"C'est aux #parents d'éduquer leurs gosses!" Chers #enseignants, votre vie de merde dos voûté, moral miné, mais dans l'obéissance malgré tout ne les séduit sans doute pas autant que le consumérisme, la célébrité et le je m'enfoutisme qui rapporte (notamment à vos dirigeants pol)
Vous faites leur éducation, tous comme leurs parents, lorsque eux et vous produisez l'image de gens qui se font entuber H24 mais "faut bien que quelqu'un le fasse". Et votre échappatoire aussi c'est des montagnes de threads de merde et des milliers de likes en sédation.
Mon ex socio-éduc en ASE qui tente de faire chaque jour de son mieux, "J'ai accepté qu'il n'y a plus d'espoir, et faut que tu te rentres ça dans le crâne, on est sur Terre pour en chier". Son taff c'est d'intégrer des gamins à la société. Elle travaille avec ça sur le coeur.
Vous, qu'exprimez-vous sans cesse sinon votre ras-le-bol ? Le fait qu'on vous enc*le depuis 40 berges tout en vous passat de la pommade et en vous qualifiant "d'indispensables" ce qui au passage fait vibrer votre corde sensible et vous convainc qu'il faut continuer malgré tout.
40 années de "contestation" organisée, des corporations partout qui divisent les cortèges, s'arrangent pour que jamais ils ne se croisent, chacun sa rue chacun sa date. "Personne ne nous soutient". Non, chacun est dans sa bulle et se dit la même chose.
Si c'est pas le syndicat corporatiste qui vous balade selon des modalités de perdants, c'est le parti politique (même topo), et la société vous invite à choisir un club de foot, à vous fringuer selon vos préférences musicales, à revendiquer les sous-groupes des sous-groupes.
Le mythe "républicain" dit que l'engueulade est le propre de la démocratie. Des extrêmes identifiés partout, pour que vous choisissiez le vôtre et que vous pointiez du doigt celui d'en face. "On peut pas lutter avec tels gens".
Pourquoi ? Parce que la démarche partisane couplée à la représentation/au conditionnement transforme les individus en suiveurs, les dépossède de leur propre esprit critique.
Effacez les partis, effacez les corporations. Que reste-t-il ? Des individus égaux, équitablement enfoncés dans la merde, qui réclament de la dignité, du respect, la possibilité de vivre et pas survivre, sans brader leur conscience contre un smic dévalué.
Tous ensemble il n'y aurait pas de place pour les extrêmes, car dans la décision commune, le mécanisme naturel les rendrait inopérants. Pas de réforme sans l'aval de TOUT LE MONDE. Donc, l'OBLIGATION du compromis, de l'eau dans le vin. Là on vous dit que le vin c'est le sang.
Tellement de mécanismes de la baise. Identifiés, connus, documentés, médités depuis La Boétie et même avant. "Diviser pour mieux régner". Tout le monde le dit, comme pour afficher une lucidité, mais à l'idée de pouvoir prendre le pouvoir entre "semblables", on exclut les autres.
Tout ça on sait. Alors quoi ? Le savoir n'est plus d'aucune utilité ? Il provoque désormais l'inverse d'une émancipation ? Ne fait qu'exposer des règles iniques et dire "Si tu les refuse tu seras dans la merde" ?
Ca vous saoule d'être pris à la gorge, de devoir payer le crédit, d'être en galère pour faire le plein, de ne plus savoir comment éduquer vos propres gosses et leur donner espoir, et pourtant vous persistez à aller au boulot ? Pourquoi ?
Car c'est cette façon de vous prendre à la gorge qui vous convainc qu'il est impossible d'agir autrement, de se réunir tous, peu importe nos professions, peu importe nos inclinaisons partisanes (qui sont de ces prisons mentales) ; car réagir, se mettre en risque, c'est trop.
