Les soldats russes ont commencé à évacuer la centrale de Tchernobyl après avoir reçu des "doses significatives" de radiations en creusant des tranchées sur le site, hautement contaminé, selon la compagnie nationale d'électricité ukrainienne, Energoatom #Tchernobyl
Sept bus médicaux transportant des soldats russes, qui s'étaient emparés du site de Tchernobyl au début de l'offensive, ont été amenés aujourd'hui au Centre de médecine radiologique à Homel, en Biélorussie, selon des médias biélorusses indépendants
Les Russes ont creusé des tranchées dans la "forêt rouge", ultra-contaminée.
(photo @lemondefr de la forêt rouge le 4 février, avant l'offensive, quand les Ukrainiens avaient mené des exercices militaires dans la zone d'exclusion pour dissuader les Russes d'attaquer) #Tchernobyl
Quand il l'a su, le chef du Conseil de l'agence d'Etat ukrainienne pour la gestion de la zone d'exclusion, Oleksandr Syrota, avait alors écrit sur Facebook : "J'aimerais leur souhaiter du fond du cœur de creuser plus profondément, et de s'asseoir plus longtemps. Amen" #Tchernobyl
Un membre du conseil de cette agence d'Etat, Yaroslav Yemelianenko, a écrit un message du même acabit aujourd'hui : "Vous avez creusé des tranchées dans la forêt rouge, bande de connards ? Maintenant, vivez avec (l'irradiation) pour le reste de votre courte vie" #Tchernobyl
"Il existe des règles pour gérer ce site, rappelle-t-il. Elles sont obligatoires parce que la radiation est physique - elle agit quel que soit son statut.Avec un minimum d'intelligence dans le commandement ou les soldats, ces conséquences auraient pu être évitées. Pays de singes"
Un employé de la centrale de Tchernobyl, prise dès le 24 février, a parlé à des soldats russes, rapporte Reuters. "Quand on leur a demandé s'ils étaient au courant de la catastrophe de 1986, l'explosion du réacteur n°4 (de la centrale), ils n'en avaient aucune idée" #Tchernobyl
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a cessé de recevoir les données des systèmes de contrôle des niveaux de radioactivité à Tchernobyl depuis le 9 mars. Elle s’inquiète aussi de l’absence de rotation du personnel de la centrale depuis le 20 mars #Tchernobyl
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« Bonjour, je suis à Kharkiv, tout va bien », écrit Tatiana Gniotova au @lemondefr. Cette Ukrainienne de 45 ans travaille au marché de la ville, Barabachovo. C’est le plus grand d’Europe de l’Est. Il y a quelques jours, il a été bombardé par l’armée russe #Kharkiv
C’est là qu’on l’avait rencontrée, quatre jours avant l’offensive russe. Aujourd’hui, « le marché est presque totalement détruit, mais ma boutique a survécu », affirme Tatiana Gniotova. Plus de 15000 personnes travaillaient là avant la guerre #Kharkiv
Au quotidien, voici à quoi ressemble sa nouvelle vie : «Nous dormons dans la maison ou à la cave pour se protéger des bombardements. Je ne peux plus aller travailler au marché, mais j’essaye de continuer en envoyant la marchandise à mes clients par la poste » #Kharkiv
Le maire de la ville de Slavoutytch, où vivent les employés de la centrale de Tchernobyl, annonce au @lemondefr que les Russes,entrés samedi dans la ville, sont partis. «Il n’y en a plus depuis deux jours», précise Yuri Fomichev, qui avait été brièvement kidnappé samedi #Ukraine
« Il y a quelques jours, les Russes nous ont lancé un ultimatum : soit on se rend, soit l’ennemi va nous attaquer. Nous avons décidé que notre ville ne se rendrait pas sans se battre », raconte-t-il au @lemondefr
« On s'est mis d’accord sur le fait que le combat se ferait aux portes de la ville pour éviter le risque pour les civils. On n’a pas d’armée ukrainienne ici, on est depuis longtemps dans la zone occupée. On ne peut pas amener de la nourriture, des médicaments et des armes»
Le journaliste Oleh Baturin, qui avait été enlevé le 12 mars à Kakhovka, dans la région de Kherson, occupée par les Russes, a été libéré. Il raconte ses 8 jours de captivité sur le compte Facebook de sa sœur : « J'ai perdu beaucoup de poids. Très sale. Fatigué » #Kherson
« Le 12 mars, à 17 heures, j'ai été arrêté à la gare routière de Kakhovka. Ils m'ont battu. Ils m'ont humilié. Ils m'ont menacé. Ils ont dit qu'ils allaient me tuer »
« Presque huit jours. 187 heures de captivité. Pratiquement pas de nourriture. Quelques jours presque sans eau. Pas de savon, pas de vêtements de rechange. Ne pas comprendre où je suis »
Maria Berlinska est réalisatrice et ex-combattante volontaire dans le Donbass. Cette figure de la société ukrainienne s’exprime publiquement pour la 1ère fois depuis l'offensive russe. «Je suis devant un écran vierge et je ne sais par où commencer.J’ai peur de commencer à parler»
« Comment trouver les mots justes pour décrire les morceaux déchirés d'enfants gisant sur les décombres des rues ? Comment puis-je parler de la mort totale qui est entrée dans ma vie ? La guerre que le monde regarde en ligne est une guerre où mon peuple est tué » #Ukraine
« J'ai déjà vu la guerre, je l’ai traversée depuis 2014, et n’ai jamais refusé d'effectuer des missions sur la ligne de front. Mais maintenant j'ai peur. Parce que je ne sais pas comment raconter aux gens la douleur universelle qui nous a recouverts un matin de fin d'hiver »
"Bonjour, je m’appelle Sacha et j’ai 30 ans aujourd’hui", écrit sur son compte Instagram l’illustratrice ukrainienne Sacha Anisimova, qui vit à Kharkiv, dévastée par les bombardements #Kharkiv#Ukraine
"Je pensais que je voulais une voiture, une maison, des voyages, des trucs à la mode et plein d’autres choses, mais maintenant je veux juste pouvoir marcher tranquillement avec mon chien dans ma Kharkiv adorée, boire du café et ne pas lire les nouvelles sur la guerre" #Kharkiv
"Je ne sais pas combien de temps cela peut durer, je ne sais pas combien de personnes ont perdu leur maison et leurs proches. Je sais que nous vivions notre vie normalement, mais qu'ils nous l'ont enlevée, en appelant ça la «libération» " #Kharkiv
Des chansons sur la guerre en Ukraine apparaissent en Géorgie, elle-même confrontée à une guerre avec la Russie en 2008.
Celle-ci évoque les "oiseaux tueurs", ces "avions sans pilotes qui tuent femmes et enfants" en #Ukrainefacebook.com/watch/?v=64917…
La chanson, "La ballade d'un oiseau sans pilote", a été composée par les artistes géorgiens Giorgi Tskhadadze et Sopho Batilachvili.
A la fin du clip, on aperçoit les immenses manifestations de soutien à Zelensky devant le Parlement géorgien #Ukraine
Cette autre chanson géorgienne mêle chants géorgiens et ukrainiens. "Hirondelle noire, apporte-moi des nouvelles de nos frères partis à la guerre" #Ukraine