1/10
Malgré le story telling ambiant, largement repris par O. VERAN hier, les variants n'évoluent pas pour devenir plus contagieux ET moins virulents.
La ↘️ apparente de virulence d'Omicron n'est qu'une illusion liée à son échappement immunitaire
2/10
Il peut ainsi induire un grand nombre d'infections symptomatiques (et donc recensées), chez des immunisés qui ont encore assez d'anticorps neutralisants pour ↘️ leur risque de formes graves/décès.
3/10
Mais cela se traduit par une "érosion" de la protection immunitaire à l'échelle individuelle. Ce qui est atténué à l'échelle populationnelle par le déploiement progressif des 3ème doses, et infections.
4/10
O. VERAN a montré son incompétence en viro/immunologie en disant que les virus "cherchent à évoluer pour devenir plus contagieux mais nous faire moins mal"... Ça n'a aucun sens biologique, ni aucun support scientifique = wishful thinking
6/10
En circulant massivement chez les immunisés, Omicron y est cependant 30 à 40x moins bien neutralisé que les variants précédents.
Cela promeut son évolution vers encore plus d'échappement immunitaire (cf. BA.1.1 et BA.2)
7/10
Pour l'instant cet échappement se traduit par un raccourcissement de la durée de protection (perceptible à l'échelle de la population malgré l'étalement des vaccination dans le temps).
Cf. donnée du PHE 🇬🇧 : assets.publishing.service.gov.uk/government/upl…
9/10
L'évolution vers plus d'échappement immunitaire ne fait qu'accélérer cette ↘️ de durée de protection, et signifie une protection immunitaire de moins en moins efficace à l'échelle individuelle.
On laisse les infections se multiplier, on favorise donc cette évolution
10/10
Mais comme le chef de cabinet d'O. VERAN l'a dit : "il est urgent de donner de l'optimisme à la population"...
Mais pas en disant n'importe quoi.
La pensée magique n'a jamais rien solutionné.
11/10
Pour compléter l'absurdité des propos d'O. VERAN sur l'évolution virale :
Delta était 133% plus létal que les variants précédents = 2,33x plus virulent.
On l'a dit et redit, les rappels vaccinaux seront cruciaux pour maintenir notre protection individuelle et collective contre les nouveaux variants.
🇮🇱 a administré ses 3èmes doses il y a trop longtemps, et n'a pas déployé massivement les 4èmes.
Bilan "mild" avec Omicron...
Pour illustrer l'impact d'une trop grande ancienneté des 3èmes doses sur le niveau de protection, cf. données du PHE montrant une ↘️ de protection contre les formes sévères, plus rapide face à Omicron que face à Delta (normal en raison d'une neutralisation 30-40x moins efficace)
1/8 Petit tuto de gestion sanitaire à la française :
02/02/2022 = début d'abandon des mesures sanitaires = 3 jours avant le début des vacances scolaires = 3 jours avant l'un des plus puissants freins de la transmission virale...
2/8 D'où dans quelques jours dans les médias = "Alors, vous voyez ! On a levé les mesures et les cas (recensés) ne ↗️ pas"...
En oubliant que les vacances scolaire vont aussi mécaniquement induire un effondrement du dépistage scolaire et donc des cas recensés 😅
3/8 Puis, 6 à 21 jours après la levée des mesures, la transmission virale détectable va commencer à ↗️ (délai incompressible déjà évoqué maintes fois)
1/7 Le nouveau leitmotiv quotidien est "ça y est, on a atteint le pic des contaminations"...
Après 2 ans de pandémie, il est étonnant de voir que la notion de pic de contaminations soit encore galvaudée...
2/7 Tout d'abord, sur les indicateurs épidémiologiques des cas RECENSÉS, il est encore difficile d'affirmer le passage du pic car l'activité de dépistage se contracte (taux de dépistage en ↘️) mais le taux de positivité continue sa ↗️
3/7 Il est donc encore impossible de dire s'il s'agit du pic de contaminations, ou bien si c'est simplement l'impact de l'arrêt spontané du dépistage et recours plus fréquent aux autotests (non recensés)...
1/17
Quelques semaines/mois avant la fin de publication des statistiques COVID au UK 🇬🇧 (au passage, une 1ère en santé publique d'ordonner par voie politique la fin de publication de données sanitaires...), un nouvel indicateur fait son apparition...
2/17
Il s'agit de la distinction des "primo-infections" et "réinfections" parmi les cas recensés.
Sur 14,8 millions de cas recensés depuis le début de la pandémie au UK, 4% seraient des réinfections DOCUMENTÉES bbc.com/news/health-60…
3/17
Depuis l'essor d'Omicron, leur fréquence semble avoir été multipliée par 10, passant d'1 cas sur 100, à 1 cas sur 10...
Mais ceci ne concerne que les infections RECENSÉES, ce qui ↘️↘️↘️ beaucoup l'intérêt de cet indicateur...
1/10
Prochain débat/"guéguerre" à venir = nombre de doses pour le rappel vaccinal adapté à Omicron.
Pour l'instant, ModeRNA et Pfizer s'orientent vers 1 seule dose.
A mon humble avis, c'est une ERREUR... investors.modernatx.com/news/news-deta…
2/10
Pour dire cela, je me base sur un phénomène simple = la réponse immunitaire vis-à-vis des NOUVEAUX épitopes (spécifiques d'Omicron, et donc prioritaires pour la protection durable), ne sera qu'une réponse PRIMAIRE !!!...
3/10
J'en avais déjà parlé dans ce thread (au sujet du "pêché antigénique originel").
Avec une réponse PRIMAIRE, on obtient qu'une très faible production d'anticorps neutralisants, et une protection de courte durée :
1/23
3 pays affichant les taux d'incidence les plus élevés (🇩🇰🇫🇷🇮🇱), ont annoncé la fin prochaine de leurs mesures sanitaires.
Les situations hospitalières y sont très tendues, mais en 🇮🇱, elle l'est encore plus.
Le calendrier de vaccinations y est pour beaucoup...
2/23
Avec Omicron, on observe une virulence apparente ↘️, mais c'est essentiellement par paradoxe de Simpson : son échappement immunitaire lui permet d'infecter massivement les immunisés. Or ces immunisés ont un risque réduit de formes sévères...
3/23
Ce point était déjà suggéré par l'étude de l'ICL 🇬🇧 qui montrait qu'en tenant compte des infections antérieures (souvent non documentées), la ↘️ de virulence intrinsèque d'Omicron par rapport à Delta n'était plus que de 0 à 30% !...