La Servitude Involontaire, mais la servitude quand même. La représentation/spectacle vous passe la pommade, mais vous dit pourquoi vous devrez vous passez de l'honnêteté que vous devirez être en droit de réclamer. Et vous construisez votre propre spectacle, vous enfilez le masque
Derrière ce masque, les douleurs physiques, la fragilité psychique, bons consommateurs de cachetons, la mythologie d'une lutte "qui ne doit jamais cesser" pour accepter l'idée qu'elle ne sera en fait jamais victorieuse, et une jeunesse au taux de suicides impressionnant.
Vous êtes un modèle pour les plus jeunes. TOUS. Parents, profs, employés, et votre modèle c'est la résignation déguisée. Vous SAVEZ qu'organisés ainsi on ne va nulle part. Mais puisqu'il y a organisation néanmoins, même la stabilité du désespoir fait office de réconfort.
Ce serait trop dangereux de sortir de ces chemins tracés, et tracés par qui, à l'avantage de qui ? De ceux qui vous enc*lent, et uniquement eux. Alors pestez si ça vous fait du bien, mais ça n'arrange aucun problème.
Profs, vous ne pouvez plus travailler convenablement. Vous saturez mentalement. La patience se perd. Alors vous allez chercher ailleurs des responsables. Y compris chez ls parents. Mais vivent-ils mieux que vous ? Ont-ils de leur côté plus de force et de patience ?
Avec quoi se sédatent-ils à leur manière ? Moi j'ai vu des gens probablement méprisés au taff venir dans mon restau rapide gueuler sur des employés précaires et eux-mêmes minés par leur compromission permanente, et cela comme une tradition. Ca fait du bien de trouver plus vile.
D'avoir des gens sur qui taper. Ouais, même mécanisme que celui de fafounet ou de gens persuadés de devoir identifier des coupables parmi celzeceux qui subissent les décisions politiques, et qui mènent eux aussi des vies de merde.
Nan j'acccepte pas le discours de mon ex, pour qui l'horizon collectif est bouché. Qui m'incite à me tempérer et à cesser de "faire des reproches" à des gens qui souffrent. Je leur reproche de l'exposer en permanence tout en exposant leur propre impuissance.
Je leur reproche d'espérer du soutien, de réclamer du respect, alors que tous ils produisent les échos du système inique qu'ils s'imaginent pourtant mettre à mal en "disant les choses". Dire c'est dépassé. Agir c'est le minimum.
Alors pourrez-vous dépasser les conditionnements ? Prendre le risque juste une fois de tous vous rassembler et vous mettre en risque, juste une fois, sans rien lâcher, jusqu'à ce que ce système inique se casse la gueule ?
Ou faites-vous le choix de la pilule bleue ? Si c'est ça, la complainte devient indécence. Les esclaves ne se libèrent pas en chantant, ils se donnent juste L'IMPRESSION de résister.
(Bon les fautes d'inattention ou de déter' abusive qui me font taper trop vite en ne laissant pas le temps à mon cerveau de calculer, désolé.)
Mais bon sang, le spectacle que nous produisons est minable. Passé un certain point, il faut se résigner pleinement, s'abandonner au côté obscur, suivez le modèle macroniste, en tête de gondole jusqu'à l'alternance qui reviendra exactement au même.
Car la majorité réelle au sein du peuple a déjà compris et manifeste sa désapprobation dès le premier tour des présidentielles. Même votre parti "de gauche" ne pourrait rien faire sans provoquer l'impopularité, car personne ne peut de fait agir avec un mandat légitime.(2017/2022)
Quel est ce rejet qu'on n'ose pas prendre en considération ? Sinon celui du système que vous dénoncez vous-mêmes quotidiennement ? Mais tout en persistant à gober son propre mythe ? "Il faut s'engager, faire un choix". Et celui qui ne vote pas "doit fermer sa gueule".
Pardon, mais où sont vos capacités intellectuelles ? Où sentez-vous la moindre fibre opposée à l'obscurantisme dans vos tripes, lorsque vous affirmez cela ? N'y êtes-vous pas finalement totalement dévoués ? Ne vous sentez-vous pas tous malades ?
