#Pinot : Hello à tous ! Ce vendredi, on est à la cour d’appel de Paris pour le procès d’Alain #Schmitt pour les violences sur son ex-compagne, la judokate Margaux Pinot.
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#Pinot : Pour rappel, le 30 décembre, le tribunal judiciaire de Bobigny avait relaxé Alain #Schmitt jugé en comparution immédiate. Le parquet, qui avait requis un an de prison avec sursis, a fait appel. Ce qui nous vaut d'être à la cour d'appel ce vendredi.
#Pinot : L'affaire avait suscité la polémique quand Margaux Pinot avait diffusé de son visage tuméfié sur les réseaux sociaux. Alain Schmitt répondant par des photos de ses blessures juste après. bfmtv.com/police-justice…
#Pinot : Les faits remontent au 28 novembre, vers 2h du matin. Margaux Pinot assure qu'en rentrant d'une soirée alcoolisé, Alain #Schmitt l'aurait violentée.
#Pinot : « Il m’a attrapée la tête, il l’a tapée sur le sol plusieurs fois, il ne s’arrêtait pas (…) Les coups ne s’arrêtaient pas. Ce n’était pas comme un combat de judo. C‘étaient des coups de poing. Je ne me suis même pas protégée la tête. J’essayais de le calmer. »
#Pinot : De son côté, Alain #Schmitt assure qu'elle s'est jetée sur lui. « C’est 100% faux ! Je ne lui ai pas mis de coup de poing ou de coup de boule. Ces traces, ce sont les endroits où on s’est cognés. Et s’il y en a partout, c’est qu’on s’est cognés pas mal. »
#Pinot : Lors de l'audience en première instance, les juges n'avaient pas réussi à trancher. « Les traces de lutte constatées dans l’appartement s’expliquent aussi bien par la version donnée par Margaux Pinot (…) que par celle donnée par Alain Schmitt. »
#Pinot : Et le tribunal judiciaire avait donc relaxé Alain #Schmitt, la preuve de sa culpabilité n'ayant pas été apportée. « La preuve n’est pas suffisamment rapportée qu’Alain Schmitt a commis des violences volontaires sur sa compagne Margaux Pinot. »
#Pinot : On va donc revenir sur toutes ces accusations aujourd'hui. Avec un détail : le parquet a fait appel. Mais pas Margaux Pinot. C'est donc en tant que témoin qu'elle sera citée à la barre aujourd'hui.
#Pinot : Manteau gris, cheveux ramenés en queue de cheval, la judokate a donc pris place dans le public de la chambre où cette affaire va être jugée.
#Pinot : Petit point #JusticeRéparée#OrganisationDeLaJustice : Il y a beaucoup de dossiers au rôle, dont certains avec des détenus. On risque donc de patienter avant l'examen de cette affaire. Et l'audience pourrait terminer (très) tard...
#Pinot : Alain #Schmitt vient également de faire son entrée dans le prétoire. Blouson matelassé sur le dos, il apparaît plutôt détendu. Il discute pour le moment avec ses avocats.
#Pinot : D'une petite voix perchée, la présidente fait le point : « Il y a eu de nombreux dossiers avec des détenus qui ont été ajoutés au rôle. Donc, nous ne pourrons sans doute pas prendre toutes les affaires. Au risque de devoir y passer toute la nuit... »
#Pinot : // Pour explication : les dossiers dans lesquels figurent des personnes détenues passent en priorité. //
#Pinot : Dans le fond du prétoire, Alain #Schmitt et Margaux #Pinot, debout, attendent que les choses commencent. Chacun dans leur coin. Le droit pour elle. Le gauche pour lui. Ils ne se jettent pas un regard.
#Pinot : En attendant, on assiste à l'examen d'une demande de mise en liberté d'un homme détenu pour deux faits de violences conjugales sur deux femmes sous l'empire (emprise ?) d'un état alcoolique.
