PROPOS RACISTES DE DOUANIERS FRANÇAIS À DES ENFANTS UKRAINIENS : XÉNOPHOBIE D’ÉTAT AU QUOTIDIEN
– "Ça fait 25 ans que je fais ça" –
Les images sont filmées par un passager du TGV inOui qui relie Barcelone à Paris, dimanche 20 mars.
En gare de Perpignan le train, qui transporte plusieurs familles de réfugiés ukrainiens en transit, est le théâtre d'actes racistes commis par des agents de la douane. La vidéo a été publiée par le journal Le Parisien.
Faute de place dans le train, cinq mineurs ukrainiens ont été installés par les contrôleurs espagnols dans une autre voiture que le reste de leur famille. Mais en France, autre ambiance.
En gare de Perpignan, les forces de l’ordre et les douaniers débarquent dans le train, à la recherche d'étrangers. Les enfants ne parlent ni anglais ni français. Le douanier se lâche. Il secoue un jeune ukrainien qui dort. Leur hurle dessus. Tient des propos racistes :
«Si eux sont Ukrainiens, moi je suis Suédois», «Dans 2 minutes, ils vont voler et vous aller vous plaindre».
Le fonctionnaire menace également un passager qui demande, poliment, aux agents de ne pas tenir de tels propos : «Vous n'avez rien à me dire», «ça fait 25 ans que je fais ça». Le train est immobilisé une demie heure, avant de repartir.
«Quand le père a sorti les passeports ukrainiens, le douanier avait une tête dégoûtée», précise un autre passager. Et sinon ? Les enfants auraient probablement fini en camp de rétention.
Les contrôles racistes et les humiliations sont des actes habituels dans la police et la douane de Darmanin. Avec la guerre en Ukraine, le gouvernement fait semblant de vouloir accueillir les «réfugiés qui fuient les guerres».
Mais les agents n’ont pas eu le temps de modifier leurs manières, ils n'ont pas encore réalisé qu’on était passé subitement de la chasse aux étrangers aux bienfaiteurs d'exilés ukrainiens.
Cet épisode n'est qu'une illustration du fonctionnement «normal» des institutions de notre pays, engagé dans une spirale pré-fasciste.
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Depuis 4 jours le procès d'un commando néo-nazi qui a essayé de tuer deux adolescents, le soir de l'élection présidentielle de 2017 est éprouvant. En pleine réquisition, la procureure s'interrompt, regarde les victimes, et tient à «s'excuser, au nom de la justice».
S'excuser pour l'enquête catastrophique. Cela n'arrive quasiment jamais. Mais le travail de la police est tellement honteux, de façon tellement flagrante, qu'elle s'excuse. Explications :
🤥 ÉVASION FISCALE DE MCKINSEY : MACRON SE MOQUE DE VOUS
➡️ #McKinsey, entreprise privée américaine, a empoché des millions d'euros d'argent public pour «conseiller» le gouvernement «sur la stratégie vaccinale», la réforme des retraites ou de l'enseignement. #McKinseyGate
Et en plus, cette multinationale gavée d'argent public n'a pas payé d’impôt sur les sociétés pendant dix ans : elle organise un système de fraude fiscale en logeant son siège social dans l’État du Delaware aux USA.
On en parlait ici hier : nantes-revoltee.com/%f0%9f%92%b0-c…
➡️ Face à la polémique, ce vendredi dans le journal Le Monde, le président Macron s'est déclaré «choqué» de cette fraude fiscale pratiquée par le cabinet McKinsey. Il a ajouté : «Je veux que toute multinationale paie des impôts là où elle travaille».
Comment la police a, au mieux, fait obstruction à l'enquête puisqu les victimes étaient considérées comme "liées à Nantes Révoltée" ou "aux antifas". Couvrant de fait un commando néo nazi.
Oui c'est grave. Et c'est une procureure qui le reconnaît.
L'audition de la commissaire en charge de l'enquête, mardi, a été accablante. Pas d'enquête, pas de saisie de matériel informatique. Et même accusation des victimes ! La police a, tout du long, tout fait pour protéger le commando. Nous y reviendront.
Tout commence dans votre appartement, juste avant d'aller en manif. Choisissez deux objets à emmener dans votre sac à dos – lunettes de piscine, bombe de peinture, foulard –, un itinéraire, et c'est parti : direction, le cortège.
Selon les choix que vous ferez, et là où le hasard vous emmènera, vous pouvez être amené au cœur d'une émeute, derrière un camion syndical, dans un fourgon de police ou au milieu d'une charge.
Séquence émotion ce matin, au procès du commando néo-nazi qui a essayé de tuer des adolescents, le soir de l'élection de Macron en 2017 à Nantes. Une jeune femme, qui se présente comme l'épouse d'un des agresseurs, demande de témoigner. Elle arrive à la barre.
Elle a rencontré son mari, Matthieu Gaultier de la Richerie, lors de séminaires catholiques et de pèlerinages. Elle part dans une longue explication : "il est intègre et juste, il déteste la violence. Sa passion c'est sa famille". D'ailleurs "il aime boire de la bière artisanale"
"Mais seulement pour un plaisir purement gustatif", pas pour se saouler. C'est un bon chrétien. Il n'a pas dû lire l'évangile pour cogner un adolescent en bande jusqu'à le laisser agonisant sur l'asphalte. Elle insiste : "il a abandonné le militantisme", "il n'allait pas bien"
LIBERTÉ POUR LIBRE FLOT, MILITANT EMPRISONNÉ, EN GRÈVE DE LA FAIM DEPUIS UN MOIS !
Incarcéré depuis 2020 pour «association de malfaiteurs terroriste» avec un dossier vide, #LibreFlot (pseudo) rejette cette accusation et a entamé une grève de la faim depuis quasiment un mois.
Le 8 décembre 2020, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) arrêtait neuf personnes dans toute la France.
En avril 2020, le parquet national antiterroriste avait ouvert une information judiciaire visant un groupe «d’ultragauche» soupçonné de «projeter une action violente» contre les forces de l’ordre.