N'y a-t-il pas un truc qui vous turlupine, qui vous titille, un truc dans l'air qui fait que même bardés de "bonnes intentions" vous vous savez rouages d'une entourloupe inique, méprisable et qui se retourne contre vous, au passage contre vos propres voisins/concitoyens ?
Les soignants qui "maltraitent", en Ehpads ou ailleurs. Les enseignants qui tentent de garder la foi, s'étonnent d'une perte d'autorité, de la mort du respect, alors qu'ils affichent sur leurs gueules tout le poids du désespoir ? Kapos du monde d'après ?
Les pompiers dans une merde matérielle et humaine qui reposent sur des volontaires sous-payés comme eux mais en pire ? Combien de gens doivent-ils ramasser, qui se sont foutus en l'air ou qui se noient dans l'alcool ou les drogues car eux aussi victimes de ce drôle de sentiment ?
Les prolos attachés à leur bleu de travail comme à leurs syndicats ; souillés de toutes les manières, qui vont lutter jusqu'à la fermeture, mais fermeture quand même ? Employés dans des boîtes qui depuis longtemps méprisent le droit du travail ou parviennent à "le conventionner"?
Mais les pires ; les hommes-sandwiches, les "représentants", dont tout le monde sait que leur tiers-temps sert à vider des bouteilles dans le local ou à se raconter les derniers potins plutôt que de changer les choses, puisqu'eux aussi se savent perdus d'avance ?
Où vous ont-ils emmenés ? Qu'ont-ils obtenu ? Pourquoi rejettent-ils la faute sur vous ? "Si vous nous souteniez on serait plus forts !" Ne les a-t-on pas suivi en 2016 ? "Jusqu'au retrait" ont-ils dit, avant de se retirer.
Ne voyez-vous pas dans vos entreprises ou vos institutions des gestionnaires avides de pouvoir monter les échelons et servir de fusibles aux directions détestables au prix de leur propre conscience/morale professionnelle ?
Croyez-vous vraiment que cette maladie du pouvoir et/ou du salaire n'atteint pas vos rangs ? Combien de défaites et d'entourloupes êtes-vous prêts à accepter tant que la couleur du fanion et la prise en otage du récit des anciens qui luttaient vous endorment ?
Est-on forcément un bon quand on a le tampon "de gauche" sous la main ? Et les droitards ? Sont-ils réellement tous des connards qui aiment se faire exploiter ? Ou les a-t-on dressés eux aussi à se trouver des coupables parmi d'autres exploités ?
Et êtes vous conscients de tout ça, revendiquez-vous la lucidité, pour quoi qu'il arrive succomber ? Ne vous sentiriez-vous pas déjà un peu mieux si vous refusiez demain de vendre votre âme auX diableS ? Est-ce vraiment mort ?
J'ai tenté un jour d'expliquer tout ça dans un micro de la #CGT, à #NuitDebout 1 à Amiens. J'ai parlé de dignité, revendication commune à tous, peu importe les partis et les métiers. "Au-delà d'une seule réforme il faut réclamer le réel minimum, le respect".
- Ouais bah commence à respecter les gens qui luttent
m'a répondu le moustachu sous son casque et dans son chasuble à la con. Pour lui et ses potes, la dignité c'était de se faire balader par des gens qui arrachent le cuir chevelu de leurs compagnes avant de donner des leçons.
Lui qui avec ses semblables n'était pas entré en Gare d'Amiens pour immobiliser les voies. Ceux-là font un tour face aux caméras, assènent le "mot d'ordre" mais ne se mouillent pas dans les actions concrètes. Pondent des "caisses de grève" et pour payer les amendes des martyrs.
Et qui abonde ? Qui met de l'argent dans la caisse ? Sinon d'autres salariés ? Qui finance "LE" média indé? Qui fait un don au parti qui promet de changer la vie des pauvres ? Les pauvres eux-mêmes, et tout cela sans résultat. L'argent du beurre et le cul de tout le monde.