#Pinot : Et là, le prévenu explique qu'il a fait cette DML par erreur. Qu'il avait demandé des renseignements pour un aménagement de peine, dans l'attente d'un autre procès en mai. « Si c'est pour retourner en prison dans un mois, je vois pas l'intérêt... »
#Pinot : // Merci pour vos réponses. Renseignement pris, j'ai vraiment du mal avec empire / emprise... #QuandCaNeVeutPasRentrer //
#Pinot : La présidente appelle Alain #Schmitt. Le dossier va être évoqué maintenant. L'ancien entraîneur de judo est à la barre.
#Pinot : Alain Schmitt est donc renvoyé pour des violences ayant entraîné 10 jours d'ITT (+ de 8 donc) à Margaux Pinot. Avec ces circonstances qu'ils étaient pacsés et qu'il était en état d'ivresse manifeste.
#Pinot : « Il y a un fait. Il n’y a pas de témoin. Cela va aller relativement vite. »
La présidente donne de l'espoir.
#Pinot : A l'époque des faits, ils étaient en couple depuis 4 ans. Le lendemain, Alain #Schmitt devait partir entraîner en Israël.
#Pinot : « Avec cette situation particulière : vous partiez en Israël donc c'était la cessation de votre relation mais aussi le fait que vous alliez arrêter de l’entraîner »
#Pinot : Quand les policiers arrivent à 2h30, Alain #Schmitt est dans un VTC. Il paraît paniqué. Il a la regard hagard. Il sent fortement l'alcool, selon le rapport.
#Pinot : « Vous dites immédiatement : ''Je suis l’auteur de violences sur ma petite amie. J’ai échangé des coups avec ma petite amie après qu’elle a porté les premiers coups. Et lors de l’échange, elle est tombée sur le radiateur.'' »
#Pinot : Margaux Pinot explique alors aux policiers : « Je ne sais pas pourquoi on s’est disputés. Il m’a frappé avec ses poings sur l’ensemble du visage. » Selon le rapport, elle porte alors des ecchymoses qui lui empêchent quasiment d’ouvrir les yeux.
#Pinot : L'appartement présente des traces de lutte. De nombreux objets jonchent le sol. Il y a des traces de sang sur la porte.
#Pinot : Lors des premières auditions, Margaux Pinot a expliqué qu'il y avait deux ou trois précédents de violences avec Alain #Schmitt où il aurait tenté de l'étrangler.
#Pinot : Elle explique aussi qu'une fois, il a tout "cassé" dans son appartement. Et qu'elle était victime de violences psychologiques. Elle estime qu'il était violent environ une fois par mois.
#Pinot : Alain #Schmitt est assis sur un petit banc au premier rang. Il écoute la présidente rappeler les faits. Margaux Pinot, simple témoin donc, s'est avancé également. Un couloir les sépare. Toujours aucun regard entre les deux.
#Pinot : La présidente évoque maintenant les témoignages recueillis des voisins qui ont entendu des bruits. Mais aucun témoin visuel direct des faits.
#Pinot : Ce soir-là, Margaux Pinot s'est enfuie de l'appartement en culotte et en T-Shirt, la tête en sang. Elle a été recueillie par une voisine à qui elle a dit : "Il va me tuer".
#Pinot : La présidente rappelle la version présentée par Alain #Schmitt lorsqu'il était en garde à vue.
#Pinot : A l'époque, un médecin avait estimé à quatre le nombre de jours d'incapacité totale de travail pour Alain #Schmitt.
#Pinot : En garde à vue, il a expliqué l'avoir tenu par le poignet ("C'est un réflexe au judo"). Et avoir fait une "valse" avec elle, parce que personne "ne se lâchait".
#Pinot : « Margaux est très destructrice pour elle-même et pour les autres », avait-il dit également lors des premières auditions en garde à vue.
#Pinot : Le seul point sur lequel ils semblent être d'accord, c'est l'origine de l'altercation : Quand Alain #Schmitt a annoncé qu'il partait entraîner en Israël et qu'il ne s'occuperait plus de Margaux Pinot.
#Pinot : Léger sourire sous le masque de la présidente qui évoque les catégories en judo. « 70 ? J'imagine que c'est le poids ? Je n'y connais rien... »
#Pinot : La présidente reprend vraiment tout le dossier, depuis le départ. Elle reprend chaque audition, chaque témoignage et relit tout avant d'entendre Alain #Schmitt et peut-être Margaux Pinot.
