapport et dans un livre. (2/13)
Je les livre ici avec humilité, car je sais que ni les victimes, légitimement traumatisées, ni les policiers, qui exercent un métier difficile, ne pensent qu’une baguette magique existe pour sortir de la crise. Insuffisantes, elles me paraissent néanmoins incontournables. (3/13)