➡️ Après naufrage ARA « San Juan » (15 novembre 2017), l'Armada de la República Argentina aurait conçu le « Plano Gênesis » : 1ière mention semble dater du 21 mars 2022 (clarin.com/politica/anali…).
➡️ Le #PlanoGênesis a pour objectif de renouveler l'arme sous-marine argentine, qualifiée de « seule arme stratégique que l'Argentine puisse avoir » selon l'Amiral Julio Horacio Guardia, Jefe del Estado Mayor General de la Armada.
➡️ L'intérêt stratégique serait de garantir la sûreté des eaux argentines, sous-entendu de la mer territoriale et des zones économiques exclusives. C'est à mettre au regard du concept d' « Amazônia Azul » (Brésil) et des rationalités héritées de la
« South American dreadnought race » dont les sous-marins sont les avatars actuels : quasiment toutes les marines sud-américaines en ont et la hiérarchie navale se regarde à leur aune.
➡️ La capacité opérationnelle visée reposerait sur six sous-marins dits de « sixième génération » et aptes à des patrouilles de 90 jours.
➡️ 3 options furent été étudiées (2021 - 2022 ?) :
▪️ achèvement IPER de l'ARA « Santa Cruz » (type TR-1700) : chantier débuté en 2014 après achèvement de l'IPER de l'ARA « San Juan », suspendu après le naufrage de ce dernier (option économique) ;
▪️ reprendre construction ARA « Santa Fe » (type TR-1700) dont la construction fût suspendue en 1994 (70% d'achèvement) ;
▪️ acquérir un nouveau sous-marin.
➡️ Il y aurait deux axes de renouvellement, par déductions.
Le premier consisterait dans l'acquisition d'un Scorpène - BRasil (S-Br) ou classe Riachuelo (4), à mettre sur cale par ICN à Itaguaí. Le financement s'appuierait sur le Fondo Nacional para la Defensa (Fondef), lancé en 2020, dont le capital serait augmenté.
➡️ Le montant évoqué est de 700 M$ : soit 635 M€ pour un S-Br. Enveloppe très proche des 5 à 600 M€ évoqués au Maroc pour la création d'une force sous-marine (Blog (13 mars 2021) : lefauteuildecolbert.blogspot.com/2021/03/intere…), à partir d'un premier Scorpène CA-2000/Compact (?).
➡️ Le choix d'un S-Br pourrait-il résulter d'un accord entre Buenos Aires et Brasilia ? Son programme SN-BR pourrait être une nouvelle fois retardé et exiger, pour le maintien des compétences au chantier naval d'Itaguaí, de mettre sur cale
une cinquième unité : financée et acquise par l'Argentine ? Cela justifierait le choix, a priori surprenant, du S-Br.
➡️ Le #PlanoGênesis aurait un argumentaire voulant que Naval group, allégé du programme #AFS🇦🇺, aurait l'opportunité de se consacrer au projet, l'adoption d'un Scorpène permettrait de rejoindre d'autres possesseurs au niveau régional (Chili, Brésil) et
le choix de la France comme fournisseur soustrairait Buenos Aires de la concurrence entre République Populaire de Chine et États-Unis.
➡️ 2ième axe renouvellement serait-il l'acquisition de sous-marins d'occasion ? #PlanoGênesis : six sous-marins, soit 4 x S-Br + reliquat (2).
Sont-ce les S-32 Timbira (1996), S-33 Tapajó (1999) ? Proposés depuis 2017 mais jamais cédés. Un S-BR 5 serait-il la clef pour décider Brasilia ?
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Un 🧶 tentant d'apprécier les conséquences de la signature du programme 3 + 1 #FDI 🇬🇷⚓️ pour la Marine nationale🇫🇷⚓️ 👇
➡️ Le VA Aristidis Alexopoulos (Ret.), directeur ΓΔΑΕΕ / GDDIA, et Pierre Éric Pommellet, PDG #NavalGroup, ont signé les contrats permettant l'entrée en phase de réalisation du programme 3 + 1 #FDI 🇬🇷⚓️, refermant un dossier ouvert en 2003.
➡️ Contrats furent signés en la présence du ministre de la Défense nationale🇬🇷, M. Nikolaos Panagiotopoulos, et la ministre des Armées, Mme Florence Parly🇫🇷 : cela aurait eu lieu sur le pont du croiseur cuirassé « Georgios Averof » (1911 - 1952).
Un 🧶 tentant de proposer des remarques sur l'importance symbolique de ce bâtiment de guerre dans le récit national grec et de l'importance politique décisive donnée à la signature du contrat portant acquisition de 3 + 1 #FDI, ce 24 mars 2022 :
➡️ Le « Georgios Averof » (1911 - 1952) est, ici, en 2017, en cale sèche car bénéficiant de travaux d'entretien (2016 - 2017) à la base navale de Salamine alors qu'il est un navire-musée depuis 1984.
➡️ C'est un « croiseur cuirassé », espèce suivant les croiseurs protégés dans les années 1870 à 1910, et qui devait dans l'esprit de ses concepteurs être capables d' « éclairer » une armée navale, repousser les croiseurs
Un 🧶 pour tenter de brosser à grands traits la #ΠA / #HAF à l'horizon 2030 👇
➡️ 154 General Dynamics F-16C/D Fighting Falcon en dotation (170 livrés en 4 commandes (PEACE XENIA) :
Entraînement
▪️ 4 Block 30 (1989) en ligne / 6 en parc
▪️ 7 Block 50 (1997) en ligne / 8 en parc
▪️ 28 Block 52+ / 52+ ADV (2002) en ligne / 30 en parc
▪️ 0 Block70/72 Viper (2021) en ligne / 28 en parc
Combat
▪️ 28 Block 30 (1989) en ligne / 34 en parc
▪️ 31 Block 50 (1997) en ligne / 32 en parc
▪️ 54 Block 52+/52+ ADV (2002) en ligne / 60 en parc
▪️ 1 Block70/72 Viper (2021) en ligne / 55 en parc
➡️ L' #USN proposerait dans le cadre de son budget, discuté dans la future Fiscal Year (FY) 2023 - à dévoiler fin mars ou début avril 2022 - de procéder à des désarmements significatifs (forbes.com/sites/craighoo…) :
▪️ 10 #LCS classe Freedom + probable abandon des 5 en construction (revendus à des marines étrangères ?) ;
▪️ 28 destroyers type Arleigh Burke (21 x Flight I + 7 x Flight II) ;
▪️ 22 croiseurs classe Ticonderoga.
➡️ L'auteur ne le relève pas mais ces désarmements auraient peut être le potentiel à résoudre la quadrature du cercle : l'USN se doit actuellement d'arbitrer entre service à la mer, arrêt technique, arrêt technique majeur et modernisation,
) dans la cadre de la crise internationale englobant l'invasion de l'Ukraine 👇
➡️ Le 28 février 2022, Var Matin publie un papier (« Guerre en Ukraine: le porte-avions Charles de Gaulle, pièce maîtresse de la dissuasion nucléaire française » (varmatin.com/marine/guerre-…) au sujet de la FANu ;
simultanément Le Télégramme publie un papier sur la posture opérationnelle de la FOSt (passage de 1 à 2 SNLE simutlanément en patrouille). La simultanéité des publications est en soi remarquable.