#Pinot : Dans le dossier, figure une photo montrant une mèche de cheveux de Margaux Pinot à côté d'une paire de ciseaux. Comme si elle s'était coupé les cheveux elle-même... Selon elle, elle a juste ramassé sa mèche et l'a posée à un endroit où il y avait des ciseaux.
#Pinot : La présidente est toujours dans le dossier. Elle cite une phrase qui aurait tout déclenché : « Je vais trouver quelqu’un en Israël qui va te battre ! », aurait ainsi dit Alain #Schmitt au début de l'altercation.
#Pinot : Alain #Schmitt donne sa version : « Elle explose dans le lit. Elle sort du lit. Elle me saisit par le col. Elle me pousse vers la sortie. Ensuite, je suis accroupi. Quand je me relève, elle me saisit à deux mains. Je lui dis ‘Lâche moi ! Lâche moi !’. »
#Pinot : Alain Schmitt : « Elle m’emmène. (…) On tape une porte. Margaux tape une porte qui était ouverte. Et je tombe dans la chambre, la deuxième chambre. »
#Pinot : La présidente embraye sur les blessures "particulières" et "marquantes" sur le visage de Margaux Pinot.
#Pinot :
- Il y a des blessures très particulières. Ce n’est pas en tombant contre une porte qu’on peut se faire ça, si ?
- Ben si, c’est ce que je dis. Peut-être quand je lui tombe dessus dans la chambre.
#Pinot :
- Les blessures sous les yeux, c’est un peu différent...
- On ne se cogne pas exactement aux mêmes endroits.
- C’est compliqué de se cogner là, quand même ?
- Non, mais c’est l’hématome qui a coulé...
#Pinot : Alain Schmitt détaille toute l'altercation. « Je sors de la chambre. Elle reste couchée. Puis elle se lève et me demande ce que je fais. Je lui dis que je pars. Elle repart se coucher. J’y retourne en lui disant : ‘’Quand même Margaux, je te dis au revoir’’ »
#Pinot : « Elle me traite de ''sale lâche'', de ''merde''. C’est là que je lui dis que je vais mettre un point d’honneur à trouver une Israélienne de - de 70 pour la battre. Et là, elle explose. »
#Pinot : Alain Schmitt répond aux questions de son avocat. Il répond qu'il ne lui a pas tiré les cheveux, n'a pas porté de coups de poing, n'a pas reçu de coups de poing, non plus. Et que ses bleus sont consécutifs aux chutes dans l'appartement.
#Pinot : La présidente l'interroge sur un épisode survenu un peu avant. Margaux Pinot lui aurait dit avoir été violée par un autre judoka à Lille. Avant de lui dire qu'elle avait tout inventé. Il confirme à la barre qu'elle lui a dit ça.
#Pinot : Alain Schmitt explique qu'une dix jours avant, lors d'une soirée au restaurant, Margaux Pinot se serait énervée, à plusieurs reprises, au sujet de son départ en Israël. « Tu vas baiser des Israéliennes ! », aurait-elle répété.
#Pinot : Questionné par son avocate, Alain Schmitt assure qu'il pense qu'elle a tout fait pour l'empêcher de partir en Israël, parce qu'elle était très malheureuse.
#Pinot : Margaux Pinot est appelée à la barre. En qualité de témoin, donc.
#Pinot : Margaux Pinot :
« Avant les Jeux, après les Jeux, j’essaye de me séparer de lui. Je le voyais tous les jours à l’entraînement. J’avais du mal à couper les ponts. Ben oui, j’avais des sentiments pour lui. J’essaye de faire des efforts pour le quitter. »
#Pinot : « Ce soir là, je retourne me coucher. Et je me bouche les oreilles. Je n’ai plus envie d’entendre ça. J’étais à gauche du lit. Il arrive. Il me demande d’enlever les mains de mes oreilles. Je refuse. Il me tire par les cheveux, me fait tomber. »
#Pinot : « Il se met à califourchon sur moi et me met des coups de poing. Je me demande ce qui se passe. Je me rends compte que mon téléphone est loin. Je suis très lucide. »
#Pinot : « On se relève. Je change de pièce. Il recommence. Il me colle la tête deux ou trois fois sur le sol. Je ne sais pas quoi faire. Il m’étrangle. Et là, je lui dit ‘’Je t’aime ! Je t’aime ! On va se remettre ensemble’’. Et il me dit ‘’Je te laisse deux minutes ».
