La part de patients "pour #Covid" parmi ceux diagnostiqués Covid a nettement diminué avec #Omicron. Elle est de :
• 63% chez ceux admis à l'hôpital chaque jour
• 68% chez ceux hospitalisés
• 67% chez ceux admis en soins critiques
• 82% chez ceux en soins critiques
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Voici ce que cela donne en graphiques.
Les bandes sombres sont les patients "pour Covid", les bandes claires sont les patients "avec Covid" (infectés mais soignés pour autre chose).
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Attention aux interprétations : la prise en charge de patients "avec" #Covid n'est pas non plus anodine : isolement, précautions pour les soignants, etc.
Nouveauté : les données par statut vaccinal selon l'ancienneté de la dose de rappel. #Covid19
Le taux d'hospitalisation chez les 60-79 ans ayant reçu leur rappel il y a plus de 3 mois est plus élevé que chez ceux l'ayant reçu récemment, signe que l'immunité s'estompe.
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On a un constat similaire, mais de façon moins marquée, chez les plus de 80 ans (je ne saurais expliquer pourquoi le pic est bien plus tôt chez les 60-79 ans).
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On constate aussi un petit écart entre la courbe verte (rappel il y a moins de 3 mois) et celle bleu ciel (rappel il y a au moins 3 mois) s'agissant du taux d'admissions en soins critiques.
Les données sont bruitées chez les plus de 80 ans car peu d'entre eux vont en SC.
Le nombre de patients #Covid admis chaque jour à l'hôpital continue d'augmenter (+10% en une semaine), comme attendu avec le rebond des cas positifs depuis début mars.
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Comme on le voit avec ces autres données (qui ont un délai de 5 jours), cette augmentation - contenue - est aussi visible chez les patients "pour Covid". Et pas seulement chez ceux "avec Covid" (infectés mais pris en charge pour autre chose).
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Le nombre de patients #Covid hospitalisés en soins critiques continue à l'inverse de diminuer (moins de 1 650 ce soir).
Il s'agit quasiment toujours du vaccin #Pfizer, puisque celui de #Moderna vient d'être autorisé dès 6 ans en Europe (mais n'est pas utilisé en France, par exemple).
Seuls 300 enfants reçoivent une première dose de vaccin chaque jour en France, où la vaccination de tous les 5-11 ans qui le souhaitent (et avec l'accord des parents) a débuté le 22 décembre.
• vaccination finalement possible ppur les enfants et les ados ayant été atteints d'un Pims.
• traitement par anticorps monoclonaux Evusheld possible dès 12 ans (et non 18 ans) pour les personnes qui réagissent faiblement au vaccin.
S'agissant des Pims (plus de 1 000 mineurs concernés), la HAS s'est notamment appuyée sur l'efficacité de la vaccination contre un éventuel deuxième Pims.
Pas de quoi faire massivement repartir le rythme de la vaccination des enfants qui patine, mais un frein concernant une minorité d'enfants a donc sauté.