Il s'agit d'une grande graminée pionnière typique -et très abondante- des dunes peu stabilisées. Par son puissant réseau de rhizomes, elle contribue à les stabiliser, permettant ainsi l'installation d'autres plantes par la suite.
Les dunes sont un milieu où le stress hydrique est intense, car le sable retient peu l'eau. Les plantes qui y poussent ont donc des adaptations à la sécheresse (xérophytes @Xero_Phyte ).
Chez l'oyat, les feuilles sont enroulées sur elle-mêmes et munies de nombreux replis sur la face inférieure (où se trouvent les stomates) pour limiter la transpiration. Aussi, les trichomes (poils) sont abondants, ce qui réduit aussi les pertes d'eau.
Elle possède de magnifiques cordons conducteurs typiques des monocotylédones : en forme de tête. Cette fois on voit très bien les détails !
Le "crâne" est le phloème, un tissu conducteur de sève. On distingue bien les grandes cellules conductrices (éléments de tube criblés, ETC) et les petites cellules compagnes (CC).
Les ETC sont des cellules dont le contenu cellulaire est fort réduit pour laisser passer la sève sans trop de résistance. Elles sont donc peu autonomes, et dépendent des cellules compagnes voisines pour une partie de leur métabolisme.
En dessous, on voit le xylème, avec 2 très grands éléments de vaisseau (EV, cellules conductrices de sève minérale, les yeux !). Une grande lacune forme le nez et la bouche.
Enfin, on voit très bien les fibres de part et d'autre du cordon conducteur, avec leur paroi extrêmement épaisse (elle apparaît blanche), réduisant la cavité cellulaire à un minuscule trou au milieu. #1jour1coupe
Une dernière caractéristique qui peut être soulignée est la sclérification et l'épaississement de la majorité des cellules. En effet, la feuille est rigide, pour pouvoir résister aux projections de sable et au vent.
Si vous voulez voir des choses plus belles, @arschi58 a fait une coupe magnifique et colorée !
Pour pouvoir protéger et/ou restaurer efficacement les écosystèmes, il est indispensable de les comprendre et d'utiliser un vocabulaire précis pour les désigner.
#1jour1coupe J30.
Retour temporaire de la série. J'ai allumé la lampe UV qui permet de mettre en évidence plusieurs tissus grâce à leur autofluorescence.
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C'est une coupe transversale dans une racine d'amaranthe (A. cruentus).
Le cylindre central qui contient les éléments de vaisseau du xylème (transport de sève) est très visible grâce à l'autofluorescence de la lignine.
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Il y a une belle racine latérale, et on voit un élément de vaisseau (EV) perpendiculaire aux autres, connecté au cylindre central de la racine principale.
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Pour le coup, la régulation des reptiles indigènes est bien efficace.
"Au vu de ces différents résultats et au vu des impacts
importants que subissent les populations de lézards
et de serpents suite à la présence de faisans issus
d’élevage, l’interdiction des lâchers de faisans dans
la nature [...]
Partons au coeur de l'Ordovicien, il y a environ 470 millions d'années (Ma). Après une extinction de masse (fin du Cambrien), la faune marine se diversifie plus vite que jamais.
#1jour1coupe - J25.
Alors que les épines du robinier sont des stipules modifiées, celles de l'aubépine (Crataegus monogyna, #Rosaceae) sont des bourgeons ou tiges modifiées.
Il y a 2 cas de figure :
- Soit un bourgeon terminal (au bout d'une tige) produit une portion de tige avec des feuilles & bourgeons, puis à un moment se transforme en épine (rameau de gauche).
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- Soit un bourgeon axillaire (çàd situé à la base d'une feuille) se différencie directement en épine, sans avoir rien produit d'autre (rameau de droite).
Contrairement aux animaux, les plantes ont un nombre très réduit d'organes :
- Tiges
- Feuilles
- Racines
- Fleurs (et fruits qui en dérivent)
Auquel on peut ajouter les tissus méristématiques (//embryonnaires) qui génèrent tout ça.
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Par contre, ces organes peuvent prendre des formes très différentes pour assurer une grande diversité de fonctions : protection (mécanique & chimique), nutrition, attraction des pollinisateurs, etc).