Les #GiletsJaunes ont échoué, comme #NuitDebout avant eux. Pourquoi ? Sur la place, vite des syndicats/partis/acteurs de la division ont pris le pouvoir. Ont chassé tel ou telle car pas du bon bord. Tuant dans l'oeuf l'idée de rassemblement.
Sur les ronds-points, bien vite chez Hanouna, puis enfin dans des partis politiques, qui s'en sort toujours bien ? Pendant que vous comptez tous les défaites ? Les bergers et les bergères. Vous ont-ils fait dire que la "victoire" était assurée ?
Et une fois de plus, ne pouvez-vous donc pas constater que ces bergers vous apprennent à tolérer et même à soutenir une entourloupe, à vous séparer de la majorité réelle, à la fractionner, la haïr, vous en départir et à intégrer le tempo de ceux qui mènent la danse ?
A quoi bon parler d'insurrection ? A gauche ou à droite ? Si séparés vous ne pouvez produire que la guerre civile, même symbolique ? Et donc la victoire de ceux qui se tiennent au-dessus du peuple ? De vous/nous tous ?
Allez vous attendre 5 ans tous les 5 ans pendant 50 ans ? Dans l'attente d'un retour à la raison, alors que ce jeu vicié qu'ils osent appeler démocratie/république n'est fait que pour trahir ? Trahir notre ensemble ? Et perdre encore et toujours ? Voir la résignation augmenter?
Je suis d'accord avec Yann Moix, la famille c'est aussi oppressant que l'entreprise. Des gens que tu ne choisis pas, qui peuvent parfaitement être de grosses merdes mais genre faut les tolérer et les garder toute sa life. Bah non.
Et "un ami c'est quelqu'un qui t'aide à planquer un cadavre" (la famille j'imagine même pas du coup), bah non plus. T'as buté quelqu'un va au diable. T'es pas mon ami ni mon frère.
Mon frère c'est tout le monde. De Gandhi à Hitler. Je vois plus de liens entre tous ceux qui vivent sur Terre et moi qu'entre ceux qui sont de ma famille et sont déjà dans un rapport normé et culturel/imposé avec moi, qui devrait nous obliger à se tolérer.
Vidéo + exemples en images arrêtées de choses qu'on ma mises sous les yeux sans aucune barrière, sous forme de #thread. DONC attention : c'est violent.
(Le nombre de vues sur ces contenus évolue toujours de façon exponentielle ; la violence se partage extrêmement vite, et sans contrôle. 4,5M de vues pour Yuriy. Probabilité que ça tombe sur des yeux et des cerveaux fragiles : très élevée.)
Je vous avais demandé de croiser les doigts bon sang. Maintenant je vais p'tet faire la plonge dans un lycée privé catho. Bravo hein. La postulation la moins passionnante. (Par contre le lycée est magnifique, joli cadre de travail).
Par contre faut pas trop songer à l'actualité du moment. Sinon les tables de pingpong tu les regarde vite de façon malsaine.
PUNAISE, de la plonge en 35h/sem c'est foufou. 7h/jour en plonge. Punaise.
Je regrette que le procès du #13novembre ne soit pas retransmis publiquement, ou de savoir qu'on ne pourra sans doute pas le visionner ultérieurement. Dans certains cas la réforme que Moretti espérait me semble intéressante. Après tout le procès Barbie fut diffusé.
Ou mieux, si le support vidéo est trop dérangeant ; un ouvrage en plusieurs volumes, la retranscription intégrale du procès, ce serait une lecture édifiante j'en suis certain. Et je voudrais lire cela. (Ces attentats m'ont plongé dans une belle dépression à l'époque.)
D'ailleurs j'avais mis le temps à le comprendre et je ne voulais pas en parler aux gens autour, par décence. Je n'y étais pas, je n'ai perdu aucun proche. Mais un jour j'ai lu des articles à propos d'un potentiel de PTSD collectif induit par les médias. Je pense être concerné.