Je me rends compte que l’usage d’un whois n’est pas encore une évidence pour tous dans les services marketing/com’/RP/DG : certains n’y ont jamais été formés, d’autres n’ont aucune appétence pour la "technique" et ceux qui n’en voit pas l’intérêt/délègue 1/12
Pourtant ça peut éviter de perdre beaucoup de temps/énergie/argent. Ça arrive (malheureusement) encore que des campagnes de com’ ou nouvelles marques se montent, sans avoir vérifié si le nom de domaine correspondant est libre (et si non à quel prix) 2/12 lefigaro.fr/societes/2016/…
Il faut soit refaire le naming de toute la campagne/marque, soit racheter le nom de domaine éponyme (et ça peut coûter $$$, surtout si le vendeur se rend compte des moyens financiers de l’entreprise qui veut racheter) 3/12 developpez.com/actu/314585/Il…
Il y a aussi le cas où un seul TLD est acheté (.com, .fr etc) : bonjour les risques de cybersquatting ➡️ des arnaqueurs ou d’autres entreprises peuvent décider de troller (ça se résout généralement en Justice) 4/12 cnetfrance.fr/news/covid-19-…
Donc consulter un whois est incontournable pour savoir :
- si le nom de domaine est dispo (si non, quand ?)
- qui a déposé le nom de domaine (si société ➡️c’est public, si particulier ➡ça peut être privé)
- qui est l’hébergeur et dans quel pays (procédure juridique)
5/12
Cela permet aussi de savoir à qui l’on parle : j’ai déjà donné quelques exemples (#autopromo) pour savoir si le site que l’on veut approcher (par exemple pour une campagne de RP, de marketing digital etc) est sérieux 6/12
Mon préféré (car il donne bcp d’infos et de manière simple) qui agrège les différents TLD 10/12 domainbigdata.com
Mais il y en a des dizaines d’autres généralistes ➡️ il suffit de taper whois dans Google ! (et faire des recherches sur plusieurs peut parfois apporter des infos supplémentaires) 11/12 letmegooglethat.com/?q=whois
Bref, une recherche sur un whois pendant une séance de brainstorming évite de : 1. se lancer dans des voies sans issues 2. repérer des sites douteux, comme ceux de vrais faux-médias dédiés au native advertising (et qui peuvent endommager la marque plutôt que la renforcer)
12/12
On m'a fait remarquer (cc @bortzmeyer) qu'il vaut mieux s'en tenir aux whois officiels des registres (@AFNIC, @ICANN etc) plutôt que de faire appel à des intermédiaires 13/12
En faisant de la veille sur l’#InfluenceMarketing, je me rends compte que les communicants sont parfois les plus mal chaussés question déontologie😑… Exemple du site "influenceurs.fr" 1/10 influenceurs.fr
C’est pas inintéressant, mais ça sent quand même très fort le #NativeAdvertising qui ne dit pas son nom… Et ce n’est indiqué nulle part : pas de page annonceur, même pas de page mentions légales ➡️ rien 3/10
Le who’s who du native advertising en France via @lorisguemart (article @arretsurimages en libre accès), mais ça ne s’arrête pas là : il y a pléthore de vrais-faux médias ➡️ Getfluence est cité, mais ce n’est pas la seule agence à le faire, loin de là 1/13 arretsurimages.net/articles/vos-m…
Exemple dans le domaine de la #RSE avec le bien nommé "RSE Magazine" qui publie des "articles" sur l’engagement social et environnemental d’entreprises, et ne mentionne plus depuis des années si les articles sont "sponsorisés" ou non 2/13 rse-magazine.com/RSE_r32.html
On a en réalité affaire à une vaste opération de #greenwashing et de #socialwashing : un onglet "annonceurs" est bien planqué tout en bas de page (ce qu'un lecteur lambda ne verra jamais) et renvoie vers un dossier sur le site de VA Press (voir🔽) 3/13 vapress.fr/Services-aux-a…