Le who’s who du native advertising en France via @lorisguemart (article @arretsurimages en libre accès), mais ça ne s’arrête pas là : il y a pléthore de vrais-faux médias ➡️ Getfluence est cité, mais ce n’est pas la seule agence à le faire, loin de là 1/13 arretsurimages.net/articles/vos-m…
Exemple dans le domaine de la #RSE avec le bien nommé "RSE Magazine" qui publie des "articles" sur l’engagement social et environnemental d’entreprises, et ne mentionne plus depuis des années si les articles sont "sponsorisés" ou non 2/13 rse-magazine.com/RSE_r32.html
On a en réalité affaire à une vaste opération de #greenwashing et de #socialwashing : un onglet "annonceurs" est bien planqué tout en bas de page (ce qu'un lecteur lambda ne verra jamais) et renvoie vers un dossier sur le site de VA Press (voir🔽) 3/13 vapress.fr/Services-aux-a…
On est toutefois très loin des recommandations de l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) : chaque "article" sponsorisé doit être facilement identifiable comme tel 4/13 arpp.org/nous-consulter…
Même les auteurs de RSE Magazine semblent bidons, exemple "Sébastien Arnaud". Si ce monsieur existe vraiment : il est très discret (absent de Twitter, de LinkedIn...), mais il bosse beaucoup : des milliers d’articles publiés. Idem pour ses "collègues" 5/13
Qui est responsable du site ? Bertrand Coty (qui existe lui bel et bien) : "expert en intelligence économique", "spécialiste de la communication B to B (marketing et influence)" selon @CF2R_Officiel 6/13
Les mentions légales du site nous apprennent que RSE Magazine appartient à la SAS Vapresse et que le responsable de la publication est Ludovic François 7/13
Nicolas Menguy ne cache pas que tout le principe de RSE Magazine (et des autres sites du groupe) est de faire du native advertising… excepté que c'est très soigneusement planqué sur les sites 9/13
Ludovic François et Nicolas Menguy sont aussi les patrons de Stratinfo, une agence "d’influence" qui "aide ses clients à préempter, sécuriser ou reconquérir les champs informationnels jugés stratégiques, sensibles ou critiques pour leur réputation" 10/13 stratinfo.eu
Quand on lit le profil des autres membres de Stratinfo, on est très très loin de la com’ éthique : ça parle plutôt d’"opérations psychologiques" pour l’armée française 😱 11/13 lesechos.fr/industrie-serv…
Et toute la production du site RSE Magazine est référencée sur Google Actualités. Ce qui finit d'induire en erreur le lecteur, qui pense lire un article d'un VRAI média 12/13
Conclusion : @lorisguemart souligne le brouillage des frontières entre médias et agences de com’, mais il y a aussi le cas où ce sont les agences "d’influence" qui vont jusqu’à créer leurs propres "médias"… sans que le lecteur (très) attentif le voit ! 13/13
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En faisant de la veille sur l’#InfluenceMarketing, je me rends compte que les communicants sont parfois les plus mal chaussés question déontologie😑… Exemple du site "influenceurs.fr" 1/10 influenceurs.fr
C’est pas inintéressant, mais ça sent quand même très fort le #NativeAdvertising qui ne dit pas son nom… Et ce n’est indiqué nulle part : pas de page annonceur, même pas de page mentions légales ➡️ rien 3/10
Je me rends compte que l’usage d’un whois n’est pas encore une évidence pour tous dans les services marketing/com’/RP/DG : certains n’y ont jamais été formés, d’autres n’ont aucune appétence pour la "technique" et ceux qui n’en voit pas l’intérêt/délègue 1/12
Pourtant ça peut éviter de perdre beaucoup de temps/énergie/argent. Ça arrive (malheureusement) encore que des campagnes de com’ ou nouvelles marques se montent, sans avoir vérifié si le nom de domaine correspondant est libre (et si non à quel prix) 2/12 lefigaro.fr/societes/2016/…
Il faut soit refaire le naming de toute la campagne/marque, soit racheter le nom de domaine éponyme (et ça peut coûter $$$, surtout si le vendeur se rend compte des moyens financiers de l’entreprise qui veut racheter) 3/12 developpez.com/actu/314585/Il…