Mais que se passe-t-il en #Martinique ? Le taux d'incidence y augmente de façon aussi soudaine que forte. Il a quasiment triplé en trois jours. #Covid19
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Est-ce simplement lié à un dépistage massif ? Absolument pas, étant donné que le taux de positivité grimpe lui aussi très fortement d'un coup.
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Dans le détail par tranches d'âge, le taux d'incidence y augmente surtout chez les jeunes adultes (20-29 ans).
En trois jours, il est passé de moins de 1 000 à près de 4 400.
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Alors, quelle en est l'explication ? Dans son bulletin hebdomadaire paru hier, l'ARS de Martinique note que "cette reprise massive des contaminations s’inscrit dans un contexte d’activités festives et en premier lieu le carnaval".
Même s'il ne s'agit pas forcément de la seule raison, deux médecins locaux contactés il y a 2 semaines par @le_Parisien disaient eux aussi craindre l'impact du Carnaval (27 février -> 2 mars). Les gestes barrière y ont visiblement été peu respectés.
Cette très forte reprise des contaminations n'a - pour l'instant - aucun impact sur l'hôpital. (graphiques via @gforestier)
C'est logique, puisqu'il y en général un délai d'au moins une semaine entre les cas et les hospitalisations.
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Il faudra donc suivre quel sera l'impact durant les prochains jours.
Il s'agit du variant #Omicron et celui-ci est moins virulent que #Delta, mais moins d'un habitant âgé d'au moins 12 ans sur deux est vacciné et seul un sur quatre a reçu un rappel en Martinique.
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Or, la situation à Hongkong, avec une flambée des contaminations #Omicron et des personnes âgées peu vaccinées, montre que de nombreuses victimes sont possibles même avec #Omicron.
S'agissant de la Martinique, tout va dépendre notamment de l'évolution de l'incidence chez les personnes âgées et fragiles, qui sont les plus à risques de formes graves, et chez qui l'incidence grimpe beaucoup moins fortement pour l'instant.
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🇺🇸 Des milliers de pages des sites officiels sont rendues inaccessibles.. pour "se conformer aux décrets du président Trump" : "Il y a un sentiment de peur parmi les scientifiques, c'est une tentative de coup d’État administratif." ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien Concernant la santé publique, se sont notamment volatilisées des données médicales sur les jeunes LGBT, des recommandations pour le vaccin contre la variole du singe (mpox), ou encore des conseils aux personnes transgenres face au VIH. ⤵️
@le_Parisien La raison ? Trump a notamment décidé que seuls deux genres existeraient, homme et femme. L’un des décrets ordonne de "supprimer toutes les déclarations, politiques, réglementations, communications ou autres messages qui promeuvent ou inculquent l’idéologie du genre".
Les cancers du système digestif sont de plus en plus fréquents chez les moins de 50 ans, sans que l'on parvienne encore à comprendre pourquoi : "Nous passons à côté de quelque chose !"
Plusieurs recherches sont lancées. A dérouler ⤵️ @le_Parisien
@le_Parisien "Les consultations sont un peu plus longues et compliquées avec les jeunes adultes, car ils me demandent pourquoi ils ont un cancer alors qu’ils ne sont pas obèses, ne fument pas, font du sport… On est bien incapables de leur répondre", témoigne l'oncologue Alice Boilève.
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@le_Parisien Colon, mais aussi pancréas, foie… Le nombre de cas rapportés chaque année grimpe depuis plusieurs décennies, en France mais aussi un peu partout dans le monde : "Tout le monde le constate !"
Les mutuelles préfèrent parler de "médecines douces", très visibles dans leurs offres, plutôt que de "pratiques non conventionnelles".
Alpivia vante "une approche globale qui considère l’interconnexion entre le corps, l’esprit et l’environnement", Aesio liste "19 médecines douces remboursées".
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@le_Parisien Ces médecines douces et autres "prestations à la périphérie des soins de santé" ont représenté quasiment 1 milliard d’euros de dépenses pour les complémentaires santé en 2022, d'après un rapport du Sénat. C'est huit fois plus qu’en 2014.
🔴 La #grippe n'a pas encore atteint son pic et continue de progresser, à des niveaux exceptionnellement élevés.⤵️
Cela vaut pour les consultations chez le médecin (gauche) et pour les hospitalisations après passage aux urgences (droite), pour grippe/syndrome grippal*.
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La part d'activité de grippe/syndrome grippaux chez SOS Médecins atteint 28%, du jamais-vu depuis 2010. Elle passe la semaine dernière en niveau "très élevé".
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C'est chez les enfants de 5 à 14 ans que cette part de syndromes grippaux parmi les actes SOS Médecins est la plus élevée, comme le montre cet autre graphique.
@le_Parisien Sur le papier, la France part en effet de très loin. Moins d’un quart des professionnels exerçant en établissement de santé s’étaient fait vacciner contre la grippe en 2022, et cette part varie d'environ 19 % à 30 % selon les régions.
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@le_Parisien Internes et médecins sont les plus vaccinés (autour de 50 %), aides-soignants et agents hospitaliers le sont le mois.
"Il n’y a pas 80% d’antivax mais il y a sans doute une part de négligence, certains considèrent que ce n’est pas la peine de se faire vacciner."
Ce 1er janvier marque l'élargissement de la #vaccination contre les méningocoques, obligatoire chez les nourrissons.
Voici ce qui change, et pour quelles raisons ⤵️
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Les méningocoques sont des bactéries pouvant provoquer des méningites très graves, entraînant parfois des séquelles (amputations comme pour Théo Curin, troubles cognitifs, etc) voire le décès.
D'autres pathogènes peuvent provoquer des méningites, mais souvent moins sévères.
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Jusqu'à présent, seule la vaccination contre les méningocoques du groupe C était obligatoire et celle contre B était simplement recommandée.
Désormais, la vaccination contre toutes les souches - A, B, C, W et Y - sera obligatoire.