Il est venu en août 2017 passer des vacances à Domessin, en Savoie, avec ses trois filles. "On a visité un peu les lieux, on est allés se promener à droite, à gauche", raconte le père de Marie. #Lelandais
Pendant ces vacances, ils ont dormi chez la mère de Nordahl #Lelandais. A propos de l'accusé, il dit : "c'était quelqu'un de tout à fait normal, un bon cousin quoi. Mon beau-frère et ma compagne l'appréciaient énormément, je pensais vraiment que c'était quelqu'un de très bien".
Le père de Marie est interrogé sur la nuit de l'agression de sa petite fille. Ce soir là, la famille a fait une fondue savoyarde et pris un dernier verre sur la terrasse de la mère de Nordahl #Lelandais. "On partait le lendemain, on n'a pas veillé super tard", dit-il.
Nordahl #Lelandais a assuré que la mère de Marie lui avait demandé d'aller chercher sa veste dans la chambre des petites endormies. "Ma femme n'aurait jamais demandé d'aller chercher une veste ou quoi dans la chambre de nos filles, de peur de les réveiller. C'est catégorique".
"Il ne se levait jamais. S'il fallait un verre ou s'il fallait quelque chose, il ne se levait pas, il demandait à sa mère", dit le père de Marie. #Lelandais
Il se souvient du moment où Nordahl #Lelandais a été placé en garde à vue pour la première fois. "On se dit c'est impossible, il y a forcément une erreur. Quand il a avoué les faits, c'était un truc de dingue, on a coupé les ponts avec lui, avec sa famille", dit le père de Marie.
"On a été convoqués par la gendarmerie. Avant d'être convoqués, on a parlé avec nos filles, on essayait de savoir s'il s'était passé quelque chose. Et là, le gendarme me dit 'on a les vidéos'". Sa voix se tord. "Là, ça été atroce". #Lelandais
"On a mis notre fille au courant, une semaine avant le début du procès, ça été extrêmement dur, pénible. On lui a posé des questions", explique le père de Marie #Lelandais
"Sa mère lui a parlé, lui a dit : 'si tu veux en parler à papa ou maman...'. Elle s'est refermée de suite elle a dit 'non, je ne veux plus qu'on en parle'. On fait ce qu'il faut, on est en contact avec le psychologue". #Lelandais
Le père de Marie raconte la déflagration que ça été pour sa famille."Ca ne se passe pas super bien avec ma compagne, on essaie de se reconstruire mais c'est pas évident. On se bat tous les jours pour essayer de vivre normalement". #Lelandais
"J'ai plus confiance en personne. Je suis incapable de mettre ma fille quelque part : je ne la mets pas en colonie, je ne veux pas qu'elle dorme nulle part", décrit-il. #Lelandais
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Au cours de l'instruction, Nordahl #Lelandais a assuré que Maëlys était montée de plein gré dans sa voiture. "Elle ne serait jamais montée avec lui : elle en a déjà des chiens, elle s'en fou et surtout Maëlys, c'était quelqu'un de très réservé", tranche sa mère.
"On communiquait beaucoup, elle nous aurait dit quelque chose. Elle ne serait jamais allée seule en pleine nuit voir des chiens avec quelqu'un qu'elle ne connait pas", insiste Jennifer de Araujo. #Lelandais
A la demande de la présidente, elle évoque ensuite les conséquences sur sa vie de couple. "Ça a tout bouleversé. Je me suis séparée de son papa, c'était trop lourd au quotidien, j'avais l'impression de voir Maëlys partout dans la maison. On a vendu la maison", explique-t-elle.
Nordahl #Lelandais est invité à se lever. Me Caroline Rémond, l'avocate des parents des petites cousines, lui demande pourquoi il n'a pas regardé la projection des vidéos des agressions sexuelles commises sur ces dernières. "Parce que je les trouve horribles", répond l'accusé.
L'avocate demande s'il a quelque chose à dire aux parents de Marie. "Je suis désolé, ils n'en sont aucunement responsables. Les petites encore moins. C'est ma responsabilité, c'est moi qui ai commis les faits", déclare Nordahl #Lelandais.
"Une fois, deux fois ? Trois fois ? Pourquoi s'arrêter ?", demande l'avocate, qui fait référence à une éventuelle agression sexuelle de Maëlys de Araujo, que l'accusé nie en bloc. "Pourquoi ne pas s'arrêter ?", lui rétorque Nordahl #Lelandais.
"Elle est où la frontière entre vos partenaires féminines et des petites filles ?", lui demande la présidente. "A ce moment là, il n'y en a pas", répond Nordahl #Lelandais.
Nordahl #Lelandais maintient que sa mère lui a demandé d'aller chercher une veste pour la mère de Marie, dans la chambre de la fillette. La mère de Marie et son conjoint affirment qu'il ment.
La cour passe en revue les photos de la maison de la mère de Nordahl #Lelandais pour tenter de retracer son parcours entre la terrasse et la chambre où dormait la petite fille, pour aller chercher la veste de la mère de Marie (selon la version de l'accusé).
L'avocate du père de Marie l'interroge sur le déroulé des faits, cette nuit d'août 2017. Nordahl Lelandais a affirmé avoir agressé sexuellement Marie en allant chercher le pull de la mère de Marie dans la chambre où dormait la petite fille. Le père réitère que c'est "impossible"
"Ma compagne est pas du style à demander à qui que ce soit, elle se lève, elle y va. Elle aime pas déranger les gens", explique le père de Marie. #Lelandais
Il parle ensuite de sa fille, qui a aujourd'hui 10 ans. "C'est une petite fille tout à fait normale, très très intelligente. Elle est parmi les premières de sa classe, elle travaille très très bien, c'est une très bonne élève". #Lelandais
L'audience débute avec trois quarts d'heures de retard car Hamza Attou a eu un problème de "déviation" de son RER #13novembre2015
Un enquêteur s'avance à la barre. Il témoigne de manière anonyme. Le soir du 13-Novembre, il dirigeait la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles, "qui s'occupe des enquêtes les plus complexes". #13novembre2015
Bonjour à tous ! Je me trouve au pied de l’ancien palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité, où débute aujourd'hui le procès historique des attentats du #13Novembre2015
👉LT à suivre ici pour @franceinfoplus et sur le compte de @cathfournier
Un important dispositif de sécurité est en place du quai des Orfèvres au quai des Horloges et de la rue d'Harlay au boulevard du Palais.
Ces mesures resteront en vigueur tous les jours de procès, du mardi au vendredi, et certains lundis. #13Novembre2015
La place Dauphine reste accessible mais contrôlée par des policiers à chacune de ses entrées.
Quelques riverains sont quand même venus prendre leur café matinal, en montrant leur pièce d’identité. « Neuf mois comme ça, ça va être compliqué », se désole une commerçante.