Pour les 50 ans de la #CPU@FranceUniv, et à l'angle du changement climatique, j'ai souligné 4 points, sur la base du rapport du GIEC sur les bases physiques du changement climatique :
Sur les 1,1°C de réchauffement dû à l'influence humaine (entre 1850-1900 et la dernière décennie), un réchauffement de 0,85°C a eu lieu au cours des derniers 50 ans.
(2/6)
Sur les 2500 milliards de tonnes de CO2 émises depuis 1750, 1500 ont été rejetées rien qu'au cours des derniers 50 ans.
(3/6)
Il est possible de stabiliser le réchauffement et ses effets, d'ici quelques décennies, à condition de réduire massivement et rapidement les rejets de CO2, et des émissions nettes à zéro, ainsi que celles des autres gaz à effet de serre, en particulier le méthane.
(4/6)
Plus le climat se réchauffera, plus chaque région sera affectée par de multiples changements supplémentaires (tendances, extrêmes, indices associés à des seuils de tolérance...), auxquels il est possible de se préparer, en les intégrant à la prise de décision aujourd'hui.
(5/6)
Recherche mobilisant l'ensemble des disciplines, innovation, formation généralisée et compétences nouvelles, mesurées et reconnues, action dans les campus, expérimentation, partage des connaissances : les universités ont un rôle clé à jouer.
(6/6).
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Voici la définition du Larousse pour les mots "alarmant" et "alarmiste"...
Le rapport du GIEC de 2021 fournit une évaluation de l'état des connaissances sur l'état du climat, son fonctionnement, l'influence humaine, les évolutions futures possibles, les caractéristiques climatiques régionales, et les conditions permettant de limiter le réchauffement.
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Si vous en avez lu une partie ou un résumé, diriez-vous que le rapport du GIEC de 2021 est...
Cher M. Chasseray @PChasseray , vous semblez vous intéresser subitement au Groenland. Je ne peux que vous recommander chaudement le livre @CNRSEditions
L'Islande n'était pas uniquement une "terre de glace", et le Groenland n'était une terre "verte" que sur le littoral, le reste étant largement recouvert de l'inlandsis à l'époque viking, comme aujourd'hui - avec des activités d'élevage dans les mêmes sites.
Données historiques, informations issues des sédiments des lacs, caractérisation des variations de l'extension des glaciers, informations issues des carottages dans les glaces nous permettent de connaître son évolution récente, et la situer dans un contexte large.
I watched #DontLookUp with my family over the vacations... and quickly heard "hey, Mom, this is just the same as for climate change!"
I'd like to share some thoughts, in light of some experiences at the science/society interface...
This (dark) satire plays with well known techniques (transposition, exaggeration) to denounce a social masquerade marked by denial, vanity, and greed, the loss of a sense of general interest.
Kate Dibiasky's character touched me with her doubts, her questioning about how to express herself rigorously, clearly and sincerely.
La satire 🤡 & le rire 😼 sont des leviers formidables pour susciter la réflexion et stimuler l’esprit critique, et la curiosité...
🧶
Est-ce qu'un film comme #DontLookUp permet de toucher un public plus large que des documentaires ou des efforts de communication scientifiques, ou est-ce une distraction qui fait porter le débat sur le film et pas sur les réponses aux problèmes de fond qui font l'objet du déni?
J'ai donc fait un fil concernant mon ressenti sur les relations science-société au regard de cette satire, pour faire un test 🔍 ...
Si vous lisez l'anglais, ces recommandations de la société australienne de psychologie sont intéressantes : psychology.org.au/for-the-public… avec une réflexion sur le rôle des parents, les compétences et capacités qui seront utiles, le soutien qu'on peut leur apporter, ...
et la manière d'aborder avec bienveillance des "faits inconfortables".
J'ai regardé en famille #DontLookUp pendant les vacances... et rapidement entendu "eh, maman, c'est la même chose que pour le changement climatique!"
Je voudrais partager quelques réflexions, au regard de certaines expériences à l'interface science / société...
Cette satire (sombre) joue de ressorts classiques (transposition, exagération) pour dénoncer une mascarade sociale empreinte de déni, de vanité, et de cupidité, de la perte du sens de l'intérêt général.
Le personnage de Kate Dibiasky m'a touchée avec ses doutes, son questionnement sur la manière de s'exprimer rigoureusement, clairement et sincèrement.