#Pinot : Elle finit par s'enfuir de l'appartement.
#Pinot : La présidente lui demande maintenant ce qu'elle pense de la version livrée par Alain Schmitt.
#Pinot : « Je réfute ça. J’ai vécu la scène la plus horrible de ma vie. Si je ne m’étais pas enfuie, je pense que je serais morte sous les coups (…) Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que j’ai su me protéger. En tous cas, il m’a donné des coups, c’est certain. »
#Pinot : La présidente interroge Margaux Pinot sur l'accusation de viol [vis-à-vis d'un autre judoka et qu'elle aurait inventée] dont Alain Schmitt parlait tantôt. « Non, je ne veux pas parler de ça », dit la judokate.
#Pinot : La témoin est désormais soumise aux questions de l'un des avocats d'Alain Schmitt. Il l'interroge sur l'épisode de violences dans le but de soulever des incohérences, dans son récit.
#Pinot : Les questions sont très précises. L'avocat, Malik Behloul, tente de pointer les incohérences de la témoin :
- Comment arrivez-vous à lui dire "Je t'aime" alors qu'il vous étrangle ?
- Pourquoi ne trouve-t-on pas de traces de strangulation, deux heures après les faits ?
#Pinot : Malik Behloul insiste et laisse entendre que les déclarations de Margaux Pinot sont évolutives. Il dit qu'il découvre des nouveaux éléments aujourd'hui. Il y va un peu avec des gros sabots. Mais cela laisse planer le doute.
#Pinot : On revient sur l'épisode de la mèche de cheveux qui figure sur une photo au dossier. A la barre, Margaux Pinot reconnaît que cette mèche de cheveux a été prise par Madeleine Malonga, déplacée avant d'être prise en photo.
#Pinot : Madeleine Malonga est une judokate qui a épaulé Margaux Pinot dans l'épisode.
#Pinot : La défense marque un point en démontrant que certains éléments ont été déplacés avant les dernières constatations des policiers.
#Pinot : Le procureur a la parole. Pour lui, il y a « suffisamment d’éléments pour entrer en voie de condamnation » à l’égard d’Alain Schmitt.
#Pinot : Il rappelle que Margaux Pinot portait des traces de coups « partout ».
#Pinot : Le procureur requiert un an de prison avec sursis à l’encontre d’Alain Schmitt.
#Pinot : Parole aux avocats d’Alain Schmitt. Malik Belhoul attaque en rappelant qu’il y a une présomption d’innocence pas de culpabilité.
#Pinot : Il oppose les déclarations constantes de son client à celles, évolutives, de Margaux Pinot.
#Pinot : Il revient sur l’épisode de la mèche de cheveux déplacée et mime la scène. Presque comme s’il plaidait aux assises.
#Pinot : Il explique que tout cela n’est dû qu’à la « jalousie » de Margaux Pinot quand Alain Schmitt a décidé de partir en Israël.
#Pinot : Et l’avocat rappelle que Margaux Pinot est allée voir la femme d’Alain Schmitt (avec qui il était en couple lorsqu’il a rencontré Margaux Pinot) pour lui dire qu’il ne l’aimait plus.
#Pinot : L’avocat martèle que son client n’a jamais varié dans ses déclarations et n’a jamais rien dissimulé aux enquêteurs.
#Pinot : « La seule question de la cour, c’est : acceptez-vous finalement qu’une femme, une femme assise là, puisse mentir ? »
[Info @BFMTV] #DupondMoretti#CJR : La Commission d'instruction de la Cour de justice de la République a rejeté, ce mardi, la demande d'annulation de la mise en examen d'Eric Dupond-Moretti, formulée par ses avocats.
