Je ne peux que recommander à nouveau le Collimateur, podcast de l'@IRSEM1 réalisé par @alexjubelin. Les émissions portant sur le conflit actuel sont particulièrement riches pour la compréhension de ce qui est en train de se jouer #HGGSP 👇
Et une autre à J+15, qui a le mérite en particulier de chercher à comprendre la place de cette guerre dans la mécanique du pouvoir russe soundcloud.com/le-collimateur…
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Le 16 mars, V. Zelensky intervenait en vidéo devant le Congrès américain. Depuis le début de l'invasion, le président ukrainien communique largement avec la communauté internationale.
En 1870-71 aussi se joue une guerre d’opinion entre la France et l’Allemagne 👇1/15
Cette mobilisation de l’opinion internationale est permise par la modernité de la presse (tirage à grande échelle, télégraphes, correspondants…) qui autorise désormais de suivre le conflit au quotidien, dans le monde entier 2/15
L’enjeu est le même : convaincre les autres Etats de la culpabilité de l’adversaire et camper sa propre innocence face à l’agresseur 3/15
Les Français souhaitaient-ils la guerre contre les Etats allemands en 1870 ?
Une lecture à travers le prisme déformant de 1914 a voulu en faire une guerre nationale, à l’avant-garde des « guerres totales » du XXe siècle. Un thread ⬇️ 1/22
C’est en réalité un enjeu dès la capitulation du 2 septembre 1870. Napoléon III tente de se cacher derrière les Français : « Je n’ai pas voulu cette guerre. L’opinion publique m’y a forcé ». 2/22
Quant aux républicains qui avaient fustigé cette « guerre dynastique » en juillet, ils la poursuivent en septembre en en faisant désormais une guerre pour la survie de la Nation 3/22
Lors du siège de Paris entre sept 1870 et janvier 1871, on fut contraint de manger du rat, du chien, du chat et les éléphants du Jardin des Plantes…
Une image d’Epinal construite dès l’après-guerre et qui masque les enjeux politiques et sociaux de la famine : un thread ⬇️ 1/16
La faim a été l’un des aspects les plus centraux dans la mémoire du siège : pour une population urbaine qui a connu une nette amélioration de son alimentation tout au long du XIXe s., elle était perçue comme un anachronisme 2/16
C’est pourquoi images, témoignages et mêmes objets de consommation circulent rapidement après la guerre sur le sujet, comme ce cadre qui contient un morceau de « pain du siège » (mélange peu ragoûtant de farine, de paille et diverses légumineuses) 3/16