«La plus grande crainte aujourd’hui, en Ukraine, c’est le nucléaire, témoigne au @lemondefr Tetyana Ogargova, sur la route après avoir fui Kiev. On a appris que l’Otan a refusé de fermer le ciel (visant à empêcher les bombardements russes), ça crée beaucoup d’angoisse» #Ukraine
«Les gens se précipitent dans les pharmacies pour trouver de l’iode, recommandé par les médecins en cas d’explosion nucléaire. Dans la rue, les pharmacies ont posé des affiches pour prévenir qu’elles n’en ont pas. Elles sont en rupture de stock à cause de la panique» #Ukraine
«Il faut savoir que toute la population de l’Ukraine est encore traumatisée par la catastrophe de Tchernobyl, rappelle Tetyana Ogerkova, coordinatrice du département international de l’ONG Ukraine Crisis Media Center. Ça s’est gravé dans la mémoire des générations» #Ukraine
«Quand on va à la pharmacie, on voit que les pharmaciens sont très angoissés, ils disent que tout le monde demande de l’iode, mais qu’il n’y en a plus. Les gens commencent à envisager des attaques russes contre les centrales du pays, même si c’est pétrifiant d’y penser» #Ukraine
L’Ukraine compte quatre centrales nucléaires, équipées de quinze réacteurs. Les Russes, qui ont pris le contrôle de Tchernobyl (fermée depuis la catastrophe de 1986), se sont emparés vendredi de la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Zaporijia #Ukraine#Zaporijia
Les troupes russes avancent désormais vers une autre centrale nucléaire, Konstantinovka, au sud du pays. C'est la 2e plus grande de l'Ukraine. Des combats ont lieu à 35 km #Ukraine
La plupart des experts considèrent toutefois qu’il faut relativiser le danger nucléaire global agité par Moscou, comme l'explique @elise_vincent dans cet article : lemonde.fr/international/…
Pour en savoir plus sur la sûreté des centrales nucléaires ukrainiennes à l’épreuve de la guerre, lire aussi cet article, de @pmouterde : lemonde.fr/planete/articl…
Dans une interview au @lemondefr vendredi, Petro Kotin, président de l’entreprise qui exploite la centrale de #Zaporijia, affirme que les forces russes ont «bombardé toute la zone de la centrale».
«Ce que font les Russes relève du terrorisme nucléaire» lemonde.fr/international/…
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Viktor Ianoukovitch, l’ancien président prorusse de l’Ukraine (2010-2014) qui a fui le pays après la révolution de Maïdan, exhorte Volodymyr Zelensky à se rendre #Ukraine#Zelenskyria.ru/20220308/ukrai…
« Je veux m’adresser à Volodymyr Zelensky à titre présidentiel et même un peu paternel, affirme Ianoukovitch. Il est de votre responsabilité personnelle d'arrêter l’effusion de sang et de parvenir à un accord de paix » #Ukraine#Zelensky
« L’Ukraine, le Donbass et la Russie s’attendent tous à ce que vous le fassiez, ose l’ancien président Ianoukovitch en s'adressant à Zelensky. Le peuple ukrainien et vos partenaires occidentaux vous en seront reconnaissants » #Zelensky#Ukraine
Six jours avant l’offensive russe, Yaryna Tchahovets n’imaginait pas que la Russie lancerait une offensive massive en Ukraine, mais elle était prête à en découdre. En 2013,cette habitante de Kharkiv était de toutes les manifs de Maïdan sur la place de la Liberté #Kharkiv#Ukraine
Elle avait très peur, parce qu’à tout instant les manifestants pouvaient être arrêtés, battus ou licenciés, mais elle ne supportait pas que le président d’alors, le prorusse Ianoukovitch, ait trahi sa parole en renonçant à signer l’accord d’association avec l’Union européenne
« On avait l’impression que c’était comme en 2004, pendant la Révolution orange et qu’ensuite tout irait bien » (les Ukrainiens ont fait deux révolutions en moins de dix ans)
Serhii Opadskii a fui Kiev samedi pour Lviv, à l’ouest. Et pour la première fois depuis le début de l’invasion russe, cet Ukrainien de 58 ans a dormi au calme. “La nuit dont tous les Ukrainiens rêvent”, confie-t-il au @lemondefr. La réalité l’a rattrapé au réveil #Kiev#Ukraine
“J’ai appelé mes amis à Kiev. L’un d’eux me dit, pudique: “On n’est pas aux Maldives”. Un deuxième grimpe au 10e étage de son immeuble pour avoir du réseau et me demande de transmettre à ses enfants, mis à l’abri et qui ne peuvent pas le joindre, ce message concis:“tout va bien”
“Je me rue sur ma tablette et j’apprends que dans sa ville, Irpin, se déroulent des combats acharnés : pas d’électricité, pas d’Internet, pas de gaz. Ma femme est dans tous ses états, car sa mère habite à quelques km. Elle essaie de la joindre toute la journée, en vain” #Kiev
Info @lemondefr: A Enerhodar, où vivent les employés de la centrale nucléaire de #Zaporijia, tombée vendredi aux mains des Russes, la population enterre aujourd’hui l’un des 3 employés tués lors de l’attaque, révèle Energoatom, l’entreprise publique qui exploite la centrale
Jusqu'à aujourd'hui, le chauffage était coupé dans la ville."Les Russes ont probablement touché une conduite de chauffage et l'ont endommagée en attaquant Zaporijia", précise au @lemondefr Energoatom, l’entreprise publique qui exploite les quatre centrales de l’Ukraine #Zaporijia
Aujourd’hui, “il est presque impossible pour les gens de s'échapper suffisamment loin de la ville - les routes sont en ruine et gardées par de nombreux soldats russes”, ajoute Energoatom
« Poutine et ses fidèles ont toujours eu l’illusion que Kharkiv était une "ville russe". Aujourd’hui il montre sa déception en essayant de l’éradiquer. Etre russe ou disparaître, voilà sa recette pour Kharkiv et ses habitants », affirme le sociologue #Kharkiv
«Jusqu’ici, les discours sur la "dénazification" de l’Ukraine ont toujours ressemblé à une blague stupide ou un délire paranoïaque. Mais aujourd’hui, les Russes détruisent Kharkiv avec un cynisme absolu. Ils commencent à "résoudre la question ukrainienne" dans le pur style nazi»
"Fascistes ! Fascistes !" A Kherson (sud), la première grande ville occupée par les Russes, un millier de personnes ont de nouveau manifesté dimanche contre l'occupation. ""Personne ne veut d'eux ici", témoigne au @lemondefr Oleksandr Moudryi, 33 ans,habitant de #Kherson#Ukraine
La veille, plusieurs milliers de personnes ont manifesté ici pour la 1ère fois. "Les Russes occupent le bâtiment central de la ville. Ils sont armés et cachent leur visage. On a vu des snipers aux fenêtres", raconte Oleksandr, natif de #Kherson et comédien #Ukraine
"Ils ont tiré en l'air quand nous nous sommes approchés du bâtiment central",raconte cet habitant.Les manifestations vont continuer. Beaucoup de gens veulent montrer que les Russes ne sont pas les bienvenus. Kherson est ukrainienne. Je veux vivre dans un pays et une ville libres"