Thread by @nicolasberrod

Le nombre de cas quotidiens grimpe de façon (quasiment) parallèle en France et en Italie... alors que le masque FFP2 reste obligatoire dans de nombreux endroits en Italie.

C'est factuellement vrai, mais que peut-on vraiment en conclure ? #Covid19

👉leparisien.fr/societe/sante/…

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"Regardez l’Allemagne, l’Italie… Alors qu’ils ont maintenu le passe sanitaire et parfois le passe vaccinal, qu’ils ont maintenu le port du masque dans les lieux fermés, ils ont le même rebond que nous", disait lui-même Olivier Véran le 16 mars.

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https://twitter.com/franceinfo/status/1503999590508507145?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1503999590508507145%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Fsociete%2Fsante%2Favec-omicron-des-mesures-peuvent-elles-encore-etre-efficaces-pour-freiner-lepidemie-25-03-2022-A6Z3EG6A2FCLPNUCKAH6KW2M5Y.php

Alors, le masque n'aurait-il aucun effet ni aucun intérêt?

A la base, "le masque réduit le risque d’être infecté, mais il ne l’élimine pas", comme le dit @FLAHAULT. Et Omicron a bel et bien changé la donne, le rendant moins efficace (surtout s'il ne s'agit pas d'un FFP2).

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Reste que de simples courbes ne permettent pas de conclure quoi que ce soit.

"Ce qui est compliqué avec ce débat sur : 'le masque, ça marche ou pas ?', c’est qu’il est multifactoriel et que de simples courbes sont compliquées à interpréter", insiste un épidémiologiste.

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De nombreux paramètres peuvent en effet avoir un impact : le respect des autres gestes barrière, le comportement des gens (voir cet article 👇), l’immunité, le mode de vie, le nombre de tests réalisés, etc. Et tout n'est pas forcément quantifiable.

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Par ailleurs, même si ça doit être confirmé ces prochains jours, le nombre de cas quotidiens se stabilise en Italie.

"Les comparaisons entre pays sont toujours délicates. Si le port du masque n’empêche assurément pas une vague,il pourrait permettre d’en réduire la hauteur."

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Plus globalement, d'autres mesures restent efficaces face à Omicron, même si leur respect et leur impact sont difficiles à quantifier.

C'est le cas, notamment, de l'aération, dont l'importance est désormais unanimement reconnue.

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"Face à ce variant Omicron qui reste un virus respiratoire aéroporté, il faut clairement continuer à favoriser l’aération. Ce n’est quand même pas une mesure très contraignante", encourage l'épidémiologiste déjà cité.

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En revanche, les scientifiques s’accordent à dire que le passe vaccinal n’avait plus beaucoup d’intérêt ni de sens lorsqu'il a été levé, le 14 mars.

Notre article complet 👇 via @le_Parisien

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