Thread by @FauteuilColbert

#MarineNationale 🇫🇷⚓️🇬🇧 #RoyalNavy
#FMAN #FMC #FCASW

Un 🧶 sur la volonté britannique d'obtenir une munition hypersonique et de ses conséquences actuelles sur FMAN-FMC ou FCASW :

➡️ Pierre Tran me semble - cela n'engage que moi - être la première plume 🇫🇷 à relever (sldinfo.com/2022/03/the-fu…) :

« We haven’t (got them [missiles hypersoniques]) and we should »

Admiral Sir Tony Radakin, Chief of the Defence Staff
(thetimes.co.uk/article/admira…)

➡️ En marge du programme Futur Missile Ant-Navire (#FMAN) / Futur Missile de Croisière (#FMC) ou Future Cruise and Anti-Ship Weapon (#FCASW), relancé le 17 février 2022 (Blog (17 février 2022) : lefauteuildecolbert.blogspot.com/2022/02/fmanfm…)

par une signature qui aurait dû avoir lieu en septembre 2021 (AUKUS). Il semblerait que les Britanniques souhaitent s'engager quant au développement d'une munition hypersonique et la question, selon Pierre Tran, est donc avec qui.

➡️ Le désormais nouveau sujet semble donc posséder un effet d'éviction vis-à-vis de la solution technologique ayant la préférence de la Marine nationale : un missile anti-navire supersonique (Mach 3,5/4+) manœuvrant que

la Royal Navy pourrait ne plus adopter. Ne resterait que le remplaçant des SCALP-EG/Storm Shadow. Et pareille situation exigerait un nouvel accord politique dans l'ambiance cordiale actuelle.

➡️ Il s'en déduit qu'il ne pas si simple pour Londres de rejoindre, par exemple car c'est probablement le seul, le programme Common-Hypersonic Glide Body (C-HGB) américain qui

aurait pu éventuellement remplir le rôle opérationnel désiré : contrer le 3M22 Zircon (code OTAN : SS-N-33). Mais il y a une réflexion commune Londres-Washington sur le sujet.

➡️ Une alternative au périmètre difficile à identifier car les discussions, voire simples échanges, semblent être très préliminaires, pourrait être... l'ASN-4G.

D'où la sensibilité politique française sur le sujet dans un climat à la cordialité perfectible. Et de manière ironique : ce serait la résurrection de l' #ANS : Anti-Navire Supersonique qui devait être extrapolé de l' #ASMP.

➡️ Une éventuelle coopération Londres-Paris aurait à dépasser la confiance relative (AUKUS), les difficiles relations Johnson-Macron et le fait que l'ASN-4G est un programme séparé relevant de la dissuasion nucléaire, avec tout ce que cela implique, pour l'horizon 2035

et non pas 2030 (FCASW), ce qui exigerait d'accélérer sur l'un pour faire l'autre et de résoudre les grands sujets de l'hypersonique à usage conventionnel... sur cible mobile : sachant qu'une munition hypersonique ne peut couvrir toutes les cibles en raison de ses coûts.

➡️ Le programme #ASN4G a bénéficié d'un choix décisif en faveur du PEA Prométhée (hypervéloce) plutôt que le PEA CAMOSIS (furtif) issu du concept MARS (ONERA).

➡️ Le PEA Prométhée bénéficiait peut être des travaux exploratoires du démonstrateur LEA en 2014-2015 à partir d'un Tupolev Tu-22M3 et propulsé par une fusée (dérivée du Kh-22 Burya (code OTAN : AS-4 Kitchen) avant d'atteindre Mach 6.

➡️ Le programme #ASN4G est toujours dans l'attente de la démonstration V-MAX (Véhicule Manœuvrant Expérimental) - un planeur : Hypersonic Glide Vehicle (HGV) - annoncé (voeux aux Armées de la ministre des Armées, Mme Florence Parly, 2019) pour fin 2021. Mais qui ne semble

toujours pas avoir eu lieu. L'objet de V-Max est, notamment, de reconstituer une capacité d'essais : système de lancement adapté (site de tir, boosters d'accélération) perdue dans les années 1980. D'où le recours aux installations russes (LEA) et l'abandon de cette voie en 2014.

➡️ Un essai dénommé ASTREE sera conduit aux États-Unis (cf. supra) pour essayer un super-statoréacteur / statoréacteur mixte avec une maquette de recherche dont

la définition est optimisée pour une plage de fonctionnement réduite, non représentative de la plage de fonctionnement attendue d'un système opérationnel.