(Sources concordantes @BFMTV)
#DupondMoretti#CJR : C'est la deuxième fois que le ministre demandait à ce que sa mise en examen soit annulée. Et pour la deuxième fois donc, la Commission d'instruction de la CJR a rejeté sa demande.
#DupondMoretti#CJR : Au passage, le garde des Sceaux avait également demandé à ce que des actes d'enquêtes (la perquisition notamment) soit annulés. Sur ce point aussi, la CJR a rejeté ses demandes.
#JacquieetMichel#Porno : Michel Piron, le propriétaire du site "Jacquie & Michel" a été placé en garde à vue, ce matin, avec quatre personnes de son groupe dans le cadre de l'enquête ouverte, en juillet 2020, pour des faits de "viols" et de "proxénétisme"
#JacquieetMichel#Porno : Parmi les quatre personnes placées en garde à vue figure notamment l'épouse de Michel Piron.
#JacquieetMichel#Porno : Pour mémoire, le parquet de Paris avait ouvert une enquête, en juillet 2020, après un signalement effectué par plusieurs associations féministes (Osez le Féminisme, Le Nid, Les Effrontées) faisant état de violences sexuelles dans le milieu du porno.
[Info @BFMTV] #Balkany : Le tribunal d'application des peines d'Evry rendra sa décision le 30 mai concernant la demande d'aménagement de peine déposée par l'ancien maire (LR) de Levallois-Perret.
#Balkany : Lors d'une audience à huis-clos au sein de la prison de Fleury-Merogis, Patrick Balkany a demandé à titre principal à pouvoir bénéficier d'une libération conditionnelle. Et à titre subsidiaire de pouvoir être placé sous bracelet électronique.
#Balkany : Selon les informations de @BFMTV, le parquet d'Evry a requis le rejet de sa demande d'aménagement de peine.
#Intersexe#Mö : Il y a des sujets plus importants que d'autres. A plus d'un titre pour moi, celui sur le combat de #Mö l'est incontestablement. Cette personne intersexuée se bat pour dénoncer les "mutilations médicales" subies toute sa vie. ⬇️ bfmtv.com/societe/mo-per…
#Intersexe : #Mö est née en 1977 avec des attributs sexuels masculins et féminins. Dès sa naissance, elle a été opérée pour la faire rentrer dans la case "femme". Injections d'hormones, séances de rééducation sexuelle, opérations... Son quotidien s'est transformé en enfer.
#Intersexe : #Mö a dû batailler pour récupérer son dossier médical et comprendre ce qu'elle était et ce qui lui était arrivé. Elle a fini par porter plainte contre les médecins qui l'ont opérée.
#Fillon : On va donc tenter de décrypter la décision qui a été rendue, ce lundi, par la cour d'appel et qui condamne François Fillon à quatre ans de prison dont trois ans avec sursis. ⬇️ #Thread bfmtv.com/police-justice…
#Fillon : 1. François Fillon ira-il en prison ou sera-t-il placé sous bracelet ?
"La peine doit être exécutée", a indiqué la cour d'appel. Tout en estimant être dans "l'incapacité matérielle" de prononcer un aménagement de peine.
#Fillon : C'est-à-dire que la cour d'appel estime ne pas avoir les informations essentielles (domiciliation notamment) pour placer, immédiatement, sous bracelet électronique. Il devra donc passer devant un juge d'application des peines pour bénéficier de cet aménagement.
#Fillon : Ce lundi, François et Penelope Fillon vont être fixés sur leur sort dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs, aka le "Penelope Gate". La décision de la cour d'appel de Paris est attendue à partir de 13h30.
Les principaux enjeux ⬇️
#Fillon : Selon les informations de @BFMTV, ni l'ancien Premier ministre ni son épouse ne devraient être présents à la cour d'appel pour entendre la décision.
Pourtant, ils risquent gros.
#Fillon : Le parquet général a, en effet, une peine de cinq ans de prison dont un an avec sursis à l'encontre de François Fillon, réclamant son placement sous bracelet électronique.