1/ Imagine si j'ai un pote qui me demande d'investir 1000 euros dans une action de son business, et me promet 1 euro de bénéf par jour. Mais il me paye une fois par an, le "jour du dividende".
Entre 1999 et 2009, la #Russie a été impliquée dans une guerre faisant plus de 200000 victimes, en majorité des civils. Soit 20% de la population décimée !
Un massacre dans l'indifférence la plus totale de l'opinion publique ?
Qui décide si une guerre doit nous émouvoir ou pas ?
Quels sont les critères qui motivent notre indignation ?
- la couleur de peau des civils tués ?
- la voiture qu'ils conduisent ?
- la capacité de leur pays à nous acheter nos armes ?
- nos intérêts économiques chez eux ?
- les matières premières que nous pouvons en soustraire ?
En réalité, l'opinion publique est sollicitée quand les intérêts économiques des puissants sont en jeu : guerre monétaire, guerre énergétique, guerre des matières premières, le financement de la guerre, les ventes d'armes, la reconstruction suite aux dégâts matériels causés.
Je cherche simplement à mettre en exergue la propagande de guerre, ou comment les médias cachent soudainement des vérités pour s'aligner sur le récit officiel.
Je parle souvent d'écart qui se creuse entre l'économie réelle et le monde virtuel de la #finance.
Cet écart est compris par les économistes comme la différence entre la valeur et le prix des actifs.
Cet angle de vue est limité.
La monnaie qui sert à échanger des biens et des services, est la même que celle qui tourne dans la finance.
Depuis la crise de 2008, pour sauver le monde financier, les banques centrales ont créé énormément de monnaie pour préserver le prix des actifs et éviter un effondrement.
En 2008, c'est bien l'écart entre l'économie réelle et le monde de la finance qui devait se réduire dans le chaos. Une situation de chaos dont les banques commerciales sont responsables.
Mais les banques centrales en ont décidé autrement, en remettant une pièce dans le juke-box.
C'est quasiment impossible que ça tienne. La cassure n'est pas loin (comme sur le gilt cette semaine).
Sauf si les banques centrales interviennent pour sauver tout ce petit monde (comme sur le gilt cette semaine).
À défiler
Si les banques centrales décident de sauver les marchés financiers, l'effort risque d'être supérieur à celui de 2020, car la fuite en avant n'est pas sans coût : à chaque fois le monstre à sauver devient plus gros.
Les banques centrales enverraient alors un message très fort aux marchés : l'assurance d'une immunité financière ad vitam.
Comme toute assurance, cette immunité a un coût que les peuples devront subir et payer d'une manière ou d'une autre : inflation, austérité, appauvrissement.